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Musique - Page 22

  • Anneke Van Giersbergen & Agua de Annique - In Your Room

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    L’année 2009 aura été prolifique pour Anneke Van Giersbergen. Un peu trop peut-être…

    Après la sortie du faux second album, « Pure Air », uniquement composé de reprise en version acoustique, qui  m’avait laissé sur ma faim et dans les bras de Morphée à la fin de son écoute (voir ma note), la belle batave à sorti à l’automne un album live acoustique très sympathique, et très dépouillé aussi, en compagnie de Danny Cavanagh (chanteur d’Anathema) intitulé « In Parallel », avec notamment une jolie reprise de « Teardrop » de Massive Attack.

    Et voici donc le véritable deuxième album de la chanteuse accompagnée de son groupe Agua de Annique : « In Your Room ».

    J’aurai dû me méfier en voyant la pochette franchement ridicule. Car c’est une catastrophe, Thérèse !

    Oui, carrément.

    C’est un album surprenant, mais pas dans le bon sens. Ce qui m’a surpris, c’est la nullité des chansons ! Nulles, dans le sens où il ne se passe absolument rien quand on les écoute. Résolument pop rock (mais là n’est pas le problème, j’aime le pop rock), les titres sont totalement insignifiants (à part la ballade « Home Again »). Même Pascal Obispo fait mieux c’est dire, et la production est aussi lisse que le crâne du chanteur précité.

    Je me demande avec inquiétude comment Anneke a pu commettre un tel disque. Sa voix, qui reste aussi belle, ne suffit pas à elle seule pour sauver les meubles.

    S’est elle dispersée dans de trop nombreuses collaborations musicales au point d’y perdre son inspiration ? Elle a chanté récemment avec Moonspell, Ayreon, Within Temptation, Devin Towsend... Et depuis son départ de The Gathering en 2006, Anneke a sorti quatre disques alors que ses anciens compagnons avec sa remplaçante au chant ont pris le temps d'en sortir un seul, le très bon « The West Pole » au début de l’année.

    Anneke présente « In Your Room » comme étant le disque qui lui ressemble le plus. J’ai quand même du mal à la croire…

    La déception musicale de l’année.

  • Phildel - Tales From the Moonsea

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    Sorti tout à la fin du mois de novembre, voici « Tales From the Moonsea », le deuxième maxi de Phildel, disponible via son Myspace.

    Le CD est envoyé dédicacé si on le souhaite, emballé dans un joli papier noir orné d’une petite licorne argentée et accompagné d’un mot de l’artiste sur une carte :)

    « Tales From the Moonsea » est plus homogène que le précédent maxi, « The Cut-Throat EP », il propose six nouveaux titres enchanteurs : "Beside You", "Storm Song", "Moonsea", "Raining Colour", "The Dream"  et "Shark’s Fin". On se laisse charmer sans résistance par la voix de Phildel et les arrangements de cordes, percussions et nappes synthétiques. Un style musical à rapprocher de celui de Kate Bush, Enya ou Tori Amos. On a vu pire comme filiation ;)

     

  • Charlie Crow - Roger O'Donnell - Erin Lang

     

    Ambiance électro-jazz avec Charlie Crow, projet formé par Roger O’Donnell (ex clavier de The Cure) et la chanteuse canadienne Erin Lang (ici à la trompette).

    Le duo a sorti un maxi disponible via le site officiel de Roger.

     

     

    O’Donnell et Erin Lang collaborent depuis un moment déjà, comme sur le dernier album solo du claviériste, « Songs From the Silver Box », sorti au début de l’année, dont est extrait « Tiny Pieces of You ». Ambiance électronique minimaliste avec le doux murmure de Erin.

     

     

    http://www.myspace.com/rogerodonnell

     

    http://www.myspace.com/erinlang

  • Eiffel au Café Rex, Toulouse - 25/11/09

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    Mardi 25 novembre Eiffel était en concert au Café Rex à Toulouse.

    Excellent show du groupe devant un public relativement sage. Celà dit, l’exigüité de la salle combinée à la densité importante de l’assistance explique aisément le côté quelque peu statique du public (difficile même de lever les mains pour applaudir sans prendre involontairement sous le bras celui de son voisin immédiat :p), auquel il faut ajouter l’absence d’estrade sur la « scène » et la configuration de la salle, plus longue que large, contraignant les derniers arrivants à tenter d’allonger leur cou façon girafe pour y voir quelque chose.

    Tout ça pour dire que le Café Rex, où je mettais les pieds pour la première fois, qui doit certainement être un lieu très sympa pour passer une soirée en discothèque ou boire un verre, n’est pas l’endroit idéal pour assister à un concert de rock, surtout s’il affiche complet.

    Le son était bon cependant, et c’est « ensardiné » dans cette foule toulousaine et ne voyant au mieux que le buste et la tête des quatre musiciens d’Eiffel, que j’ai pu apprécier le concert.

    Car j’ai adoré ! Eiffel est un des meilleurs groupes à l’heure actuelle, c’est une certitude. Chaleureux et généreux sur scène, manifestement heureux de jouer devant un public, d’être là. Ils n’ont pas besoin de dire « on est ravis d’être ici ce soir », ça se voit dès leur entrée en scène.

    Romain Humeau, en plus d’être un musicien complet (il sait jouer de toute une ribambelle d’instruments), un compositeur et un auteur doué, est un interprète époustouflant, il y a du Brel chez lui, c’est indéniable.

    Ce soir là à Toulouse, Romain, sa femme Estelle et les deux Nicolas offraient de superbes interprétations d’une bonne partie des titres du dernier album (mentions spéciales pour « Sous ton aile », « Ma blonde », « Minouche », « Je m’obstine ») sans oublier les précédents, avec notamment « Saoul », « Il pleut des cordes », un énormissime « Bigger than the Biggest » qui vire au psychédélique, « Tu vois loin », « Sombre » , un « Hype » hypnotique pendant le rappel, et pour finir l’adaptation du poème de Boris Vian « Je voudrais pas crever », qui donne des frissons de bonheur et qui justifierait à elle seule la venue à ce concert !

    A la fin, le public avait oublié depuis belle lurette qu’il se trouvait dans le lieu à plus forte concentration humaine et transpirante de la Ville Rose et en redemandait. Mais Eiffel avait tout donné, Romain était vidé, les lumières se sont rallumées.

    Et le Café Rex retrouvait soudainement une densité moins proche de la fusion nucléaire…

    Eiffel repassera très certainement dans le coin. Commencée il y a un mois, ce début de tournée est en fait un « tour de chauffe ». Le groupe a l’intention de tourner jusqu’en 2011 ! Et certainement dans des salles plus importantes. Je les verrai bien au Bikini moi :-))

    En première partie (oui, j’en parle à la fin, pour la mettre en évidence ;)) se produisait Molly, non pas en groupe et en version rock, mais en solo et en acoustique.

    Molly, ou plutôt Laurence toute seule à la guitare, a interprété de sa douce voix ses chansons aux textes toujours empreints de sensualité.

    Exercice difficile que de chanter ainsi toute seule en s’accompagnant simplement à la guitare des chansons que la majorité de l’assistance ne connaît pas. J’ai trouvé que Molly s’en sortait très bien, même si j’avoue que j’aurais préféré la voir jouer en version électrique et plus rock. On a d’ailleurs eu un petit aperçu quand Nikko, le guitariste d’Eiffel, est venu l’accompagner le temps d’une chanson.

    Crédit photo: Richard Dumas