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Musique - Page 16

  • The Joy Formidable - The Big Roar

    the-joy-formidable-the-big-roar.jpgNouveau coup de cœur musical, eh oui, encore un !

    The Big Roar premier album du trio gallois The Joy Formidable mené par la ravissante chanteuse et guitariste Ritzy Bryan.

    The Big Roar c’est aussi le nom d’une vague provoquée par les marées remontant le fleuve Amazone, et qui fait la joie des surfeurs. Une vague dont le bruit évoque un grand rugissement.

    Des vagues, il y en a sur la chouette pochette du disque, rappelant celle de la célèbre estampe du peintre japonais Hokusai, La Grande vague de Kanagawa.

    Et l’illustration et le titre collent parfaitement à la musique de ce disque. Des déferlantes de guitares, un tsunami sonore qui vous emporte ! C’est ô combien jouissif de surfer ces vagues frangées d’écume de Jesus and Mary Chain, My Bloody Valentine, et de reflets blonds de The Primitives !

    Après un pareil name dropping, on pourrait se croire revenu au bon vieux temps de la noisy-pop, sauf qu’on n’éprouve pas la moindre nostalgie, encore moins de la mélancolie, à l’écoute des compositions pleines d’énergie, soutenue par une très solide rythmique, de ce disque. Ce n’est pas vers le passé que les vagues nous emportent, et ça c’est formidable !

    On est à l’opposée de la neurasthénie de The xx, par exemple^^.

    Un disque à écouter à fond les manettes, quitte à provoquer le rugissement de vos voisins. De toute façon, vous ne les entendrez pas !

    Et un groupe à découvrir sur scène, à n’en pas douter, histoire de prendre un bon bain de chaleureux décibels.

    http://www.thejoyformidable.com/

  • The Cure - Fire in Cairo

    Un parallèle entre un événement mondial et une chanson de mon groupe préféré ? Je ne résiste pas à la tentation d'en parler !

    C’est fascinant  les échos que cette chanson de The Cure, sortie en 1979 sur le premier album du groupe Three Imaginary Boys, peut trouver dans l'actualité !

    Comme quoi Robert Smith est vraiment génial, pour ceux qui en doutait encore ^^

     Et ça change des mal-comprenants qui avaient interprété de travers la chanson Killing an Arab, inspirée par L’Etranger de Camus et sortie à la même époque !

    La version proposée ici est celle enregistrée lors d’une John Peel Session en 1978.

     

     

    Slowly fading blue
    The eastern hollows catch
    The dying sun
    Night-time follows
    Silence and black
    Mirror pool mirrors
    The lonely place
    Where I meet you

    See your head
    In the fading light
    And through the dark
    Your eyes shine bright

    And burn
    Like fire
    Burn like fire in Cairo
    Burn like fire
    Burn like fire in Cairo

    Shifting crimson veil
    Silken hips slide
    Under my hand
    Swollen lips whisper
    My name
    And I yearn
    You take me in your arms
    And start to burn

    F.I.R.E.I.N.C.A.I.R.O.
    F.I.R.E.I.N.C.A.I.R.O.
    F.I.R.E.I.N.C.A.I.R.O.
    Then the heat disappears
    And the mirage
    Fades away

    F.I.R.E.I.N.C.A.I.R.O.
    F.I.R.E.I.N.C.A.I.R.O.
    F.I.R.E.I.N.C.A.I.R.O.
    F.I.R.E.I.N.C.A.I.R.O.
    F.I.R.E.I.N.C.A.I.R.O.

    F.I.R.E.I.N.C.A.I.R.O.
    F.I.R.E.I.N.C.A.I.R.O.
    F.I.R.E.I.N.C.A.I.R.O.

    Burn like a fire in Cairo
    Burn like a
    Fire
    Blaze like a fire in Cairo
    Blaze like a
    Fire
    Flare
    Burn like fire
    Burn like
    Fire in Cairo

    (Robert Smith)

    Je souhaite que les espoirs suscités ne soient pas un mirage...

  • Indochine au Bikini, Ramonville-Saint-Agne - 31/01/2011

    indochine-meteor-club-tour.jpg

    Chaude ambiance hier soir au Bikini de Ramonville-Saint-Agne-près-de-Toulouse ! Indochine y donnait le dernier concert du  Meteor Club Tour. Comme un contrepied au show du Stade de France du 26 juin et dont le DVD et le CD live viennent tout juste de sortir, cette mini tournée de six dates dans de petites salles est un parfait épilogue intimiste de la tournée débutée en 2009.

    Nicola et sa bande indochinoise aiment la région apparemment. C’est la troisième fois qu’ils jouent à Toulouse en un peu plus d’un an. Le 18 octobre 2009 au Zénith (j’y étais), le 30 mars 2010 au même endroit (j’y étais pas) et hier au Bikini, la jolie petite salle deux pièces avec du monde au balcon et un bas rempli comme il faut, les indoboyz ne pouvaient que succomber !

    Indochine nous a gâtés avec une setlist de 26 morceaux qui s’ouvre par un Electrastar en version acoustique. Une entame en douceur, suivie par une invitation à la Dancetaria puis le groupe propose déjà un Gang Bang bien senti. Aucun doute, la jolie petite toulousaine en Bikini à eu de l’effet sur le sextet. On arrive à peine au quatrième morceau que par l’entremise de la chanson d’Eli et Jacno, Nicola déclare Je t’aime tant. C’est chaud !

    On continue avec Junior Song, Little Dolls, Un ange à ma table, Le Lac, quatre titres vitaminés de la République des Meteors, des météores, Indochine ? Non, une véritable constellation !

    Un détour par Le Manoir avant de monter Sur les toits du monde et Nico nous raconte Un jour dans notre vie, une des plus belles chansons d’Indochine, en version piano-voix ; l’heure est aux confidences.

    Suivent L World, Alice et June, Popstitute et le medley Club Meteor.

    Premier rappel : Insatiable, le groupe réclame un Baiser puis Trois nuits par semaine, mais à la fin du morceau c’est la salle qui n’en a pas assez et continue de chanter les paroles, elle est bouillante la toulousaine en Bikini, du coup le groupe remet le couvert avec un bout de la même chanson !

    Et si on discutait un peu, histoire de faire davantage connaissance ? Ambiance acoustique, et engagée : Mexicane Syndicate, « C’est cette chanson que les Enfoirés auraient dû choisir » dixit Nicola, du coup il la joue un poil trop vite^^.

    Et si on évoquait de bons vieux souvenirs ? Monte Cristo.

    Et si on se souvenait ? She Night.

    Toujours en acoustique, le groupe chante Bye Bye Valentine, ah bon, bye bye ? Ca va se finir comme ça ? Mais non, Nicolas interprète ensuite, seul à la guitare, Juste toi et moi. Ah, voilà ! Il voulait se garder la jolie toulousaine pour lui tout seul, le bougre !

    Second rappel : le groupe nous offre l’incontournable L’Aventurier, dans une version à rallonge, que la salle fera reprendre au combo, comme Trois nuits par semaine, puis c’est Le Dernier jour qui arrive et  Pink Water. Une histoire à l’eau de rose tout ça ? Hmm, j’en doute…

    Dernier rappel : Dunkerque, belle surprise. Et c’est avec ce Dunkerque toulousain qu’Indochine termine le concert, rassemblant définitivement Nord et Sud dans sa république des meteors. Nicola président ! Haut et bas sens-dessus-dessous, la jolie toulousaine est comblée. Putain, c’était bien !   

  • Lilly Wood and The Prick - Invincible Friends

    lilly-wood-and-the-prick.jpg

    Lilly Wood and The Prick : un nom qui m’a intrigué. Lilly Wood évoque un nom de fée, et tout ce qui va avec: les contes, l’enfance… The Prick, qu’on peut traduire par « le petit con », fait nettement contraste !

    Et des contrastes, il y en a dans « Invincible Friends », le premier album de ce groupe. De la folk et de la pop mêlée à de l’électro, un côté naïf, simple et en même temps une maîtrise étonnante dans un premier album, avec des compositions impeccables et une voix superbe, celle de la fée Lilly Wood.

    Bref, un vrai coup de cœur !

    Cachée sous le déguisement de la fée se trouve la jolie Nili, quant à son complice au pseudo on ne peut plus décalé, il se prénomme Benjamin.

     Le duo est français et écrit des textes en anglais qui conviennent sûrement mieux à leur musique, il place la barre très haut avec cet album (nul doute que le second album sera attendu au tournant) et donne envie de courir voir le groupe sur scène, ce que je ferai sans doute…