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fantasy

  • Avatar de James Cameron

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    Des films comme ça, j’en veux tout le temps !

    J’ai été enchanté par « Avatar ».

    Un film radicalement écologiste et anticolonialiste où on voit des femmes bleues comme dans une illustration de Siudmak et des montagnes flottantes qui semblent être sorties d’un tableau de Magritte.

     

    "Avatar" est un véritable film-univers, l’équivalent cinématographique d’un livre-univers, où plus que l’histoire encore, l’environnement, les us et coutumes des peuples, les langages, la planète elle-même, tiennent une place primordiale.

    James Cameron n’écrit pas un livre, mais il utilise le langage cinématographique qu’il maîtrise parfaitement pour nous immerger dans le monde qu’il a créé de A à Z, la planète Pandora.

    Et on plonge totalement dans ce monde très vivant, aidé en cela par la technologie et la 3 D, outils que Cameron sait mettre au service de ses films et de son imagination foisonnante ( contrairement à un autre cinéaste qui prend pour prétexte de mettre en scène la fin du monde juste pour montrer des effets spéciaux^^.)

    L’histoire, il est vrai assez simple, passe donc au second plan, mais ce n’est nullement gênant puisque le plus important c’est de nous faire ouvrir grand les yeux pour voir Pandora, avec sa faune, sa flore, sa géographie extraordinaire et les Na’vis, grands humanoïdes à la peau bleue et aux grands yeux dorés.

    Cameron veut nous faire toucher du doigt, ressentir et comprendre cette planète et ses habitants, version idéalisée de notre monde. On s’imprègne de Pandora et on est séduit (comme le héros Jake Sully), tant et si bien qu’on se sent nettement plus du côté des Na’vis que des Humains qui apparaissent comme des conquérants fanatisés prêts à commettre un génocide. Contrairement à « Aliens, le retour » (autre film de Cameron dont quelques éléments sont habilement intégrés au film) où des Marines sont envoyés pour exterminer les monstres, les Marines sont ici les monstres exterminateurs. Le trait peut paraître forcé, surtout avec le personnage du colonel, véritable nazi dans l’âme. Cameron a souhaité être radical, ça manque peut-être de finesse, mais on ne peut pas lui reprocher d’être dans l’erreur avec sa caricature d’hommes devenus de parfaits crétins destructeurs à force d’embrigadement.

     

    Le casting est un vrai bonheur, notamment côté féminin ! J’ai adoré revoir Sigourney Weaver dans un film de Science Fiction, voir Michelle Rodriguez toujours aussi sexy, voir Zoe Saldana en exquise et attachante femme Na’vi, forte et fragile à la fois. Un élément récurrent chez Cameron d’ailleurs, les femmes qui trouvent la force pour combattre et survivre.

     

    Et j’ai aimé repenser à cet autre superbe film,  « La Forêt d’émeraude » de John Boorman, en voyant certaines scènes.

     

    Si vous vous êtes déjà plongé dans le plus célèbre des livres-univers, « Dune », vous en êtes certainement ressortis en étant un peu Fremen. Si vous entrez complètement dans Avatar, vous en ressortirez sans doute un peu Na’vi.

     

  • Terry Pratchett & Neil Gaiman - De bons présages

    de-bons-présages-pratchett-gaima.jpgPrésentation de l'éditeur:

    L'Apocalypse aura lieu samedi prochain, après le thé ! Ainsi en ont décidé, d'un commun accord, les forces du Bien et du Mal. L'Antéchrist va fêter ses onze ans. Son éducation a été supervisée par un ange, Aziraphale, et un démon, Rampa, résidents sur Terre depuis l'époque de la première pomme. Mais voilà, suite à un coup du sort, l'enfant a été échangé à la maternité. Le vrai Antéchrist se nomme Adam et vit dans la banlieue londonienne. Et ça, ça change tout ! Une course contre la montre commence alors pour l'ange et le démon qui, finalement, se disent que la race humaine ne mérite pas son sort...


    Jubilatoire : voilà qui résume parfaitement ce livre et le plaisir que j’ai eu à le lire !

    L’apocalypse selon Pratchett et Gaiman, ça ne peut être que réjouissant. Avec comme protagonistes Aziraphale et Rampa, ange et démon copains comme cochon qui ont prit en affection le genre humain, un antéchrist âgé de onze ans qui ignore qui il est et joue avec ses jeunes camarades à refaire le monde, une sorcière nommée Anathème Bidule, héritière par une lointaine aïeule d’un livre de prophéties qui ont la redoutable particularité d’être exactes, des inquisiteurs « modernes » un peu dépassés par les événements, les Quatre Cavaliers, devenus motards pour l’occasion : La Mort (qui rappelle irrésistiblement la Mort du Disque-Monde), la Guerre, la Famine et la Pollution qui a remplacé la Pestilence, et une multitude de personnages secondaires dont des extraterrestres et des démarcheurs par téléphone…

    J’ai davantage retrouvé le style de Terry Pratchett que celui de Neil Gaiman, certainement à cause du côté parodique et parce que j’ai lu plus du premier que du second :) On retrouve aussi les fameuses notes de bas de page, très drôles, chères au créateur du Disque-Monde.

    L’alliance des deux auteurs britanniques est particulièrement efficace pour décrire avec humour les travers du genre humain et faire passer un message écologiste (le livre a été écrit à la fin des années 80 où la préservation de l’environnement ne préoccupait pas autant que maintenant).

    Je me suis particulièrement régalé avec les passages où Adam, notre jeune antéchrist, invente des jeux avec ses trois amis ; savoureux.

    C’était mon quatrième et dernier livre du défi Blog-O-Trésors. Mission accomplie donc ;)

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  • Mon nouveau site: La Lune Bleue...

    blue-moon-jpg.jpgCe site remplace le précédent, "Outre-rêve" en ligne depuis 2001, il avait vécu. Sur "La Lune Bleue..." vous retrouverez mes nouvelles et autres textes plus ou moins identifiés.

    Pour lire mes histoires, forcément passionantes, rendez-vous ici:

    http://jdreuille.e-monsite.com/accueil.html

    Nommé d'après l'une de mes nouvelles, j'ai découvert en tapant "La Lune Bleue" sur un moteur de recherche, que c'était aussi le nom d'un club échangiste, lol, et d'une compagnie de théâtre, entre autres. Comme quoi c'est un nom très original :p

    J'avais aussi parlé de la lune bleue du point de vue astronomique dans une précédente note.

  • Démons et merveilles - H.P. Lovecraft

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    En ce moment je me suis replongé dans l’intégrale de Howard Phillips Lovecraft. C’est l’occasion d’évoquer l’un de ses livres les plus marquants : Démons et merveilles.

    A l’instar des Chroniques martiennes de Ray Bradbury, il s’agit d’un recueil de nouvelles qui peut se lire comme un roman.

    L’ouvrage regroupe quatre textes écrits entre 1919 et 1933 mettant en scène le personnage de Randolph Carter : « Le témoignage de Randolph Carter », « La clé d’argent », « A travers les portes de la clé d’argent » et « A la recherche de Kadath ».

    Il est à noter que cette dernière nouvelle doit plutôt se lire en deuxième. D’ailleurs dans l’intégrale de Lovecraft chez Robert Laffont, dans la collection Bouquins, c’est cette place qu’elle occupe fort logiquement. « A la recherche de Kadath » est aussi le plus long texte du recueil. En 1996, cette longue nouvelle sera éditée seule sous le titre « La quête onirique de Kadath l’inconnue » chez J’ai Lu en bénéficiant au passage d’une traduction révisée.

    La particularité de « Démons et merveilles » est qu’il n’a pas d’équivalent aux Etats-Unis, le pays d’origine de Lovecraft, ni même en Grande Bretagne. Ce recueil regroupant les aventures de Randolph Carter est exclusif à la langue française.

    Le livre parait à l’origine en 1955 dans la collection  Lumière interdite des éditions aujourd’hui disparues  Deux Rives,  soit un an après les recueils de nouvelles « Dans l’abime du temps » et « La couleur tombée du ciel » dans la collection  Présence du Futur chez Denoël. C’est à ce moment là que Lovecraft se fait connaître, aussi bien en France qu’ailleurs dans le monde, presque vingt ans après sa mort.

    Le titre, « Démons et merveilles » est emprunté à la chanson écrite par Jacques Prévert que l’on entend dans le magnifique film de Marcel Carné « Les visiteurs du soir ».

    Un titre qui va parfaitement à l’ambiance du livre où il est aussi bien question d’abominations avec des créatures qui ont fait la réputation de l’auteur, que de choses féériques comme la description de cités fantastiques.

    Dans la première nouvelle, « Le témoignage de Randolph Carter », le narrateur raconte comment, après une visite dans un vieux cimetière avec un ami, Harley Warren, ce dernier disparut mystérieusement.

    « A la recherche de Kadath » nous plonge dans une quête onirique. Dans le monde du rêve, Carter part à la recherche d’une cité magnifique dont il n’a eu qu’une brève vision. Il traverse des contrées et des villes fabuleuses peuplées de créatures tantôt bienveillantes, tantôt maléfiques et parfaitement hideuses. Un vrai récit de fantasy influencé par l’un des modèles de Lovecraft, Lord Dunsany, où l’on retrouve quelques lieux et personnages que le lecteur aura croisés dans d’autres nouvelles de l’auteur, comme Atal ou le peintre Pickman, les cités d’Ulthar ou de Céléphais, et bien sûr Azathoth, Nyarlathotep et autres Grands Anciens.

    Dans « La clé d’argent » Carter a perdu le chemin qui mène au monde du rêve. Mais il découvre une étrange clé d’argent qui lui fait retrouver le monde de son enfance.

    Dans « A travers les portes de la clé d’argent » il voyage dans le temps et les dimensions, un voyage qui n’est pas sans péril…

    Une pièce majeure dans l’œuvre d’un des grands maîtres du fantastique.

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    couverture de l'édition J'ai Lu, avec une illustration de Druillet.

     

    Site francophone sur Lovecraft: http://www.hplovecraft-fr.com/doku.php