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Musique - Page 36

  • The Cure - Les contrastes fascinants

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    Too old to be alternative, too alternative to be old. »

    Robert Smith.

     

    Enfin, je trouve le temps d'évoquer mon groupe préféré :-)))

    The Cure. Le groupe de Robert Smith porte bien son nom.

    Un traitement, musical, contre la médiocrité artistique, le star system, l’intelligentsia du showbiz.

    Un vrai remède à la mélancolie, malgré des textes sombres et une image gothique tenace d’ailleurs rejetée par le groupe. Paradoxe ?

    Remède, traitement, il y a forcément une addiction qui se créée.

     

    The Cure est un groupe de contrastes. C’est ce qui le rend fascinant à mes yeux.

    Il est à l’image de son chanteur. Robert Smith écrit des textes imprégnés d’un spleen baudelairien tout en étant un supporter assidu de foot, au point de suspendre des tournées lors des compétitions internationales afin de suivre les matchs !

    L’image gothique que beaucoup de fans et de journalistes veulent leur coller vient en grande partie des albums « Seventeen seconds », « Faith » et « Pornography » formant la « trilogie de glace » et réalisés au début des 80’s. Des bijoux de la cold wave, avec des textes sombres et violents, qui feraient passer les chansons de Mylène Farmer pour de joyeuses bluettes :p

    C’est oublier que le premier album du groupe sorti un an avant « Seventeen seconds » est très post punk avec une pincée de pop et révèle un sens de l’humour décalé, avec entre autre sa reprise déglinguée de « Foxy Lady » de Hendrix, « Subway song » qui cherche à faire sursauter son auditeur, ou l’instrumental clôturant l’album qui donne l’impression d’être joué par un groupe de débutants répétant dans une cave pour son premier baloche. Sans compter la pochette représentant une lampe de salon, un frigo et un aspirateur à la place des trois membres composant alors le groupe, le tout sur fond rose.

    Pas très goth tout ça ;)

    « Pornography » considéré à juste titre comme le disque le plus sombre de The Cure s’ouvre certes par ces mots : « It doesn’t matter if we all die », mais ce termine par « I must fight this sickness, find a cure ». Sombre, mais avec un brin de lumière.

     

    Contrastes sur les albums, où les ballades mélancoliques sont immédiatement suivies par des titres furieusement rock, contrastes sur scène ( il faut absolument voir The Cure sur scène, sans quoi on ne les connaît pas vraiment ) où la relative immobilité des membres du groupe ( aucune chance de voir Robert Smith plonger dans la foule ;) ) tranche singulièrement avec le punch des morceaux joués.

    Je me souviens d’un article paru dans le magazine « Paroles et Musique » en 1989 dont le titre « La violence immobile » résumait parfaitement ce contraste.

    Sur scène encore, des titres à la beauté glacée dans leur version studio comme « Charlotte sometimes » ou « A forest » deviennent de vraies bombes. La glace transformée en feu.

     

    The Cure est un peu le jouet de Robert Smith.

    Annonçant, à chaque nouveau disque la dernière tournée du groupe et un album solo éternellement reporté, il ne peut se résoudre à l’abandonner. Comme l’enfant de 49 ans qu’il est, coiffé comme un balais O Cedar et se barbouillant de rouge à lèvres, il voudra toujours jouer avec, et se jouer des pronostics des journaleux.

    Un jouet extraordinaire qui fait souvent pop, tantôt délirant, tantôt émouvant, aussi bien noir que multicolore.

     

    En vidéo, « Charlotte sometimes » en 1981, ambiance très cold wave pour ce titre inspiré du roman éponyme de Penelope Farmer.

    Et « The 13th » en 1996, pour une autre facette du groupe. Ca délire sec dans une ambiance mariachi !

     

     

  • Moriarty

    Vif coup de cœur pour Moriarty, un groupe de musiciens d’origines diverses : américaine, française, suisse, vietnamienne et qui sont tous frères et sœur s’il faut en croire leur histoire. Ils s’appellent donc tous Moriarty, comme jadis les Ramones s’appelaient tous Ramones dans un autre style musical, mais n’ont pas plus de lien de parenté que Damien Saez en a avec Benoit XVI; ou alors on nous cache des choses !

    Moriarty propose avec son premier album « Gee whiz but this is a lonesome town » un blues folk des plus délicieux avec juste ce qu’il faut de country, mené par la voix veloutée de Rosemary qui nous emmène dans un univers surréaliste, une Amérique de rêve, avec par exemple l’histoire de Jimmy qui n’est autre qu’un bison.

    Un groupe qu’il faut sans l’ombre d’un doute voir en concert. L’ambiance idéale serait sur une petite scène d’un cabaret enfumé ( bon ok, ça c’est plus possible :p ) où on pourrait siroter un bon petit Bourbon ( ça c’est encore possible ).

     

     http://www.myspace.com/moriartylands 

     http://www.moriartyland.com/

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    TARATATA 248_4
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  • Across the universe

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    Comment allier le fascinant univers de Magritte à une chanson des Beatles ( et pas des moindres puisqu’il s’agit de « Across the universe », ma préférée des Fab Four au passage ) ?

    Faire appel, en 2002, à Rufus Wainwright, chanteur au nom quasi surréaliste pour la musique et à Len Wiseman, depuis réalisateur de « Underworld » pour l’image.

    Ajouter la jeune Dakota Fanning, vue depuis dans « La Guerre des Mondes » de Spielberg notamment.

    Le résultat est enchanteur.

     

  • Mon accent

    Pour bien commencer l’année, une chanson plus que sympathique du groupe Sangria Gratuite, originaire de Tarbes, célébrant son accent qui se trouve être aussi le mien, ça tombe bien ;)

     Et quelle que soit  votre « déco du langage », de Ouarzazate, Chicoutimi, Gif-sur-Yvette, Ankh-Morpork ou d’ailleurs, à tous,  Bona Annada, comme on dit par chez moi :-)

     


    Mon Accent (Sangria Gratuite) Réa :T.SZCZEPANSKI
    envoyé par sangiag

     

      Mon accent, c'est le soleil de ma planète
    Je peux pas l'ôter comme une paire de lunettes.
    Mon accent, vous fait sourire et c'est vrai
    Mais au moins pendant ce temps vous m'écoutez.
    Mon accent vous parait différent, c'est idiot
    Simplement moi, je bouffe pas la moitié des mots.
    Chez nous, c'est vrai, c'est pas le parler de Versailles
    On s'écoute, on gueule, on s'entend, on se chamaille.
    Mon accent est une palette de couleurs
    Qui habille les phrases dans des tons de chaleur
    Nous quand on parle on nous entend chanter
    De l'Atlantique jusqu'à la Méditerranée.

    Mon accent est ce qu'il est, voilà qui est dit
    Vous avez compris qu'il arrivait du midi.
    Non, c'est pas non plus celui des Marseillais
    Il nous vient des montagnes des Pyrénées.

    C'est pas que des mots, c'est pas que des mots
    C'est la mélodie qui s'envole de ta bouche.
    C'est pas que des mots, c'est pas que des mots
    Y'a aussi ta rythmique et ta touche.
    C'est pas que des mots, c'est pas que des mots
    Y'a de l'habillage dans nos babillages,
    Y'a pas que les mots, y'a pas que les mots
    Y'a aussi la déco du langage.


    Les accents sont les épices de la langue
    Tu chantes pas pareil sur le Terril ou sur la Lande.
    Et l'accent que tu portes sur ta tête
    Se retrouve avec bonheur dans le mot fête.

    Mon accent te dit Lou Pais d'où je viens
    Je sais d'où tu es lorsque j'entends le tien.
    Y'en a pas de mieux, de plus chic ou de meilleur
    Chacun a ses tics qui l'attachent à son ailleurs.

    et c'est comme ça!

    Chacun a ses tics qui l'attachent à son ailleurs(Chacun a ses tics, chacun a ses tics)
    Chacun a ses tics qui l'attachent à  son ailleurs

    C'est pas que des mots, y'a pas que les mots
    Chacun a ses tics qui l'attachent à son ailleurs

    C'est pas que des mots, y'a pas que les mots
    Chacun a ses tics qui l'attachent à son ailleurs.