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Musique - Page 8

  • The Cure, 15-11-1987, Toulouse, Palais des sports

    the-cure-15-11-1987-toulouse.jpg


    Aujourd'hui cela fait 25 ans que j'ai vu pour la première fois sur scène The Cure, mon groupe fétiche. C'était au Palais des sports de Toulouse.
    Ce concert exceptionnel valait bien un billet sur ce blog pour l'occasion :)
    J'avais conservé un article paru dans la presse régionale (la Dépêche du Midi) qui résume parfaitement l'ambiance magique et surchauffée ^^.

    the-cure-toulouse-1987.jpg

    (cliquer pour agrandir)

    La set-list:

    Intro : Eyemou

    the kiss
    torture
    all i want
    a japanese dream
    catch
    just like heaven
    hot hot hot !!!
    if only tonight we could sleep
    like cockatoos
    the walk
    inbetween days
    how beautiful you are
    the perfect girl
    the snakepit
    a forest
    fight

    Rappel 1:
    close to me
    let's go to bed

    Rappel 2:
    one more time
    charlotte sometimes
    shiver and shake

    Rappel 3:
    three imaginary boys
    primary
    boys don't cry
    why can't i be you ?

    Inoubliable !
  • EP en automne, album... après la fin du monde

    Manifestement le format EP (Extended Play), autrement (autrefois ?) appelé maxi, est très prisé en ce moment.
    Petite sélection perso de trois d’entre eux sortis ce mois-ci :

    tomorrows-world-so-long-my-love.jpg


    Tout d’abord, Tomorrow’s World. Le groupe est nouveau, pas les membres qui le composent, à savoir 50% du groupe Air, incarné par Jean-Benoît Dunckel, et la très jolie Lou Hayter, 25% des New Young Pony Club, ce qui réussit à donner 100% d’électro.
    Le maxi « So Long My Love » s’étend sur trois plages : deux fois le même titre éponyme dans deux versions et une autre chanson intitulée « Inside ». Lou est au chant, comme dans son autre projet parallèle The New Sins, et je me dis qu’elle devrait partager le poste de lead singeuse avec Tahita Bulmer au sein des NYPC.
    Le duo a composé une flopée de titres qui devraient se retrouver sur un album prochainement.

    placebo-b-3.jpg


    Le format EP a été choisi par Placebo pour son retour. « B3 » propose cinq titres et annonce un album prévu pour mars 2013. Sur les cinq morceaux, seule la chanson titre devrait y figurer.
    Bien que de bonne facture, notamment « I Know Where You Live », ces cinq chansons me laissent un peu sur ma faim. Les textes de Brian Molko sont très bons mais musicalement ça sonne comme du déjà entendu chez le trio.
    Plus que quelques mois à patienter pour savoir si le groupe à vraiment du neuf a nous proposer avec le successeur de « Battle for the Sun ».

    the-joy-formidable-cholla.jpg


    Le power trio gallois The Joy Formidable nous revient avec « Cholla », EP de quatre titres. La chanson éponyme en deux versions, l’une pêchue, l’autre acoustique, et deux autres dont « Wolf’s Law » qui commence tout doucement avant de prendre un envol supersonique. « Wolf’s Law » c’est aussi le titre du prochain album, à paraître en janvier.
    Après l’enthousiasmant « The Big Roar » sorti en 2011, ça promet !

  • Eiffel - Foule monstre

    eiffel-foule-monstre.jpgL’album que j’attendais le plus cette année, « Foule Monstre » d’Eiffel, est une réussite totale. Le groupe tient là son disque le plus abouti.
    Les titres dévoilés lors de la pré-tournée, en mai, laissaient augurer du meilleur.

    Quelques trafics électroniques se métissent au rock d’Eiffel, ils ne sont pas là pour faire joli mais servent réellement les morceaux, rien de surfait, idem pour les cordes et les cuivres.
    Chants façon hip-hop, croisés avec l’ami Bertrand Cantat, et chœurs de riot girls sur l’un des morceaux de bravoure du disque, « Lust For Power » qui est très proche de « Je m’en irai toujours », chanson figurant sur l’album solo de Romain Humeau, « L’Eternité de l’instant ».
    Titres héroïques de plus de 7 minutes avec, d’une part, « Chaos of Myself » chanté en compagnie de Phoebe Killdeer, avec final en envolée de guitares, et d’autre part « Chanson trouée » qui avait déjà fait tilt dans mes oreilles au concert à la Dynamo.
    Rythmique qui donne furieusement envie de pogoter sur « Frères ennemis ». Sensualité des textes de « Venus from Passiflore » et « Puerta del angel » avec refrain chanté en espagnol sur cette dernière, si, si !
    D’ailleurs au niveau des textes, c’est du pur régal. Romain est au sommet de son art. Double sens, calembours, poésie surréaliste, on est servis.
    Quant à la plus belle chanson d’Eiffel, elle figure sur cet album : « Milliardaire » évoque des moments passés auprès d’un être cher disparu.

    Que des raisons de se réjouir, y compris du packaging de l’objet que l’auditeur tient entre les mains. L’édition digipack présente une fresque qui se déploie en trois parties, réalisée par le collectif le Chakipu, qui n’est pas sans rappeler le travail de Jamie Hewlett de Gorillaz. Les textes de Romain sont bien sûr présents dans le livret, bien lisibles, sans loupe ni microscope.
    « Foule monstre » est également disponible en version vinyle, double album, avec le mastering adéquat, pour ravir davantage les yeux et les oreilles.

    iTunes propose un titre supplémentaire, « La nuit tague » et Romain a laissé entendre qu’un autre morceau, « Tu as la montre, moi j’ai le temps » serait disponible vers Noel. En téléchargement gratuit ? On pari ?^^

    Allez, on se remet « Place de mon cœur », une fois de plus…


  • Of Monsters and Men - My Head is an Animal

    of-monsters-and-men-my-head-is-an-animal.jpgIslande, île fantastique à plus d’un titre, où les habitants ont envoyé les bandits banquiers en prison et mis en place une assemblée constituante, où croiser un chevaucheur de baleine ou un dresseur de dragon parait envisageable, où les elfes jouent au scrabble avec des runes et font des scores canons à quatre chiffres et où ils jouent parfois une musique entre feu et glace. Musique que des groupes comme les Sugarcubes, dont s’est échappée Bjork, ou Sigur Ros ont su faire connaître au commun des mortels vivant en dehors de l’île. Aujourd’hui il faut ajouter Of Monsters and Men.

    Derrière ce nom dérivé d’un des plus célèbres romans de Steinbeck, se cachent six musiciens : Brynjar, Arnar, Kristjan, Arni, Ragnar et la jolie Nanna. Ces deux derniers se partageant le chant sur le premier album du groupe, « My Head is an Animal ».

    Et c’est un album hautement réjouissant, anti déprime absolu. En effet, la musique pop-rock folk des Islandais est entrainante, mélodieuse, et donne irrésistiblement envie de reprendre les nombreux « Wohaa !» et autres « Hey ! » qui émaillent les chansons. Epiques, à l’image du clip de « Little Talks », les morceaux s’ornent d’un brin de crépuscule tout islandais, liseré de mélancolie qui rehausse l’ambiance chaleureuse globale.
    Une belle découverte.

    "Hey!"