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Cinéma - Page 7

  • Cria cuervos... de Carlos Saura

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    La petite Ana vit dans le souvenir de sa mère morte d’une maladie causant d’horribles souffrances. Puis c’est le père, militaire de carrière, qui décède subitement dans les bras de sont amante. Ana et ses deux sœurs sont alors élevées par leur tante.

     

    La première fois que j’ai vu « Cria Cuervos », j’avais une dizaine d’années, c’était lors d’un des premiers passages du film à la télé.

    Il m’avait marqué et je l’avais beaucoup aimé, même si je n’avais pas saisi alors toute sa subtilité et les métaphores de l’histoire au sujet de la dictature de Franco.

    J’en avais surtout retenu la tristesse du personnage principal, la petite Ana (sublimement jouée par Ana Torrent), qui vit avec ses sœurs dans une grande maison au milieu d’une atmosphère morbide suite au décès de ses parents, tristesse qui s’évanouit par moments quand Ana passe le disque de « Porque te vas » (avec notamment la scène où elle danse avec ses sœurs – voir la vidéo), la fameuse chanson interprétée par Jeanette, énorme tube lors de la sortie du film en 1976.

    La tristesse qui se lit dans les yeux d’Ana (difficile d’oublier ce regard) âgée d’une dizaine d’années, et son quotidien hanté par la mort m’avaient d’autant plus touché que j’étais un enfant du même âge tout à fait heureux et joyeux.

     

    Alors que le film est enfin sorti en dvd, j’ai pu constater presque trente ans après, qu’il n’avait rien perdu de sa force, loin de là. Vu avec des yeux d’adulte, il est encore plus marquant.

    Bref, c’est un chef d’œuvre absolu sur le monde de l’enfance, le pouvoir de l’imaginaire, les souvenirs, avec ses habiles métaphores sur les ravages du franquisme.

     

    Une très bonne analyse du film :

    http://www.dvdclassik.com/Critiques/cria-cuervos-saura-chaplin-torrent-carlotta-dvd.htm

     

     

  • Le ballon rouge

    Le ballon rouge est un moyen métrage ( 34 minutes ) sans aucun dialogue réalisé par Albert Lamorisse en 1956, et c’est un petit bijou !

    Il raconte l’histoire d’un petit garçon du quartier parisien de Ménilmontant qui trouve un ballon de baudruche rouge attaché à un réverbère.

    Le ballon se révèle particulier puisqu’il se met à le suivre partout. Il devient un ami magique, le compagnon fidèle que tout gamin à rêvé d’avoir un jour, ce qui finit par susciter la jalousie des autres enfants du quartier.

    L’imaginaire s’introduit dans le quotidien de l’enfant et l’entraine dans une ballade parisienne magique, et avec lui le spectateur. Ballade nostalgique dans le Paris d’il y a un demi siècle, autant dire un autre monde, avec son vitrier, ses bus à plateforme, ses agents à cheval… Un film qui a une vraie valeur documentaire avec les détails qu’il montre de ce Paris désormais disparu.

    Avec une idée merveilleusement simple, Albert Lamorisse offre tout simplement un chef d’œuvre.

    Il est toujours bon de se souvenir des ballons rouges :-)

    Pour l’anecdote, c’est dans ce film qu’il est possible d’apercevoir Renaud ( ta ta taan ! ), à l’âge de 3 ou  4 ans, avec son frère jumeau, habillé en rouge et tenant un ballon bleu à la fin du film. Sans ces renseignements, impossible d’identifier la future chetron sauvage !

    A signaler également la sortie en salle, à la fin du mois, du long métrage Le Voyage du ballon rouge, avec Juliette Binoche, inspiré par le film de Lamorisse.

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  • Retour à L.A. en novembre 2019 - Blade Runner

    Le père Noel est monté à bord du Millenium Navis, et il a été bien reçu. Du coup, j’ai eu mon cadeau : le coffret « ultimate » de Blade Runner !

    Mon film préféré juste après les Star Wars d’origine !

    Le somptueux film de Ridley Scott sort enfin dans sa version « Final Cut ». Celle-ci diffère de la version « Director’s Cut » de 1992 dans des détails visuels, des corrections apportées grâce aux miracles de l’informatique. Notamment la scène où la réplicante Zhora ( jouée par Joanna Cassidy ) se fait abattre par Deckard alors qu’elle passe à travers plusieurs vitrines. L’actrice avait été doublée pour cette scène, et ça se voyait ! Eh bien, plus maintenant. Le visage de Joanna Cassidy est parfaitement reconnaissable désormais puisqu’il a été ajouté à l’image à la place de celui de la doublure !

    Il y a une ou deux autres rectifications dans cette version que seuls les fans ayant vu plusieurs fois le film pourront repérer. Ce sont les seuls effets spéciaux numériques de Blade Runner, où tous les trucages avaient été fait « à la main ».

     Ces petites erreurs effacées, le film touche désormais à la perfection. L’image et le son de ce « Final Cut » sont d’une pureté incroyable !

    Outre cette version ultime, le coffret nous offre l’originale, sortie en salle en 1982 ( avec la voix off de Deckard et le happy end imposé par les studios ), celle sortie en vidéo, copie conforme de la première avec juste quelques plans supplémentaires dans les scènes les plus violentes, la version « Director’s Cut » sortie en salles en 1992 ( sans la voix off ni le happy end, tel que le voulait à l’origine Ridley Scott ) ainsi que la version de travail, qui a servi pour les projections tests, une rareté qui présente plusieurs différences dans des plans de vue, des dialogues ou encore la musique par moment.

    Avec tout ça, il faut ajouter des heures de bonus passionnants ( interviews des acteurs, du réalisateurs, des équipes techniques et artistiques etc… des documents sur Philip K Dick, l’auteur du livre dont est tiré le film, faut il le rappeler ? :p et plein d’autres super bidules :-)  ).

     

    Blade Runner est un monument de la SF, toujours aussi fascinant 25 ans après sa sortie. A vrai dire, je l’aime de plus en plus après chaque visionnage. Les personnages, l’histoire, l’environnement avec cette mégalopole monstrueuse et superbe à la fois, la surpopulation, la pluralité des ethnies, la disparition des espèces animales, la météo chamboulée…

    Tout un monde où l’on s’immerge, magnifiquement filmé par Ridley Scott.

     

    La superbe séquence d'ouverture du film ( pour moi, la plus belle du cinéma ! ). Elle me donne systématiquement des frissons !

     

  • Sunshine - The surface of the Sun - John Murphy

    « The surface of the Sun » l’envoutant thème composé par John Murphy pour Sunshine ( voir mon ancienne note ) le non moins envoutant film de Danny Boyle qui vient de sortir en dvd ( Youpi !! )

    La BO, à laquelle a aussi participé le groupe Underworld, reste malheureusement indisponible dans le commerce, à cause de problèmes de droits d’auteurs apparemment.