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Cinéma - Page 8

  • Il y a 30 ans, dans cette galaxie....

    ...le jeune padawan Jack, alors âgé de huit ans et demi, entre pour la première fois dans une salle de cinéma, accompagné de sa maman et d’une voisine de sept ans et demi répondant au prénom de Valérie.

    Ce que le petit padawan allait voir sur le grand écran, jamais il ne l’oubliera. Et jamais plus il ne retrouvera une telle émotion devant un autre film.

    Il y a d’abord la fanfare de la 20th Century Fox, qui devient aussitôt l’hymne du cinéma pour lui.

    L’inscription Lucasfilm Limited apparaît.

    La fanfare s’arrête, une phrase s’affiche.

    Il y a bien longtemps dans une galaxie lointaine, très lointaine….

    Un fond noir étoilé, une musique symphonique qui explose, LA GUERRE DES ETOILES écrit en grandes lettres jaunes, suivi d’un texte qui défile et se perd au fond de l’écran.

    Ensuite un vaisseau entre dans le champ dans une canonnade de rayons lasers.

    Au fur et à mesure que défile l’extraordinaire histoire sous ses yeux, le jeune padawan découvre le personnage de Yan Solo ( on est dans la VF ) qui est cool, possède un sens de l’humour intersidéral et le plus beau des vaisseaux spatiaux et a un pote copilote très cool lui aussi quoique très poilu.

    Le petit padawan vient de trouver son héros ultime de cinéma.

    Il y a aussi une princesse à sauver. Et elle aime bien Yan Solo, qui est quand même plus malin que cet ahuri de Luke !

    La princesse appartient au sexe féminin, tout comme Valérie, la voisine de sept ans et demi.

    Ce détail n’a pas échappé au jeune padawan.

    Il décide que la princesse et Valérie ne feront qu’un.

    Le padawan découvrira plus tard que les Valérie, ou quels que soient leurs prénoms, ne sont pas à confondre avec les princesses de cinéma.

    Mais ceci est une tout autre histoire…

     

     

    Une petite note pour célébrer aujourd'hui le trentième anniversaire de la sortie française de l'Episode IV de Star Wars. La sortie américaine ayant eue lieu le 25 mai 1977.

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  • La plus belle réplique de film !

    Percutante, concise, nanaresque à souhait, la réplique ultime, parfaitement soulignée par la musique hautement dramatique !

    Chuck Norris au sommet (?) de son art dans Braddock : Portés Disparus 3

     

  • The Commitments

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    J’ai revu récemment avec un immense plaisir The Commitments de Alan Parker, excellent film contant l’histoire d’un groupe de soul music à Dublin et tiré du roman de Roddy Doyle.

    Un vrai régal ! D’autant que les acteurs interprètent pour de bon les chansons du film, des standards de la soul.

    Andrea Corr, chanteuse de The Corrs, à l’époque toute jeunette ( le film date de 1991 ) joue un petit rôle, mais non chantant. Et pour l’anecdote, le garçon qui figure sur les pochettes des deux premiers albums de U2 fait une courte apparition, en skate-board.

    Pour le plaisir, un extrait où le groupe interprète  Dark end of the street , chanté à l’origine par James Carr et maintes fois repris. 

  • Sunshine - Bain de soleil dans salle obscure

    Sunshine de Danny Boyle.

    En 2057, le soleil s’éteint doucement, mettant en péril la vie sur Terre. Une équipe de sept astronautes est envoyée à bord d’un gigantesque vaisseau vers l’astre mourant, avec pour mission de relancer son activité en y larguant un engin nucléaire.

     

    Eh bien, voilà un film de SF qu’il est beau !

    Carrément fascinant, avec ses longues séquences contemplatives sur le soleil, sa caméra virevoltante autour du vaisseau, sa musique électronique planante. En cela, il est aussi captivant que Blade Runner, ce qui n’est pas peu dire !

    Il est de plus empreint d’une certaine spiritualité (j’ai pas dit religion ! Danny Boyle ne fait pas de prosélytisme) en abordant entre autres le thème de la renaissance (que ça soit celle de l’étoile mère ou celle de l’humanité)

    Difficile de ne pas penser à 2001, l’odyssée de l’espace.

    En fait, on pense à une ribambelle de films de SF en voyant Sunshine, notamment Alien, mais aussi Solaris, Cube, ou même Silent Running. Mais, et c’est l’une des grandes forces du film, ces références sont parfaitement intégrées et assumées, non sans humour parfois, ce qui fait qu’à aucun moment on a l’impression de « collage » ou de « mauvaise copie ».

    Il n’y a pas que des scènes contemplatives et de la spiritualité dans Sunshine, il y a surtout beaucoup d’action, et elle est rondement menée, et un excellent suspens. Le risque de voir surgir l’ennui est nul ! Rien de neurasthénique non plus, le film offrant un message optimiste et plein d’espoir.

    Sans compter que ça fait plaisir de revoir Hiroyuki Sanada ( ici dans le rôle du commandant Kaneda ) qui jouait Ayato dans la série San Ku Kai !

    Sunshine est l’antithèse d’Armageddon. Bref, un grand film.

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    « Car à présent il n’y avait plus que le Soleil, le Soleil et encore le Soleil. Il remplissait l’horizon de tous les côtés. Il effaçait les minutes, les secondes, les montres, les pendules ; il détruisait le temps et l’éternité. Il brûlait les paupières et le sang sous la peau, les rétines, le cerveau enfoui sous le crâne. Il brûlait le sommeil, le souvenir même du sommeil et des soirées fraîches. »

    Ray Bradbury in « Les fruits d’or du soleil »

     

    http://www.sunshine-lefilm.com/