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Musique - Page 42

  • 1,2,3,4 Here comes The Ramones !

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    Voici l’album live du siècle, par le meilleur groupe de punk-rock qui ait existé : « It’s alive » des Ramones ! Du concentré d’énergie pure. 28 titres joués en 54 minutes ! Un exemple de concision. Brut, sans fioritures. Pas de temps mort, juste quelques mots soufflés de temps à autre par Joey le chanteur et le fameux « onetwothreefour » scandé par Dee Dee le bassiste avant d’attaquer les morceaux à fond les gamelles. Le rock à l’état sauvage ! Libre, libre, libre ! Ca fait sacrément du bien à écouter :p

    Parmi les autres disques indispensables des Ramones, il faut citer leur quatre premiers albums parus entre 1976 et 1978 : « Ramones », « Leave home », « Rocket to Russia » le meilleur de tous et « Road to Ruin ». Aucun titre ne dure plus de 3 minutes et pas l’ombre d’un solo de guitare. Sur « Road to ruin » cependant, les chansons se rallongent d’un poil et Johnny s’amuse à quelques petits solos, mais rien de grandiloquent ;-)

    L’album suivant, « End of the century » est produit par le pape de la guimauve 60’s, Phil Spector qui donne un son plus pop, tranchant avec les précédents disques. On a même droit aux violons sur le titre « Baby I love you » qui est extrait en single et devient, douce ironie, le seul tube de la carrière du groupe ! Malgré tout, l’énergie et le mordant des Ramones sont toujours là, ouf ! Il suffit d’écouter les titres « Chinese rock » ou « Rock’n’roll highschool » pour s’en convaincre.

    L’année suivante (on est en 1981) le groupe allie avec bonheur pop et punk-rock sur l’album « Pleasant dreams » qui fait la part belle aux chœurs. Deux ans plus tard, retour à un son plus radical avec « Subterranean jungle » sans parvenir à égaler les premiers opus. J’ai un faible tout particulier pour l’album suivant « Too tough to die” qui ne manque pas de mordant. C’est avec ce disque que j’ai découvert le combo:-)

    En 1986, Jean Beauvoir produit « Animal boy » qui édulcore certains titres, comme « She belongs to me » qui fait carrément penser à un slow « BonJoviesque » :p Heureusement on trouve des morceaux marrants comme « Apeman hop » ou percutants à souhait comme « Eat that rat » ou « Somebody put something in my drink ».

    Album suivant : « Halfway to sanity” avec un son très brut, proche des tout premiers disques. Youpi ! « Brain drain » en 1989 continue sur la lancée. Contient l’excellent titre « Pet Semetary » qui est la chanson du film « Simetierre » tiré du roman de Stephen King.

    Après trois ans sans enregistrement studio paraît en 1992 le très bon «Mondo Bizarro » avec un son plus ample, suivi d’un album de reprises « Acid eaters » qu’on aurait tort de négliger, avant de finir en beauté avec le génial « Adios amigos ! » en 1995.

    Ne pas oublier les live « Loco live », « Greatest hists live » et « We’re outta here » (enregistrement de l’ultime concert du groupe en 1996 avec plein d’invités bruyants ;-)) et surtout l’album solo, et malheureusement posthume, de Joey Ramone « Don’t worry about me » paru en 2002, tout simplement superbe ! Où l’on retrouve la reprise de « What a wonderful world » qui sera utilisé ensuite comme générique de fin du film « Bowling for Columbine ».

    http://www.ramones.com/

     

  • Médocs en tube

    Jimmy Tombeboeuf signale la sortie du nouvel album d'un groupe qu'il aime bien: « Meds » de Placebo qu’il a déniché dans un marché aux puces électroniques lors d’une escale du côté d’Alpha du Scorpion.

    Il aime tellement ce disque qu’il le passe en boucle sur ses platines ; le vaisseau carbure donc au Moloko ces derniers temps ! Au Molko, oui pardon !

    Je me demande si Jimmy n’est pas en train de devenir fan! Il s’est fait couper les cheveux très court et teindre en brun ( sa couleur naturelle est le vert ) il se maquille et chante à tue-tête en se pinçant le nez pour essayer d’imiter Brian Molko. Pour l’instant, je ne l’ai pas surpris habillé en robe.

    En tout cas, « Meds » est excellent ! Mis à part deux titres assez faiblards ( « Broken Promise » et « Pierrot the Clown » ) le disque est énergique et mélodique, mets les guitares en avant sans pour autant négliger des éléments électroniques. Une hybridation réussie :-) notamment sur « One of a kind »

    Les tubes en puissance ne manquent pas ( « Because I want you » « Song to say goodbye » « Drag » « Post Blue » oui je sais, je n'ai qu'à citer tout les titres du disque tant que j'y suis :p)

    Mais les deux bijoux de l’album sont le très beau « Follow the cops back home » avec ses guitares qui hantent la chanson comme la plainte d’un vent électrique, et le lunaire et inquiétant « In the cold light of morning » qui évoque une comptine enfantine altérée, pervertie (par quoi ? l’âge adulte et ses désillusions, l’abus de médocs et autres substances ? Peut-être…)

    « Meds » est très bon et son effet durable :-)

    Petite devinette amusante :p Parmi ces groupes à « consonances médicales » un seul est une influence notoire de Placebo :

    - Medicine

    - Doctor and the Medics

    - The Cure

    - Morphine

    C’est facile, son chanteur s’appelle Robert ;-)

     

     

     

     

  • Les chroniques de Jimmy Tombeboeuf

    Jimmy Tombeboeuf et tous les autres farfadets d'équipage ont formé une chorale. Ils ont participé à un concours sur La, la sixième planète du système de Ut, dans la constellation de la Lyre.

    Ils ont raflé la troisième place en interprétant la chanson de Willy Wonka, derrière une chorale de lutins d'Alpha du Centaure et leur version du Cantina Band de Star Wars et un groupe de mouches nommé The X-Flies, originaire de la planète très belle Zébuth, qui a bluffé tout le monde avec une interprétation très bourdonnante du thème de The X-Files !

    Puisqu'on parle de zique, le carburant du Millenium Navis, c'est le moment d'inaugurer la rubrique de Jimmy Tombeboeuf, le DJ mécano du bord.

    En ce moment, sur ses platines, les deux premiers albums de Big Country: The Crossing (1983) et Steeltown (1984).

    Mais kissédonk Big Country?

    En plein dans les années new wave, dominées par les synthés et les boites à rythme, déboulent les quatre écossais de Big Country ( Stuart Adamson au chant et aux guitares, Bruce Watson, guitares, Tony Butler, basse et Mark Brzezicki , batterie ) avec leur premier album The Crossing, une galette de vinyl (à l'époque :p) contenant autant d'énergie qu'une supernova ,avec une musique puisée directement dans les racines du groupe, à savoir la musique celtique. Mais pas l'ombre d'une cornemuse ou d'autres instruments traditionnels ici,mais des guitares particulièrement énergiques jouant des morceaux originaux et mélodiques et plongeant l'auditeur dans une ambiance de fest noz électrique (avec notamment les titres Fields of fire ou Harvest Home.)

    La section rythmique n'est pas en reste. La basse de Tony Butler, souple et élastique, virevolte comme un esprit follet, quant à Mark Brzezicki il n'est pas manchot et exploite au maximum les possibilités de sa batterie sans pour autant se prendre pour le batteur fou du Muppet Show!

    Et Stuart Adamson pose sa voix avec toute son âme, offrant des textes plein de fougue.

    Le tout est produit par Steve Lillywhite, très en vue à l'époque,spécialiste du son brut et pur (il a en outre produit l'énergique Sparkle in the Rain de Simple Minds, et les premiers U2 )

    L'année suivante, Big Country enfonce le clou avec Steeltown, toujours produit par Lillywhite, encore plus aboutit que l'album précédent, avec un son plus brut et davantage d'énergie!

    Le morceau d'ouverture, Flame of the West, est une vraie bombe et annonce la couleur: il y a de la fureur dans ce disque!

    Confirmation avec le titre Where the Rose is Sown, véritable pamphlet sur l'intervention militaire Britannique aux Malouines. Ce morceau est enchaîné à Come Back to Me, superbe ballade beaucoup plus "apaisée" que le titre précédent, mais hantée par une atmosphère ensorcelante toute écossaise. Le contraste est saisissant.

    L'album se termine, dans sa version vinyl, comme il avait commencé: sur une claque, avec le morceau Just a shadow qui va crescendo.

    Evidemment, les critiques rock bien-pensants et branchouilles d'alors ne se sont pas gênés pour démolir Big Country. Cependant, ceux qui appréciaient ont qualifié leur musique de "rock héroique" à cause de leur fougue et de leur énergie, autant sur disque que sur scène où le groupe impressionnait, mais aussi parce que leur style tranchait singulièrement dans le paysage musical de cette période.

    Les guitares-cornemuses (ou l'inverse )de nos quatre écossais s'essoufflent quelque peu par la suite, sans pour autant devenir asthmatiques, mais le groupe continuera à produire des albums intègres avec des chansons fort bien construites, et surtout se produira sur scène avec la même pèche !

    Le combo s'est séparé en 2000. Et son charismatique chanteur Stuart Adamson a choisi de mettre fin à ses jours en décembre 2001.

    C'était l'occasion de lui rendre hommage en évoquant son fabuleux groupe auquel je suis resté fidèle.

    http://www.bigcountry.co.uk/

  • Embarquement immédiat

    Y en a qui voient la vie en rose
    Moi y en a voir la vie en noir
    Est-ce le monde, une overdose
    D'horreurs diverses, de désespoirs?
    Ou bien l'effet d'une névrose?
    Dès le départ, va-t'en savoir...
    Y en a qui voient la vie en rose
    Moi y en a voir la vie en noir
     
    Y en a qui nagent dans l'eau de rose
    Chacun sa bulle dans l'aquarium
    Chacun de nous cherche sa cause
    Sa religion, son opium
    J'ai cherché des métamorphoses
    Des alambics trop biscornus
    Je voulais voir la vie en rose
    Et c'est en noir que je l'ai vue
     
    J'appartiens aux inguérissables
    Aux affamés d'un abreuvoir
    Ou parmi les dunes de sable
    On boit l'étoile jusqu'à plus soif
    Le noir ça va bien aux étoiles
    Les araignées de l'Eternel
    Y en a qui voient la vie en rose
    Moi c'est en noir, au septième ciel
     
    Claude Nougaro "La vie en noir"
     
    Un des bijoux de l'album "Embarquement immédiat", y a rien d'autre à ajouter.