- Il est temps de se recentrer sur des choses intéressantes ici.
- Ouais c’est vrai, une pub et un sujet sur Renée la taupe, franchement ce blog part à vélo !
- Du moment que c’est pas à vau-l’eau. Retour aux choses essentielles : la musique par exemple. Quelque chose de primordial, qui remue les tripes : du rock !
Nick Cave est de retour en Grinderman. Et je le préfère comme ça qu’en version accompagné avec les Bad Seeds, même si les trois musiciens qui l’accompagnent ici font aussi partie des Bad Seeds. Avec Grinderman, Nick Cave laisse son piano au grenier (Cave, grenier, c’est fascinant les mots!) et se lâche sur la guitare, électrique de préférence.
A l’exception d’une ballade « What I Know », et d’une envolée presque pop, « Palaces of Montezuma », cet album simplement intitulé Grinderman 2 est du rock brut furieusement plongé dans du blues bouillant.
Rock, blues, un retour aux fondamentaux.
Encore meilleur que le premier essai Grindermanesque, trois ans plus tôt, qui mettait déjà une claque dans la gueule, cet album est un vrai bijou, et surtout il est habité, vivant. Avec Grinderman, Nick Cave a trouvé une vraie source régénératrice.
En plus Grinderman nous gratifie d’un clip génialement grotesque (C’est pas un oxymore, ça ?)