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Musique - Page 17

  • The Bastard Fairies - The Jesus Song and Other Stocking Fillers

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    Alléluia ! Inspirés par les fêtes de noël, les Bastard Fairies reviennent avec un nouvel EP en téléchargement.

    Et un noël revisité par le duo, ça ne peut être que succulent !

    The Jesus Song, en chanson vedette, façon country music, est l'antithèse absolue de Il est né le divin enfant. Le second titre, I Find a Vein, est une ballade acoustique. Belle surprise avec le morceau suivant, The Road to Nowhere, reprise très réussie des Talking Heads. Le dernier titre est une version live de A case Against Love, dont la version studio figure sur l’album Memento Mori.

    Un chouette cadeau à glisser sous le sapin à moitié mort décoré de crucifix renversés^^

    Disponible en téléchargement via le site officiel pour moins de 2 euros, je n’ai pas hésité.

    Il est intéressant de noter que la plupart des acheteurs donnent un peu plus que le prix de vente. En effet, selon la newsletter du groupe, alors que le téléchargement est proposé à 2,32 $, les gens achètent cet EP en laissant en moyenne 4,35 $.

    Et il ne s’agit pas d’un « effet noël » puisque cela s’était déjà produit avec des titres en téléchargement gratuit proposés par le duo. Un bon nombre d’acquéreurs avait préféré donner quelque chose.

    Peut-être bien que les majors ogresses, qui n’ont pas sous leur férule les Bastard Fairies, devraient en prendre de la graine plutôt que se lamenter sur l’industrie de la musique et brandir des bâtons en forme de loi Hadopi. 

  • Mylène Farmer - Bleu noir

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    Il faut bien avouer que Point de suture, le précédent album de Mylène Farmer n’était pas resté longtemps dans ma platine.

    Passé l’attrait de la nouveauté de l’objet, je m’étais rendu compte que justement, il n’y avait rien de neuf dans cet album. Beaucoup de titres semblaient sorti du moule qui avait servi à d’anciennes chansons ( Appelle mon numéroCalifornia, C’est dans l’airDésenchantée + Je t’aime mélancolie, Looking for my NameNobody Knows … ).

    Le tandem Farmer/Boutonnat commençait à tourner en rond, fallait que ça bouge  (pour presque paraphraser Mylène dans Dégénération).

    Et bouger, ça a. Exit Laurent Boutonnat pour les musiques du nouvel album Bleu Noir , Mylène invite du monde : RedOne, Moby et le groupe Archive, par ordre d’apparition.

    Le premier, producteur notamment de la reine de la dance en toc et des robes en steaks, Lady Gaga, également compositeur de ses principaux tubes, offre à Mylène deux titres, Oui mais…non, déjà sorti en single, et Lonely Lisa. Deux titres que je n’aime pas du tout et qui, hormis les paroles, n’auraient absolument pas dépareillés dans le répertoire de la Lady susdite.

    Moby n’est pas venu les mains vides, apportant sept chansons, dont deux fois la même (deux versions, l’une en anglais, l’autre en français, du titre Inséparables). On reconnaît immédiatement son style, électro pop mélodique et mélancolique.

    Darius Keeler d’Archive compose trois morceaux, et là encore, on reconnaît immédiatement le style trip hop planant du groupe.

    Exceptées les chansons de RedOne qui font taches, les compositions sont bonnes, voire très bonnes (Leila, Diabolique mon ange, Bleu noir, Inseparables, N’aie plus d’amertume), mais il manque une certaine alchimie. J'ai l'impression d'écouter Mylène chantant du Moby ou du Archive plutôt qu'un album composé par Moby et Archive POUR Mylène. Le mélange entre les styles qui aurait donné quelque chose de vraiment inédit ne se fait pas.

    Ca change certes de Boutonnat, mais la patte de Moby et des autres n'est pas assez nuancée, contrairement à ce que suggère le titre du disque.

    Bleu noir : un mélange de couleurs, d’écritures. C’est plutôt Bleu / Noir, les éléments sont bien présents mais ne se fondent pas.

    Les musiques de Moby, Archive et RedOne  d’un côté, les textes et la voix frêle de Mylène de l’autre. Si on retire ces derniers, les compositions pourraient figurer sans problème sur un album des premiers.

    Les morceaux qui donnent le mieux l’impression d’amalgame sont les deux où Mylène chante en anglais, dont Inseparables  écrit  et composé par Moby. Mais en abandonnant ainsi ses textes en français au profit d’une plume anglo-saxonne, Mylène y perd de son identité, se fondant dans l’univers de Moby (Moby featuring Mylène Farmer), alors que ça devrait être l’inverse.

    Le plus drôle, c’est que cette chanson est une de mes préférées !

    Alors faut-il regretter la dissociation du duo Farmer/Boutonnat ?  (N’aies pas de regrets… chantait Mylène il y a quelques temps déjà)

    Non...

    A condition d’aimer Moby, Archive (c’est mon cas) et RedOne (zut, raté).

     

    L'album est disponible en téléchargement légal depuis aujourd'hui. Sortie du CD le 6 décembre.

  • Wilko Johnson - Le Florida, Agen, 18/11/2010

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    Wilko m’a flingué avec sa Stratocaster rouge et noire !

    C’était hier, à Agen au Florida. Le légendaire Wilko Johnson, guitariste originel de Dr. Feelgood, passait mitrailler le public dans la capitale du pruneau ; autant dire que ce n’était pas un maigre événement !

    Epaulé par le bassiste Norman Watt-Roy et le batteur Dylan Howe, Wilko a enchaîné pendant environ 1 heure et quart les morceaux de son répertoire et les classiques de Dr. Feelgood comme Sneaking Suspicion, Don’t Let Your Daddy Know, Roxette, Back in the Night, She Does it Right … un petit Wooly Bully de derrière les fagots, un Bye Bye Johnny en rappel, variante « Feelgoodienne » de Johnny B Goode.

    Aucun temps morts, le Wilko show est nickel : les fameux déplacements d’avant en arrière (Wilko a-t-il inventé le mouvement alternatif dans le rock ?^^), les yeux exorbités, la guitare pointée vers le public comme une mitrailleuse… 

    Le public, clairsemé mais chaleureux se régale.

    Vidéo : Wilko lors de son passage à Paris en 2010

    En guise de première partie était projeté le film Oil City Confidential de Julien Temple qui retrace l’histoire de Dr. Feelgood, un excellent documentaire avec les témoignages des anciens membres du groupe et de leur entourage, ainsi que ceux de Joe Strummer, Alison Moyet ou Glen Matlock. Le film ne se contente pas d’aligner les témoignages et les extraits de concerts, il y a une vraie mise en scène. Un doc essentiel sur le bon Dr. Feelgood et sur le rock.

    Hier à Agen, c’était le genre de soirée idéale.

    http://www.wilkojohnson.org/

  • Eiffel - Le Bikini, Ramonville, 16/11/2010

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    Un an après le concert au Café Rex (excellent concert mais salle inadaptée), voici Romain Humeau, son âme sœur Estelle et les deux Nicolas de retour du côté de Toulouse.

    Plus précisément au Baïkaïnaï , comme le prononce Romain, à Ramonville juste à côté de la ville rose.

    Et ce fut une nouvelle fois un superbe concert, dans une salle ad hoc cette fois.

    Comme toujours, généreux, plein d’énergie (parfois trop, une corde de la guitare de Nico rend l’âme dès le deuxième morceau joué^^), proche du public (Romain descend dans la fosse et fait s’asseoir tout le monde par terre sur « Hype » pendant le rappel !),  le groupe en grande forme a proposé une set list très proche du concert au Café Rex, un peu plus fournie pendant le rappel.

    S’il n’y a eu aucune baisse de régime du côté du quatuor, le public a par contre eu quelques coups de mou, sur « A tout moment la rue » en particulier. Pourquoi, je ne sais pas,  y’a des jours comme ça ^^, et comme bien sûr je faisais partie du public, je m’auto flagelle donc entre ces lignes (Aieuu !), mais on s’est bien rattrapés en acclamant triomphalement le groupe à la fin du show qui s’est terminé avec le magnifique « Je voudrais pas crever » de Boris Vian.

     

    La première partie m’a permis de découvrir Brune, une charmante chanteuse non blonde et très sympathique, accompagnée de deux musiciens. Pop, rock, un soupçon d’électro, des textes où il est questions des ex, de ruptures et de cheveux blancs. Sympa, mais sans plus.

     

    Eiffel est un groupe à voir absolument sur scène. Si vous ne l’avez jamais vu, n’hésitez pas à aller l’applaudir s’il passe près de chez vous. Le quatuor joue dans des petites salles, dans des coins souvent oubliés par les poids lourds de la musique, ayez l’œil, et les oreilles aux aguets.

    http://www.eiffelnews.com/