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nasa

  • Curiosity sur Mars et les Nuits des étoiles

    Lundi matin, le robot Curiosity est arrivé sur Mars. Il rejoint à la surface de la planète rouge son petit « cousin » Opportunity qui, lui, crapahute sur le sol martien depuis janvier 2004, un record.
    La relève est donc assurée pour l’exploration in situ, la durée minimale de la mission de Curiosity étant de deux ans. Mais vu les capacités de l’engin, le record d’Opportunity est largement à sa portée.
    Bel exploit de la NASA avec l’atterrissage du robot sur Mars, qui m’a fait penser à une mission des « Sentinelles de l’air », « Thunderbirds » en vo, la fameuse série tv britannique ;)
    Et sens du timing redoutable, puisque Mars Reconnaissance Orbiter, l’une des trois sondes en service en orbite autour de Mars (avec Mars Odyssey et Mars Express de l’agence spatiale européenne), passait juste à la verticale de Curiosity au moment où il arrivait, prenant ce cliché phénoménal de la capsule freinée par son parachute.

    curiosity-parachute.jpg


    Autre superbe cliché : une soucoupe volante dans le ciel martien, envoyée par les Terriens !

    curiosity-bouclier-thermique.jpg


    En fait le bouclier thermique de la capsule, largué lors des manœuvres d’atterrissage et filmé par une caméra de Curiosity.

    Curiosity est certainement le meilleur nom donné à une mission d’exploration du système solaire. Et c’est une gamine de 12 ans qui l’a trouvé, suite à un concours organisé par la NASA pour baptiser la mission d’un nom plus sexy que le très officiel Mars Science Laboratory.
    En effet quel meilleur moteur que la curiosité pour faire des découvertes ? Pas la curiosité de bas étage, qui a tué le chat selon l’expression anglo-saxonne « Curiosity killed the cat », équivalent de « la curiosité est un vilain défaut », mais celle qui permet de transformer les points d’interrogation en points d’exclamation par exemple ;)
    http://www.nasa.gov/mission_pages/msl/index.html


    Et pour maintenir votre curiosité bien éveillée, ce weekend c’est les fameuses Nuits des étoiles :

    nuits-des-etoiles-2012.jpg


    http://www.afanet.fr ou http://nuitsdesetoiles.fr/

  • Atlantis : le dernier vol de la navette

     La navette Atlantis s’est posée le 21 juillet en Floride, concluant tout un chapitre de l’histoire de l’astronautique. En effet ce vol était le dernier d’une navette de la NASA, trente ans après celui de Columbia.

    navette-atlantis.jpg

    Photo: NASA

    La première « Incarnation des avions spatiaux rêvés par Vau Braun dans les années 60 » comme l’écrit Stephen Baxter dans son roman Titan, c’est Enterprise, construite en 1975 et nommée en référence au fameux vaisseau de Star Trek suite aux milliers de lettres de fans de la série reçues par l’agence spatiale américaine.

    Enterprise n’a servie qu’aux vols d’essais et n’est jamais allée dans l’espace. C’est Columbia qui s’envolera vers l’ultime frontière pour la première fois le 12 avril 1981.

    Il y eut ensuite Challenger (premier vol en 1983), Discovery (1984), Atlantis (1985). Il y eut des drames avec la destruction de Challenger au décollage en janvier 1986, et celle de Columbia lors de son retour sur Terre en février 2003. Endeavour sera construite pour remplacer Challenger et débute ses vols spatiaux en 1992.

    Et il y eut surtout de belles réussites comme une grande partie de l’assemblage de l’ISS (la station spatiale internationale), le lancement de la sonde Galileo qui explora le système de Jupiter, ou la mise sur orbite du célèbre télescope spatial Hubble en 1990 et sa maintenance.

    Jugé trop couteux, bien que représentant une broutille comparé au budget de… au hasard, la défense ^^, c’est ce sacré George W. Bush qui décide de mettre fin au programme en 2004.

    Au moins, il aura existé. Le projet européen de l’avion spatial Hermès est mort dans l’œuf, quant au programme de la Russie, période soviétique, il aura permis la construction de la navette Bourane, qui n’aura volé dans l’espace qu’une seule fois. Une seconde navette ne fut jamais achevée.

    Vers ce lien, une chouette mosaïque des 135 missions des navettes de la NASA.  

     

  • Sur les rivages de l'océan cosmique

    tracy-caldwell-dyson-iss.jpg

    Photo : NASA-Expedition 24

    Il ne s’agit pas d’une photo d’un nouveau film de SF, même si l’intérieur rappelle la cabine de pilotage du Faucon Millenium^^

    Cette photo extraordinaire a été prise dans le module Cupola, la coupole d’observation de l’ISS (la station spatiale internationale). Elle montre l’astronaute Tracy Caldwell Dyson observant notre planète. Entre le bleu du ciel et des océans de la Terre et le noir profond de l'océan cosmique...

  • Hartley, noyau à vif

    Hier, la sonde de la NASA Epoxi (anciennement Deep Impact) s’est approchée à 700 kms de la comète Hartley 2, offrant des images époustouflantes du noyau de l’astre.

    Si mes observations aux jumelles de la comète m’ont laissé sur ma faim, les photos de la sonde américaine ne manquent pas de m’émerveiller. A 700 kms d’un noyau cométaire actif, elle était aux premières loges !

    noyau-comete-hartley-2.jpg

    Des détails sur le site du CNES : http://image-cnes.fr/1-loeil-du-satellite/spectaculaire-survol-de-la-comete-hartley-2/

     

    Ce n’est pas la première fois qu’une rencontre entre une comète et une sonde se produit. Je ne résiste pas à la tentation de faire un petit récapitulatif.

    « A tout seigneur tout honneur » pourrait-on dire, la première comète à recevoir la visite d’émissaires électroniques et mécaniques de la Terre est la plus célèbre d’entre elles, la comète de Halley, lors de son dernier passage près de chez nous en 1986.

    Pas moins de six sondes sont envoyées pour l’étudier de près, deux soviétiques, les jumelles Véga 1 et 2, deux japonaises, Sakigake et Suisei, une américaine, ICE (International Cometary Explorer) et l’européenne Giotto. C’est cette dernière qui fournira les meilleures images du noyau en s’en approchant à 600 kms.

    noyau-comete-halley.gif

     

    Le 21 septembre 2001, la sonde de la NASA Deep Space 1 tire le portrait du noyau de la comète Borrelly à un peu moins de 2000 kms de distance.

     

    noyau-comete-borrelly.jpg

    Le 2 janvier 2004, Stardust s’intéresse de près à Wild 2 (prononcer vild ) et collecte des particules dans la queue de la comète qui sont récupérées sur Terre en 2006.

     

    noyau-comete-wild-2.jpg

    Tempel 1 elle, a droit à la visite « musclée » de Deep Impact qui lui envoie un projectile le jour de la fête nationale américaine en 2005 afin d’éjecter de la matière contenue dans le noyau pour l’étudier.

    C’est cette même sonde, rebaptisée pour sa nouvelle mission, qui a été dirigée vers Hartley 2.

     

    noyau-comete-tempel-1.jpeg

    Prochaine rencontre en 2014, entre la comète Churyumov-Gerasimenko (Chury pour les intimes) et la sonde européenne Rosetta.

    Photos : Wikipédia, Nasa, Esa