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  • Chroniques Martiennes - Ray Bradbury

     

    La première fois que j’ai lu les « Chroniques Martiennes » je devais avoir 13 ans. Ce fut un émerveillement littéraire, un des livres qui a déclenché chez moi une vraie fringale de lecture ! Avant cet âge, je ne lisais quasiment pas de romans ou de nouvelles, même de Science Fiction, mais exclusivement des BD.

     

    « Il est bon de renouveler les sources d’émerveillement, dit le philosophe. Les voyages intersidéraux ont refait de nous des enfants » cite Bradbury au début du livre. Il faut croire que les « Chroniques Martiennes » ont été pour moi un de ses voyages intersidéraux à cette période, ma fusée interplanétaire ; et elle vole toujours très bien ;)

    Trois ans que je ne l’avais pas relu, autant dire une éternité !

    Publié en 1950 aux USA, et en 1954 en France dans la fameuse collection Présence du Futur dont il est par ailleurs le premier numéro, ce bijou à la particularité de tenir aussi bien du roman que du recueil de nouvelles. L’auteur à rassemblé des nouvelles écrites entre 1946 et 1950 dont l’action se déroule sur Mars, en révisant quelques unes, et écrit des inédites spécialement pour le livre, les classant ensuite chronologiquement. L’ensemble raconte une histoire, comme dans un roman, celle de la colonisation de Mars par les hommes de la Terre. En fait de colonisation, il s’agit d’une vraie invasion, et cette fois les envahisseurs sont les humains. Bradbury inverse le schéma très en vogue à cette époque des Terriens envahit par des extraterrestres belliqueux. Extraterrestres qui ne sont bien souvent que le symbole des soviétiques menaçant le  « monde libre ».

    Les Martiens de Bradbury n’ont rien à voir avec cette image, ils sont les derniers représentants d’une noble civilisation millénaire. Dans plusieurs de ces écrits Bradbury évoque souvent l’Egypte ancienne. Les sables de Mars et ceux d’Egypte sont étroitement liés chez l’auteur.

    L’écriture de Bradbury est évocatrice et poétique, sans termes pseudo scientifiques, ouvrant une nouvelle voie onirique à la Science Fiction. N’oublions pas l’ironie, toujours présente chez Bradbury.

    De plus, on trouve le futur roman «Fahrenheit 451» en germe dans les Chroniques Martiennes :

    « Tous les contes horribles et fantastiques(…) toutes les histoires d’anticipation ont été brûlées. »

    « Ils ont voté une loi (…) Ils ont commencé par censurer les albums satiriques, puis les romans policiers et bien entendu les films », dans la chronique intitulée « Usher II » superbe hommage à Edgar Poe en particulier et à la littérature et au cinéma fantastique en général.

     

    Une œuvre indispensable tout simplement.

     

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  • The Cure - Sleep When I'm Dead

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    Troisième single en trois mois avant l’album dont la sortie est finalement repoussée au 13 octobre (ah ! Les sadiques !:p)

    « Sleep When I’m Dead » démarre directement par son refrain avec des effets donnant une ambiance vaguement éthérée.

     

    "Sleep when I'm dead, you angels
    I'll sleep when I'm dead, I said"

    J’adore :)

    Puis le titre démarre vraiment, plus pop que rock, avec les guitares en retrait. Les versions live, visibles sur YouTube, les montrent plus tranchantes, tout comme la rythmique. La voix de Robert Smith est mise en avant en revanche, comme il est bien en forme, c’est parfait.

    « Down Under » en face B est un bon titre pop rock, plus aérien avec son petit riff répété.

    Moins incisif que « Freakshow », ce single reste du bon Cure privilégiant son côté pop. Ce dernier point va faire râler ceux qui veulent à tout prix leur coller l’étiquette de groupe de rock gothique qui doit absolument faire des trucs obscurs dans tous les sens du terme ; ben tant pis pour eux^^

     

    Notes précédentes :

    The Cure - Freakshow

    The Cure - The Only One

    The Cure - Les contrastes fascinants

     

  • Mylène Farmer - Dégénération, le clip

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    Suite de mon petit feuilleton estival avec Mylène Farmer comme héroïne!

    Aujourd’hui : Mylène provoque une partouze dans un laboratoire secret avec des scientifiques et des militaires !

    Oui, oui, c’est le résumé du clip de « Dégénération » réalisé par Bruno Aveillan, visible depuis aujourd’hui sur plusieurs sites :

     

    SFR Music

    TF1.fr

     

    Mylène incarne joliment une créature surnaturelle dotée de pouvoir magique et enfermée dans un laboratoire militaire secret, pour reprendre les infos dévoilées par le réalisateur dans la presse.  Le régime dictatorial qui dirige ce pays imaginaire aimerait l’utiliser à son profit…

    Mais Mylène, attachée sur une table, se libère et balance un fluide (glacial ?) mystérieux aux nombreuses personnes présentes,  qui sont prises du besoin manifestement irrépressible de faire des papouilles à leurs voisins, ou leurs voisines, et de se débarrasser illico de leurs vêtements ou de leurs uniformes…

    Y’a plein d’effets spéciaux, c’est filmé au ralenti, et  c’est plus rigolo qu’autre chose, avec un côté film de série B de Science Fiction. J’imagine le joyeux nanar que ça pourrait faire en long métrage, un truc forcément culte :p