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  • Pétition pour la librairie Castéla à Toulouse

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    Afin de tenter de sauver la librairie indépendante Castéla, sise Place du Capitole à Toulouse :

    "Créée en 1917 par Madame Castéla, la librairie phare de la place du Capitole est dirigée depuis quarante-cinq ans par la famille Blanc. Elle devrait fermer en février 2012.

    Le propriétaire des lieux fait simplement valoir son droit d'éviction et va payer une indemnité à Castéla pour récupérer le local. Libre à lui ensuite de relouer les locaux au commerce de son choix. Mais les loyers ayant explosé autour de la place, il est peu probable qu'un commerce indépendant s'installe. Ainsi nous aurons peut etre un enième magasin de téléphones ou d'habits bon marché ...

    La librairie Castéla est une enseigne emblématique de Toulouse. De simple librairie de quartier fondée en 1917 par Madame Castéla, elle est devenue au fil des années, une façade phare de la culture étirée sur 1 800 m2 vouée à la littérature, aux manuels scolaires et universitaires. Sans oublier une boutique dédiée à l'écriture. Une enseigne inscrite dans le peloton de tête des librairies de l'Hexagone et l'une des plus importantes sur la ville. Une trentaine de salariés travaille chez Castéla : « C'est à eux que je pense en ce moment », ajoute Georges Blanc."

    http://www.petitionenligne.fr/petition/contre-la-fermeture-de-castela-a-toulouse/1870

  • Chantier - Stephen King (alias Richard Bachman)

     richard-bachman-stephen-king-chantier.gifSixième et dernière lecture dans le cadre du challenge Stephen King. Je termine avec la catégorie Bachman et le roman Chantier (Roadwork) paru à l’origine en 1981.

    Petit changement de programme pour ce challenge puisque j’avais tout d’abord prévu de lire Les Régulateurs pour les livres écrits sous le pseudonyme de Richard Bachman, mais Chantier m’est finalement tombé entre les mains et, ça tombait bien, je ne l’avais jamais lu^^.

    Très bon livre que ce « roman de jeunesse » de King (écrit vers 1974) contant l’histoire d’un cadre moyen, Bart Dawes, travaillant dans une blanchisserie, marié, possédant une jolie petite maison dans un quartier paisible, qui voit sa vie, somme toute banale, bouleversée par l’avancée du progrès matérialisée par une autoroute en construction dont le trajet doit rayer de la carte son lieu de travail et sa maison.

    Il n’y a aucun élément fantastique dans ce roman, rien de surnaturel, mais SK parvient sans peine à nous faire intimement partager la descente aux enfers de Bart Dawes, nous plongeant littéralement dans la tête du héros, révélant une faille douloureuse de son âme consécutive à un deuil qu'il n’a jamais complètement fait. Faille qu’une succession d’événements rendra de plus en plus visible. Le chaos semble alors aussi inéluctable que la « marche du progrès » représentée par le chantier de l’autoroute.  

    Le contexte de l’histoire est très intéressant puisque l’action se déroule entre novembre 1973 et janvier 1974, soit pendant le premier choc pétrolier. Sous la plume de SK  l’American Way of Life, le consumérisme, en prennent pour leur grade, et mis en parallèle avec la crise actuelle, ça prend une saveur amère toute particulière…

    A travers ce contexte et le héros à la vie bien rangée et banale mais qui a vécu un drame dont l’injustice le travaille, SK interroge sur le sens à donner à son existence dans pareille situation, y’a-t-il un espoir de comprendre le sens des épreuves qu’on subi, peut-on espérer pouvoir vraiment changer les choses sans sombrer dans la folie et la violence ?

    Chantier n’est pas le plus connu des romans de King, mais c’est certainement l’un des plus sombres. A découvrir…

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    Tout mon challenge Stephen King :

    Danse macabre, Dead Zone, L'année du loup-garou, La petite fille qui aimait Tom Gordon, Dreamcatcher, Chantier

  • The Kills - Le Bikini, Ramonville-Saint-Agne, 16/11/2011

    Super concert donné hier soir par The Kills au Bikini, juste à côté de Toulouse ! Première fois que je voyais le duo américano-britannique sur scène, mieux vaut tard que jamais… Alison Mosshart et Jamie Hince (alias VV et Hotel) ont distillé, comme un bon whisky, leur garage-rock mâtiné de blues, un régal.

    Mais, comme pour confirmer l’adage selon lequel les très bonnes choses se méritent, il a fallu patienter. Car une première partie il y eut : Weekend, un trio américain faisant dans le rock noisy, shoegazing , exactement comme à la fin des 80s. On aurait donc pu se croire revenu plus de vingt ans en arrière, mais les téléphones portables qui s’allumaient dans le public étaient là pour nous rappeler qu’on est bien en 2011…  Pas très nouveau comme son, mais sympathique tout de même à mes oreilles de quadragénaire^^

    Quand The Kills apparaît enfin sur scène, l’ambiance fait un bond prodigieux. Le duo (qui est venu avec du renfort : quatre joueurs de tambour en blousons noirs, le visage à demi dissimulé par un foulard rouge, façon bandits du Far-West)  attaque sur les chapeaux de roue avec No Wow.

    Le charme électrique du duo opère illico, surtout celui d’Alison dont la jolie bouille s’échevelle désormais dans une teinte rouge tirant sur le rose (je doute néanmoins qu’il s’agisse d’un hommage à la Ville Rose^^). VV arpente la scène comme une tigresse qui ferait semblant d’être en cage, gesticule, empoigne le micro et maltraite son pied (du micro, le pied…), chante penchée vers le public, un pied (à elle cette fois) posé sur l’enceinte de retour de scène, cherchant à accrocher des regards.

    Des regards –et des sourires- elle en adresse souvent à son complice Jamie, le capitaine des guitares et de la boîte à rythmes (car ces deux là sont complices, c’est indéniable, de vrais "partners in crime").

    Future Start Slow, Heart is a Beating Drum, les titres s’enchainent faisant la part belle au dernier excellent album, Blood Pressures ( je me régale sur DNA, mon titre préféré dudit album), mais le précédent Midnight Boom n’est pas en reste, U.R.A Fever et l’inévitable Cheap and Cheerful mettent une grosse ambiance.

    Durant le rappel, le duo nous offre notamment une superbe version d’une des plus belles chansons du monde : Pale Blue Eyes du Velvet Underground (qu’Alison chante un gobelet de bière à la main), un Fuck the People chauffé à blanc, énorme, et termine le concert en douceur avec la ballade The Last Goodbye. Quelques briquets s’allument même dans le public, j’avais pas vu ça depuis des lustres, on est pourtant bel et bien en 2011 ! A la fin de la chanson, Alison et Jamie s’enlacent : point final en velours d’une soirée chaleureusement électrique.  

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    crédit photo: Shawn Brackbill

     

    Ze setlist :

    No Wow

    Future Start Slow

    Heart is a Beating Drum

    Kissy Kissy

    U.R.A. Fever

    DNA

    Satellite

    Last Day of Magic

    Baby Says

    Black Balloon

    Pots and Pans

    Cheap and Cheerful

    Tape Song    

    Rappel:

    Pale Blue Eyes

    Sour Cherry

    Fuck the People

    Monkey 23

    The Last Goodbye

     

  • The Puppini Sisters - Hollywood

    the-puppini-sisters-hollywood.jpgNouvel album pour les Puppini Sisters, trio de jazz vocal féminin que j’avais découvert il y a deux ans.

    Après un album de Noël sorti l’an dernier, avec les classiques de cette période revisités à leur manière swinguante, Marcella, Stephanie et Kate rendent hommage cette fois à Hollywood, comme le titre de l’album l’indique. Plus exactement le Hollywood des années 50 : Les Hommes préfèrent les blondes, West Side Story, Chantons sous la pluie… sont ainsi représentés avec des chansons célèbres qui leur sont associées superbement arrangées par les trois demoiselles.

    Petit détour par les années 70 avec la chanson du film Le Parrain, interprétée en français (« Parle plus bas ») comme l’avait fait Dalida en son temps. Il y a une autre chanson en français (« Moi je joue »), qui n’apparaît dans aucun film à ma connaissance, mais qui est chantée à l’origine par notre Brigitte Bardot nationale qui a quelque peu émoustillé Hollywood lorsqu’elle était actrice^^

    Dix reprises et une chanson originale (qui donne son titre à l’album) pour rendre hommage au cinéma américain en swinguant.    

    J'espère les revoir prochainement sur scène, elles valent absolument le détour !