Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Lilly Wood and The Prick - Invincible Friends

    lilly-wood-and-the-prick.jpg

    Lilly Wood and The Prick : un nom qui m’a intrigué. Lilly Wood évoque un nom de fée, et tout ce qui va avec: les contes, l’enfance… The Prick, qu’on peut traduire par « le petit con », fait nettement contraste !

    Et des contrastes, il y en a dans « Invincible Friends », le premier album de ce groupe. De la folk et de la pop mêlée à de l’électro, un côté naïf, simple et en même temps une maîtrise étonnante dans un premier album, avec des compositions impeccables et une voix superbe, celle de la fée Lilly Wood.

    Bref, un vrai coup de cœur !

    Cachée sous le déguisement de la fée se trouve la jolie Nili, quant à son complice au pseudo on ne peut plus décalé, il se prénomme Benjamin.

     Le duo est français et écrit des textes en anglais qui conviennent sûrement mieux à leur musique, il place la barre très haut avec cet album (nul doute que le second album sera attendu au tournant) et donne envie de courir voir le groupe sur scène, ce que je ferai sans doute…

     

  • The Bastard Fairies - The Jesus Song and Other Stocking Fillers

    the-bastard-fairies-the-jesus-song.jpg

    Alléluia ! Inspirés par les fêtes de noël, les Bastard Fairies reviennent avec un nouvel EP en téléchargement.

    Et un noël revisité par le duo, ça ne peut être que succulent !

    The Jesus Song, en chanson vedette, façon country music, est l'antithèse absolue de Il est né le divin enfant. Le second titre, I Find a Vein, est une ballade acoustique. Belle surprise avec le morceau suivant, The Road to Nowhere, reprise très réussie des Talking Heads. Le dernier titre est une version live de A case Against Love, dont la version studio figure sur l’album Memento Mori.

    Un chouette cadeau à glisser sous le sapin à moitié mort décoré de crucifix renversés^^

    Disponible en téléchargement via le site officiel pour moins de 2 euros, je n’ai pas hésité.

    Il est intéressant de noter que la plupart des acheteurs donnent un peu plus que le prix de vente. En effet, selon la newsletter du groupe, alors que le téléchargement est proposé à 2,32 $, les gens achètent cet EP en laissant en moyenne 4,35 $.

    Et il ne s’agit pas d’un « effet noël » puisque cela s’était déjà produit avec des titres en téléchargement gratuit proposés par le duo. Un bon nombre d’acquéreurs avait préféré donner quelque chose.

    Peut-être bien que les majors ogresses, qui n’ont pas sous leur férule les Bastard Fairies, devraient en prendre de la graine plutôt que se lamenter sur l’industrie de la musique et brandir des bâtons en forme de loi Hadopi. 

  • Nostalgie de la lumière de Patricio Guzman

    nostalgie-de-la-lumiere.jpg

    Synopsis : Au Chili, à trois mille mètres d'altitude, les astronomes venus du monde entier se rassemblent dans le désert d'Atacama pour observer les étoiles. Car la transparence du ciel est telle qu'elle permet de regarder jusqu'aux confins de l'univers. C'est aussi un lieu où la sécheresse du sol conserve intacts les restes humains : ceux des momies, des explorateurs et des mineurs. Mais aussi, les ossements des prisonniers politiques de la dictature. Tandis que les astronomes scrutent les galaxies les plus éloignées en quête d'une probable vie extraterrestre, au pied des observatoires, des femmes remuent les pierres, à la recherche de leurs parents disparus …

    Je suis bien content d’avoir pu voir Nostalgie de la lumière en salle. C’est un documentaire exceptionnel.

    Poétique malgré le sujet terrible qu’il traite. Génial dans son idée de mettre en liaison le travail des astronomes (plus ils regardent loin dans l’univers, plus ils regardent loin dans le passé), celui des archéologues (plus ils creusent, plus ils découvrent des vestiges anciens), et la quête incessante de ces femmes chiliennes qui cherchent les restes de leurs proches dans le désert, contre l’oubli, pour que leur pays regarde enfin son passé en face.

    Et belle réflexion de  Patricio Guzman qui est persuadé que la mémoire a une force de gravité, car elle nous attire irrésistiblement. Ceux qui ont de la mémoire peuvent vivre dans le fragile temps présent, ceux qui n’en ont pas ne vivent nulle part.

    Et de conclure son film avec une vue nocturne de la capitale chilienne noyée dans les lumières artificielles : « Chaque nuit le centre de la Voie lactée passe au dessus de Santiago ».

    Mais combien essaient de regarder le ciel gommé par la lumière électrique ? Alors que dans le désert de l’Atacama, le ciel est si pur que les étoiles projettent des ombres. Une porte de la mémoire, grande ouverte.