Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Cinéma - Page 5

  • 2012, la fin du monde et après...

    L’autre soir, j’avais envie de voir un film rigolo, aussi je me suis décidé à aller voir la dernière comédie à effets spéciaux de Roland Emmerich : 2012.

    Ayant vu plusieurs des plaisanteries œuvres du réalisateur, j’avais une certaine confiance quant au potentiel comique du film. Serait-il aussi drôle que « Bienvenue chez les ch’tis », que je n’ai toujours pas vu ?

    Las ! Mon espoir de voir un joyeux nanar apocalyptique s'est vite évanoui, je n’ai eu droit qu’à un navet numérique lourdingue.

     

    Certes il y a quelques joyeusetés hilarantes comme les « neutrinos qui ont muté (sic) en micro ondes » et font bouillir la flotte, ou un des personnages (Gordon il me semble) qui passe tout le film quasiment en robe de chambre (clin d’œil à Arthur Dent de H2G2 ?) : il n’a pas eu le temps de se changer, l’apocalypse ayant frappé violemment à sa porte alors qu’il prenait son petit dej’ avec femme et enfants.

    Ce même perso, pilote d’avion inexpérimenté, qui sauve tout le monde (du moins les personnages principaux du film) grâce à un petit avion de tourisme, doit ensuite aider au pilotage d’un gros Antonov et le faire se poser sur un glacier en Chine. Et toujours aussi légèrement vêtu, il descendra du glacier sans problème et sans engelure ainsi que ses amis. Et, coup de bol, ils arriveront sur une route où passe à ce moment là des tibétains en automobile. Trop cool.

     

    A part ces quelques moments de rigolade, pas grand chose à sauver. Les scènes d’actions, certes nombreuses, sont noyées, « tsunamisées », par les effets spéciaux, les scènes d’émotions sont globalement ratées (comme souvent chez Emmerich), les quelques bonnes idées (le choix des œuvres d’art à sauver, la sélection des personnes à sauver) sont juste effleurées (pas le temps d’approfondir, faut envoyer les FX), le « scénario » lorgne vers le « Choc des mondes » en y ajoutant des ingrédients pseudo scientifiques (alignement planétaire soit disant exceptionnel coïncidant avec une activité solaire record qui tombe pile au moment de la fameuse « fin » du calendrier maya) qui raviront les adeptes new-age les plus ultras et amèneront dans les salles obscures quelques spectateurs inquiets se demandant si le film n’aurait pas quelque valeur documentaire. Sacré Roland, il nous aura tout fait !

     

    Tiens, en parlant de calendrier, le mien de cette année s’arrête au 31 décembre* (jusqu’ici tout va bien), mais je m’aperçois avec effroi que je ne possède aucun calendrier pour 2010 !

    Quand les pompiers sont passés pour me vendre le leur, je devais être absent, ou bien ils m’ont délibérément oublié, et personne ne m’a offert un petit bout de carton estampillé 2010.

    A ce jour, je n’ai chez moi aucune preuve matérielle de 2010 ! Est-ce que ça signifie que l’année prochaine ne va pas exister pour moi ? Que je vais avoir droit à une « apocalypse de poche », une fin du monde juste pour moi ?


    Oui mais bon, la fin du monde c’est sensé impliquer toute l’humanité, et avec beaucoup de fracas. Quelque chose de massif et spectaculaire qui touche essentiellement le genre humain, rien à voir avec les disparitions progressives d’espèces animales et végétales.

    La fin du monde ce n’est pas la fin des dodos, des ours polaires, des éléphants ou une hypothétique fin des haricots.

    La fin du monde = la fin de l’Homme, l’espèce dominante. Injuste, non ? D’autant que le monde, même sans l’Homme sur son dos, continuera de tourner, pendant encore cinq milliards d’années, jusqu’à la vraie fin. Car il en faut bien une.

     

    Et il serait temps que je mette fin à cette note non ? D’autant qu’il faut que je me trouve un calendrier pour 2010, moi. On sait jamais^^

     

     

    *Non seulement c’est le dernier jour de l’année, mais la lune sera pleine pour la deuxième fois dans le mois (c’est rare) et il se produira une éclipse partielle (que les mayas avaient certainement prévue). Cela coïncide avec la prévision d’un important alignement de bouteilles vides dans les bacs de recyclage pour le verre.

     

    2-0-1-2.jpg

     

  • Constellation personnelle

     

    Je ne suis pas fan des listes à dresser et à publier sur son blog, mais celle-ci, qui circule en ce moment, est plus que séduisante : les vingt actrices qui vous ont le plus marqué, quelle que soit la raison apparemment, et qui ont tendance à jouer parfois le rôle de succube dans votre inconscient :p

    Et ça fera une chouette dernière note pour l’année avec de jolies photos !

    Voici ma constellation de « stars », la plupart ne sont d’ailleurs pas des stars, et sont des demoiselles du fantastique ou de la SF.

     

    christina 66.jpg
    Christina Ricci

    Je suis fan depuis son rôle de Mercredi dans « La Famille Addams ». Joue aussi bien dans des grosses productions que dans des petits films indépendants. Et même affublée d’un nez de cochon, dans « Pénélope », elle trouve le moyen d’être jolie…

     

    Sigourney.jpg
    Sigourney Weaver

    La première femme à mettre une tannée à un monstre de l’espace. Action woman par excellence. Angelina Jolie en Lara Croft peut aller planter des choux.

    BrigitteHelmB02.jpg
    Brigitte Helm


    Maria, Antinéa

     

    anne francis.jpg
    Anne Francis


    La mode était aux robes courtes sur la « Planète interdite »

     

    Jenny Agutter.jpg
    Jenny Agutter

    La digne héritière d’Anne Francis dans « L’Age de cristal »

    kerr.jpg
    Deborah Kerr

    Pour son rôle dans « Les Innocents » et sa danse avec le roi de Siam

     

    carrie fisher.jpg
    Carrie Fisher

    La princesse qui aimait les gentils vauriens de l’espace

     

    starwars_natalieportman_11.jpg
    Natalie Portman

    carolinegoldensinbad.jpg
    Caroline Munro

    Inoubliable dans le rôle de Stella Star dans « Star Crash », mais pas forcément pour ses talents d’actrice…

     

    jessica.jpg
    Jessica Harper

    Les grands yeux effrayés de « Suspiria »

     

    Jennifer_Connelly.jpg
    Jennifer Connelly

    bladerunner-young-01-sean.jpg
    Sean Young

    Femme androïde troublante dans « Blade Runner »

     

    daryl.jpg
    Daryl Hannah

    Androïde, sirène, femme homo sapiens

     

    lili.jpg
    Lili Taylor

    Surement une « addiction » au « rêve d’Arizona »

     

    Jodie.jpg
    Jodie Foster

    gillian_anderson1.jpg
    Gillian Anderson

    billie-piper-08.jpg
    Billie Piper

    La jolie Rose du TARDIS

    kirsten_dunst_2001.jpg
    Kirsten Dunst

    Ou comment Marie Antoinette devint la fiancée de Spider-Man

    sherylin.jpg
    Sherilyn Fenn

    Réside toujours à Twin Peaks

     

    nicole.jpg
    Nicole Kidman

     

     


     

  • H2G2 - Douglas Adams

    H2G2.jpg

    J’ai comblé une lacune qui était impardonnable pour un amateur de SF et d’humour british comme moi : ne jamais avoir lu H2G2, le guide du voyageur galactique, la fameuse « trilogie en cinq volumes » de Douglas Adams.

    Désormais, je peux mourir la conscience tranquille et partir avec sérénité faire du stop dans l’immensité fantastiquement immense du cosmos, quoique peut être pas dans cet ordre là…

     

    Douglas Adams était un virtuose du non sense, de l’absurde, autant dire qu’il était une des personnes les plus sensées pour parler du sens de la vie (et inversement bien sûr). Quelqu’un de génial en somme.

     

    En ouvrant « Le Guide du Voyageur Galactique », on fait la connaissance d’Arthur Dent, lequel découvre par un beau jeudi que non seulement sa maison est sur le point d’être démolie pour faire place à une déviation routière, mais que sa Terre de planète doit subir le même sort pour des raisons similaires mais à l‘échelle cosmique. Qui plus est, son meilleur ami qu’il pensait être tout bonnement un humain comme lui s’avère être un extraterrestre originaire de Bételgeuse. Le fait qu’il s’appelle Ford Prefect n’avait pourtant éveillé chez lui aucun soupçon.

     

    S’embarquer dans la lecture de H2G2 pour suivre les péripéties d’Arthur Dent, c’est emprunter avec délice la déviation de l’improbabilité avec comme véhicule l’imagination XXL de Douglas Adams qui dépasse nettement la vitesse de la lumière. Ca ressemble à un tour sur le grand huit renversé de l’infini, un truc enivrant qui vous met dans tous les sens et par conséquent vous fait voir les choses de plein de points de vue différents, surtout les plus tordus.

     

    L’adaptation sur grand écran du premier tome, sortie en salle en 2005, et qui était un vieux rêve de Douglas Adams, s’en tire plutôt bien. Mais il vaut mieux voir le film au moins deux fois pour pleinement l’apprécier tellement il y a d’idées farfelues. Une abondance qui risque de larguer le spectateur (avec le livre on a davantage le temps d’assimiler) et de dérouter celui qui n’est pas familier avec l’humour intersidéral d’Adams.

     

    H2G2 est en tout cas une expérience à tenter. Et surtout, pas de panique !

     

    Pour en savoir plus sur l’univers de Douglas Adams et H2G2, un excellent site en français :

    http://www.voyageurgalactique.com/index.html

  • Star Wars : The Clone Wars

    f07cb762f076fba6b357bed2d5405e59.jpg

     

    «Star Wars : The Clone Wars » est un film d’animation qui s’adresse essentiellement aux fans de l’univers Star Wars. Ceux qui ne sont pas trop connectés à cet univers trouveront le film certainement distrayant (ou pas) mais peut être aussi pas complètement fini. Ce long métrage sert en fait de pilote à une nouvelle série animée TV dont la diffusion doit débuter en octobre aux USA, il n’était pas question à l’origine d'une sortie en salles. Mais Tonton George à décidé que sur grand écran un film sortirait…

    En tant qu’aficionado d’origine (estampillé 1977) de la saga, un long métrage inédit de SW ne peut que me réjouir.

    « The Clone Wars » relate les événements survenus entre les Episodes II et III. Et cet  épisode pilote grand format est réussi, que ça soit l’animation (bon ok, c’est pas Pixar mais quand même) le design général et les personnages (mention spéciale pour Ahsoka, la jeune padawan d' Anakin, nouvelle venue dans la saga), tout ça avec une bonne dose d’humour et surtout de l’action.

    Alors on aurait tort de bouder son plaisir.

    3ef476a008a2d20d726ac4bd1b96b824.jpg