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Musique - Page 12

  • The Ting Tings - Sounds from Nowheresville

     the-ting-tings-sounds-from-nowheresville.jpgOn peut dire qu’il se sera fait attendre ce nouvel album, quatre ans après l’enthousiasmant We Started Nothing truffé de tubes abondamment recyclés dans des pubs. Mais au moins le duo mixte britannique est toujours là 4 ans après, déjouant les pronostics de ceux qui voyaient en lui un simple phénomène de mode qui serait vite désintégré dans l’atmosphère des phénomènes hype, tel un débris spatial dans la stratosphère.

    S’il n‘y a pas de surprises avec ce nouvel album, on peut franchement l’écouter avec autant d’enthousiasme que le précédent. Tout aussi éclectique, il contient également son lot de tubes imparables (Hang it up, l’actuel single, Give it Back, futur single obligatoire, Day to Day, Soul Killing et sa rythmique ska…), mélanges de rock et de synth pop avec une production bien léchée.

    On aurait grandement tort de snober cet album.

    Le groupe propose aussi une version Deluxe avec des titres supplémentaires. Des remixes essentiellement, dont pas moins de 4 de Hang it up, largement dispensables. On trouve également le titre Hands sorti en single en 2010 et un inédit, Ain’t got Shit.

    Pas vraiment indispensable, cette version Deluxe est à laisser aux gros fans du groupe.

    S’il y a une chose indispensable à faire en revanche, c’est d’aller voir The Ting Tings sur scène…

     Voir aussi:

    Note du 19/10/2010

    Note du 23/12/2008

          

  • Artesia - Wanderings

     artesia-wanderings.gifDeux ans et demi après l’album Llydaw, Artesia est de retour avec un nouveau disque, Wanderings, tout simplement somptueux, aussi bien artistiquement qu’esthétiquement.

    Toujours distribué par le label Prikosnovénie, le groupe dark atmosphérique a très bien fait les choses. L’album est disponible au format 13,5 x 20, un vrai livre-disque avec des photos signées Karydwen mettant en valeurs Agathe et Gaëlle, les deux membres du groupe.

    Il y a eu du changement depuis Llydaw : Gaëlle, LA violoniste d’Artesia, est donc de retour au bercail, et ça fait drôlement plaisir. Enfin, Loïc, musicien invité sur chaque album et qui avait été intégré comme membre à part entière sur le précédent, ne fait plus partie de l’aventure.

    Le duo féminin collabore désormais avec Jean-Charles Wintrebert et le travail de ce dernier sur les orchestrations est remarquable. Les arrangements sont très riches et particulièrement soignés, on a l’impression d’entendre un véritable orchestre par moment, alors qu’il s’agit de sons synthétiques !

    Le son gagne en ampleur et en puissance, la musique d’Artesia était déjà belle, elle touche désormais au sublime.

    Plus que jamais, la voix d’Agathe nous emmène vers un autre monde, fantastique, où règne Dame Nature. Pour nous guider, en plus des textes écrits de sa main (Wanderings, Lying on the Grey Foam, In my Dreary Thoughts, Tristesse), elle a convié cette fois ni plus ni moins que Shakespeare (dans The Summit of the Tree qui emprunte un extrait du poème Under the Greenwood Tree), William Blake (dans Aerial un fragment traduit en français de Silent, Silent Night), Pétrarque (dans Quiet They are now, des extraits en français du poème Je m’en vais en pleurant), Tibule est présent avec quelques vers en latin dans A l’ombre des grandes forêts.

    Cette chanson (qui ouvre l’album) et Tristesse (qui le clôt) étaient déjà présentes dans L’Aube Morne, la première démo publiée d’Artesia désormais épuisée, mais dans des versions beaucoup moins élaborées. Il n’y a qu’à comparer les versions pour se rendre compte de l’évolution énorme du son.

    Wanderings comporte aussi  un morceau instrumental, The Gaels, superbe variation d’un air de Dougie MacLean rendu célèbre par son utilisation dans le film Le Dernier des Mohicans de Michael Mann, où le violon de Gaëlle fait des merveilles.    

    Wanderings est un véritable enchantement, le plus difficile avec ce disque est d’arriver à choisir son morceau préféré.

    artesia-agathe-gaelle-karydwen.jpg

    Photo : Karydwen

    http://www.artesia-wanderings.com/

  • The Kills - Silent Night

    the-kills.jpg

    Fantasme de saison : Alison Mosshart en fille du Père Noël, devant la cheminée, toute nue dans mes grands souliers ^^

    Bon, on peut bien rêver n’est-ce pas ? En attendant Alison et son complice Jamie se sont changés en maman et papa noël pour nous offrir un vrai cadeau (gratuit, quoi) que l’on peut acquérir sous forme de mp3 : une version inédite de Silent Night, issue d'une session pour la BBC.

    The Kills sacrifierait donc à la tradition de la chanson de Noël ? Pas exactement, puisque le texte a été revisité, et il s’agit d’une version très dépouillée, voix + guitare acoustique, qui sonne bluesy, en un mot, c’est un must. Mince, c’est pas un mot français, mais la chanson et le groupe ne le sont pas non plus :p

    Le morceau est téléchargeable en suivant ce lien jusqu’au 23 décembre. Profitez-en, tant que The Kills est au pied du sapin.

  • The Cure - Bestival Live 2011

    the-cure-bestival-live-2011.jpgCette année, le Père Noël c’est Robert Smith ! En effet, il nous offre un superbe album live avec ce Bestival Live 2011 enregistré le 10 septembre de cette année lors du fameux Festival de l’ile de Wight.

    32 titres, soit l’intégralité du concert, rappels compris, sur un double CD pour le prix d’un seul, de plus les bénéfices iront à une association de bienfaisance (The Isle of Wight Youth Trust).

    En outre, ce concert marque le retour officiel au sein du groupe de Roger O’Donnell aux claviers, et ça fait du bien ! En effet, les claviers sont indispensables au son des Cure, leur absence sur scène se faisait pas mal sentir sur des morceaux comme Just Like Heaven, Inbetween Days, Play for Today, pour ne citer que ceux là.

    Et Roger O’Donnell est LE claviériste de The Cure, il fait un boulot superbe. La présence d’une nappe de synthé « intersidérale »  inédite sur Killing an Arab (rebaptisé Killing Another puisque Robert Smith en a marre des polémiques liées au titre de la chanson) est une trouvaille géniale qui rehausse encore le morceau.  

    Si le son du live Entreat Plus (proposé dans l’édition Deluxe de Disintegration) avec un mixage effectué par Robert Smith lui-même, n’était pas satisfaisant, ici c’est tout le contraire. Le son est impeccable, très net, la batterie notamment se détache clairement, comme si Smith avait voulu mettre en évidence Jason Cooper qui, malgré ses 16 années de présence dans le groupe, est toujours en mal de reconnaissance auprès de certains fans qui passent leur temps à regretter la frappe de Boris Williams, son prédécesseur. Robert Smith adresserait ainsi un petit pied de nez aux fans trop passéistes du groupe ?^^

    La virtuosité de Simon Gallup à la basse, quant à elle, n’est plus à prouver. Gallup est impressionnant, et on se régale.

    Smith s'occupe désormais seul des parties de guitares, et sa voix ne faillit pas.

    Le seul petit défaut de ce disque, c’est sur Play for Today, où le mixage met totalement en retrait le public qui chante en accompagnant l’air joué par le synthé.

    Un superbe live pour terminer 2011 en beauté, c’est de bon augure en attendant le DVD des concerts Reflections enregistrés à Sydney (et pourquoi pas celui du concert de Bercy en 2008, on peut rêver^^), la réédition de Wish en Deluxe, 20 ans après la parution d’origine, et surtout le successeur de 4 :13 Dream , espérons...