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Musique - Page 5

  • Well Hung Heart - Young Enough To Know It All

    well-hung-heart-young-enough-to-know-it-all.jpgLe premier album de Well Hung Heart est dispo. Et comme le laissait supposer les singles sortis précédemment (comme « The Music Made me do it » ou « Devil » premier extrait de cette galette) ça dépote bien. Imaginez un télescopage entre Rage Against The Machine, Led Zeppelin, The Kills et du bon vieux grunge des familles...

    Well Hung Heart est le plus récent projet de Robin Davey, musicien au sein du groupe de blues rock The Hoax (dont le chanteur est Hugh Coltman) et du duo The Bastard Fairies qu’il forme avec Yellow Thunder Woman.
    Associé cette fois avec une autre chanteuse, Greta Valenti, il propose du rock sans fioriture et particulièrement efficace. Même si, à mon goût, c’est moins original que les Bastard Fairies, Well Hung Heart vaut largement son pesant de décibels ;)

    De son côté, Yellow Thunder Woman a formé avec sa sœur Wanbdi un autre groupe, Tone Def Sirens, et à l’écoute du seul morceau disponible pour l’instant, « Bird of Prey », ça se rapprocherait du son des Bastard. Miam !

    "Young Enough to Know it All" est en écoute ici:


  • Eiffel - Le Rio Grande, Montauban, 22/02/2013

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    Mine de rien, c’était, hier soir, mon troisième concert d’Eiffel en moins d’un an. Je ne rate plus une occasion de voir le groupe.
    Cette fois c’était à Montauban, au Rio Grande où je mettais les pieds pour la première fois ; très bonne salle cela dit.
    Il y eut une première partie avec le groupe tarn-et-garonnais Le 4Noir (que l’on peut prononcer le cat noir), quatuor qui a balancé du bon rock rappelant irrésistiblement… Noir Désir. La comparaison est d’autant plus tentante (et facile) que le groupe reprend en final « Tostaky ». Tiens, mais n’a-t-on pas trop souvent rapproché Noir Dez et… Eiffel, au fait ? Si. Alors fi des comparaisons qui finissent par être réductrices, le 4Noir m’a plu, tout simplement, et manifestement je n’étais pas le seul à apprécier.

    le-4-noir.jpg

    http://www.myspace.com/le4noir


    Et Eiffel m’a comblé, et visiblement, la majorité de l’assistance aussi. Public chaleureux (moins timide qu’au Bikini en novembre) et groupe en forme (comme au Bikini en novembre).
    « Place de mon cœur » a ouvert le bal. Les titres du dernier album sont parfaitement rodés à présent et, comme il y a trois mois à Toulouse, c’est ceux-là que le groupe a mis en vedette ce soir. A quelques exceptions près, la set list était identique. « Tu vois loin » a été jouée, pour mon plus grand plaisir, remplaçant « Chamade », et on a eu droit à « Minouche », que la bande à Romain interprétait pour la première fois sur cette tournée et qu’elle n’avait pas joué depuis trois ans ; ça c’était cool les amis :-)
    Romain qui fait asseoir le public sur « A tout moment la rue » et qui lui fait scander Non ! sur ce même titre, séance de claquement de doigts, le na na na repris en chœur à la fin de « Chaos of Myself »… autant de rituels de cette tournée retrouvés avec bonheur.
    Avec bien sûr, en rappel, « Hype » et « Je voudrais pas crever » du grand Boris.
    Applaudissements nourris après deux heures de show. Encore une fois, je repartais d’un concert d’Eiffel avec la banane. Vivement le prochain…

    Tous mes billets sur Eiffel.
  • Nick Cave and The Bad Seeds - Push The Sky Away

    nick-cave-and-the-bad-seeds-push-the-sky-away.jpg


    De toute beauté et tout en finesse le nouvel album de Nick Cave and The Bad Seeds ! Un vrai bonheur.
    Après le projet Grinderman et ses guitares rock bien affutées, retour à la délicatesse pour Nick Cave qui nous offre ici 9 bijoux. Sa poésie surréaliste est rehaussée par des ballades crépusculaires aux mélodies superbes et des blues envoutants comme « Jubilee Street » et le faramineux « Boson Higgs Blues » où le chanteur croise Robert Johnson et Lucifer…

    Du coté des acolytes de Nick Cave, Warren Ellis nous régale avec ses cordes, que ça soit les six de sa guitare, dans les blues en particulier, ou celles de son violon ou son alto.
    La basse de Martyn Casey bourdonne avec délice sur « Water’s Edge » et « We Real Cool », participant pour ce morceau à une ambiance vaguement inquiétante.
    On notera par ailleurs le retour à la basse, sur deux titres, de Barry Adamson, « mauvaise graine » des débuts.
    Quant à la frappe de Thomas Wydler à la batterie et celle de Jim Sclavunos aux percus, elles sont de velours.

    La version Deluxe, au format livre disque, propose un dvd bonus avec deux titres supplémentaires plus expérimentaux faisant la part belle aux loops. Ils sont présentés sous forme de clips avec des images filmées lors de l’enregistrement et avec le texte des chansons qui s’affiche.




  • Veronica Falls - Waiting for Something to Happen

    veronica-falls-waiting-for-something-to-happen.jpgBelles harmonies vocales féminines et masculines, arpèges de guitares éclatants, les chansons de Veronica Falls, excédant rarement les 3 minutes, s’enchaînent sur ce second album comme des perles pop rock. Ainsi « Teenage », « Broken Toy », « If You Still Want Me », « Fallout Out », « Waiting for Something to Happen » ; « Buried Alive » possède même selon moi un nacre exceptionnel.
    Auteur d’un premier album également très savoureux sorti en 2011, ce quatuor britannique moitié féminin, moitié masculin, que j’ai découvert l’an passé, me régale de ses mélodies efficaces et sans fioriture.

    En outre, le groupe offre en face b de ses singles, qu’ils sortent parfois en vinyl, signe de bon goût, des titres inédits fort intéressants, comme « Killing Time », face b du single « My Heart Beats », belle ballade qui fait la part belle à un orgue et qui aurait mérité de figurer sur la face a ainsi que sur cet album.

    La musique de Veronica Falls n’est certes pas révolutionnaire, mais ça fait incroyablement plaisir de se l’envoyer dans les cages à miel !