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  • The Ting Tings - We started nothing

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    Avec Phildel, quoique dans un style différent, c’est ma découverte musicale de l’année.

    Ce duo originaire de Manchester composé de Katie White (chant, basse et guitare) et Jules de Martino (batterie) a sorti son premier album au mois de mai. De la pop très pêchue qui est à la fois rock et très dansante. Des arrangements assez minimalistes avec juste quelques bidouillages électroniques légers. « We started nothing » est parfaitement réjouissant, difficile de rester immobile sur sa chaise à son écoute !

    Evoque parfois The Gossip pour le côté énergie à revendre et musique sans fioriture.

     

     

    That's not my name

    http://www.myspace.com/thetingtings

     

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    photo: wikipedia

     

  • Démons et merveilles - H.P. Lovecraft

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    En ce moment je me suis replongé dans l’intégrale de Howard Phillips Lovecraft. C’est l’occasion d’évoquer l’un de ses livres les plus marquants : Démons et merveilles.

    A l’instar des Chroniques martiennes de Ray Bradbury, il s’agit d’un recueil de nouvelles qui peut se lire comme un roman.

    L’ouvrage regroupe quatre textes écrits entre 1919 et 1933 mettant en scène le personnage de Randolph Carter : « Le témoignage de Randolph Carter », « La clé d’argent », « A travers les portes de la clé d’argent » et « A la recherche de Kadath ».

    Il est à noter que cette dernière nouvelle doit plutôt se lire en deuxième. D’ailleurs dans l’intégrale de Lovecraft chez Robert Laffont, dans la collection Bouquins, c’est cette place qu’elle occupe fort logiquement. « A la recherche de Kadath » est aussi le plus long texte du recueil. En 1996, cette longue nouvelle sera éditée seule sous le titre « La quête onirique de Kadath l’inconnue » chez J’ai Lu en bénéficiant au passage d’une traduction révisée.

    La particularité de « Démons et merveilles » est qu’il n’a pas d’équivalent aux Etats-Unis, le pays d’origine de Lovecraft, ni même en Grande Bretagne. Ce recueil regroupant les aventures de Randolph Carter est exclusif à la langue française.

    Le livre parait à l’origine en 1955 dans la collection  Lumière interdite des éditions aujourd’hui disparues  Deux Rives,  soit un an après les recueils de nouvelles « Dans l’abime du temps » et « La couleur tombée du ciel » dans la collection  Présence du Futur chez Denoël. C’est à ce moment là que Lovecraft se fait connaître, aussi bien en France qu’ailleurs dans le monde, presque vingt ans après sa mort.

    Le titre, « Démons et merveilles » est emprunté à la chanson écrite par Jacques Prévert que l’on entend dans le magnifique film de Marcel Carné « Les visiteurs du soir ».

    Un titre qui va parfaitement à l’ambiance du livre où il est aussi bien question d’abominations avec des créatures qui ont fait la réputation de l’auteur, que de choses féériques comme la description de cités fantastiques.

    Dans la première nouvelle, « Le témoignage de Randolph Carter », le narrateur raconte comment, après une visite dans un vieux cimetière avec un ami, Harley Warren, ce dernier disparut mystérieusement.

    « A la recherche de Kadath » nous plonge dans une quête onirique. Dans le monde du rêve, Carter part à la recherche d’une cité magnifique dont il n’a eu qu’une brève vision. Il traverse des contrées et des villes fabuleuses peuplées de créatures tantôt bienveillantes, tantôt maléfiques et parfaitement hideuses. Un vrai récit de fantasy influencé par l’un des modèles de Lovecraft, Lord Dunsany, où l’on retrouve quelques lieux et personnages que le lecteur aura croisés dans d’autres nouvelles de l’auteur, comme Atal ou le peintre Pickman, les cités d’Ulthar ou de Céléphais, et bien sûr Azathoth, Nyarlathotep et autres Grands Anciens.

    Dans « La clé d’argent » Carter a perdu le chemin qui mène au monde du rêve. Mais il découvre une étrange clé d’argent qui lui fait retrouver le monde de son enfance.

    Dans « A travers les portes de la clé d’argent » il voyage dans le temps et les dimensions, un voyage qui n’est pas sans péril…

    Une pièce majeure dans l’œuvre d’un des grands maîtres du fantastique.

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    couverture de l'édition J'ai Lu, avec une illustration de Druillet.

     

    Site francophone sur Lovecraft: http://www.hplovecraft-fr.com/doku.php

  • Pétition pour la protection du ciel nocturne

    En tant qu'astronome amateur, ça ne peut que me parler. Je fais donc passer :)

    En septembre dernier, Madame Nathalie Kosciusko Morizet, Secrétaire d'Etat à l'Environnement, a manifesté son intérêt pour la préservation du ciel et de l'environnement nocturnes, lors d'une soirée de communication à l'Observatoire de Meudon. Elle est aussi à l'origine du projet de loi concernant la réglementation des éclairages actuellement en discussion au Parlement.

    Plus que jamais, alors que nous assistons à des assauts de plus en plus destructeurs à l'encontre du ciel nocturne, nous, adhérents ou sympathisants d'associations de protection de la nature, astronomes professionnels ou amateurs, admirateurs du ciel étoilé, nous devons nous mobiliser afin de soutenir l'action de notre ministre.

    Cette pétition a donc pour but d'appuyer son action, et de faire savoir à nos élus que nous voulons transmettre le patrimoine naturel nocturne à nos enfants.

    Nous souhaitons que ce projet de loi parvienne à son terme, et les décrets d'application promulgués.

    Nous souhaitons:

    • Que les éclairages vers le ciel des clochers, sites naturels, constructions diverses... soient réglementés.
    • Que les éclairages du ciel à des fins de publicité soient interdits.
    • Que les éclairages inutiles: parkings vides, zones commerciales désertées durant la nuit, lampadaires redondants, ronds points peu fréquentés... soient réglementés.
    • Qu'une limite maximale soit fixée à l'intensité de l'éclairage public, et privé.
    • Que le recours à la signalisation réfléchissante et aux détecteurs de présence soit systématique, en lieu et place d'éclairages agressifs et permanents.
    • Qu'une plage horaire soit définie, durant laquelle les éclairages des villes, villages, zones artisanales ou industrielles, seront diminués de moitié, ou en partie éteints.

    Reprenant en cela le Cahier des Charges de l'Eclairage défini par l'ANPCEN (Association Nationale pour la Protection du Ciel et de l'Environnement Nocturnes), présenté par cette association au Grenelle de l'Environnement conjointement avec France Nature Environnement (disponible à http://astro.versoud.free.fr/plum/solutions/CDC7.pdf).

    La liste des signataires sera régulièrement transmise à Madame la secrétaire d'état, qui sera ainsi assurée de notre soutien actif.

    N'hésitez pas à transmettre le lien aux associations, clubs, particuliers, à toute personne sensible à la défense du ciel et de l'environnement nocturnes.

     

    Pétition pour la protection du ciel nocturne

    http://www.astrotophe.fr.nf/petition/index.php?action=signer

     

     

  • Les Annales du Disque-Monde - Terry Pratchett

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    Ca faisait un petit moment que je voulais parler du cycle de Fantasy le plus passionnant qui soit : Le seigneur des anneaux Les Annales du Disque-Monde de Terry Pratchett, bien sûr !

    Et suite à plusieurs discussions récentes à droite et à gauche à ce sujet, je me suis dit que c’était le moment ou jamais :p

    Un peu plus de trente tomes sont parus à ce jour, traduits au fur et à mesure en français. Il convient d’ailleurs de souligner le travail manifestement monumental du traducteur Patrick Couton, par ailleurs récompensé par le Grand Prix de l’Imaginaire en 1998.

    Avec le Disque-Monde, Pratchett à insufflé une bonne dose d’humour à la Fantasy, genre très sérieux en général. Il s’est servi de ce genre pour tourner le monde en dérision, et en tournant dans le grand huit infini de l’imagination de Pratchett, le monde a subi de drôle de métamorphoses.

    Le Disque-Monde, où se déroulent toutes les aventures est, comme tout disque qui se respecte, plat -« aussi rond et plat qu’une pizza géologique, moins les anchois »- il repose sur le dos de quatre éléphants de dimension planétaire qui se tiennent debout sur la carapace de l’immense tortue A’Tuin qui se meut dans le cosmos. Un petit soleil et une petite lune gravitent autour de l’ensemble.

    Voilà pour le décor.

    Les nombreux personnages tiennent plus de l’antihéros que du héros classique des récits de Fantasy et sont truffés de défauts, ce qui les rend d’autant plus humains, y compris les Trolls, les Nains, et même la Mort…

    On a souvent tendance à associer le terme de parodie à un manque d’imagination et surtout de finesse, mais c’est tout le contraire avec Pratchett ; on est à des années lumière de la parodie lourdingue façon Cauet ! :p

    Car derrière cet humour il y a surtout beaucoup d’humanisme.

    Chaque tome des Annales du Disque-Monde peut être lu de manière indépendante, exceptés les deux premiers, « La huitième couleur » et « Le huitième sortilège » qui forment une histoire en deux parties, on peut donc aborder cet univers par n’importe quel livre. Je conseille cependant de suivre l’ordre chronologique de parution, ne serait ce que pour bien suivre l’évolution des principaux personnages.

    En effet dans le cycle des Annales du Disque-Monde, il y a plusieurs personnages, ou groupes de personnages, qui ont leurs propres cycles. Ainsi Rincevent, le mage calamiteux, qui a l’honneur d’être le « héros » des deux premiers tomes, mais que l’on ne retrouve ensuite que dans le tome 5 « Sourcellerie », accompagné du Bagage ). La sorcière Mémé Ciredutemps et ses collègues qui apparaissent pour la première fois dans le tome 3. La Mort (mon perso préféré) et ses proches. Le Guet, un groupe de gens d’armes s’efforçant d’assurer la sécurité de leur ville, Ankh-Morpork.

    Certains livres sont centrés sur un personnage non récurrent, où les héros principaux peuvent faire une brève apparition, notamment la Mort qui revient fréquemment !

    Ajoutons enfin une multitude de personnages secondaires que l’on croise régulièrement, comme les mages de l’Université de l’Invisible, parmi eux l’archichancelier Mustrum Ridculle, ou le bibliothécaire qui a été transformé en orang-outan suite à un accident de magie, Planteur « Je-m'tranche-la-gorge » le camelot qui vend de tout et n’importe quoi du moment qu’il y a de la moutarde, le patricien de la cité, Vétérini

    La liste serait trop longue en les énumérant tous.

    Si vous aimez les univers fantastiques, les vraies histoires (avec intrigue, personnages et tout le toutim), l’humour décalé, tentez l’aventure. Vous serez vite fixé. Ou on est happé par l’univers de Pratchett et on devient accro, ou on se fait éjecter illico.

    Le 20eme tome, « Le père porcher » , qui au passage est mon préféré jusqu’à maintenant, a été brillamment adapté sous forme d’un téléfilm en deux parties pour la chaîne britannique Sky One et diffusé l’an dernier pour les fêtes de Noel sur M6 , sous le titre « Les contes du Disque-Monde ».

    Un second téléfilm « The Color of Magic », adaptant les deux premiers tomes, a été produit cette année, nettement moins bien réussi malheureusement, même si visuellement le résultat est convaincant.

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    ook!

    http://disquemonde.free.fr/home.php