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Millënium Navis - Page 18

  • The Kills - Silent Night

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    Fantasme de saison : Alison Mosshart en fille du Père Noël, devant la cheminée, toute nue dans mes grands souliers ^^

    Bon, on peut bien rêver n’est-ce pas ? En attendant Alison et son complice Jamie se sont changés en maman et papa noël pour nous offrir un vrai cadeau (gratuit, quoi) que l’on peut acquérir sous forme de mp3 : une version inédite de Silent Night, issue d'une session pour la BBC.

    The Kills sacrifierait donc à la tradition de la chanson de Noël ? Pas exactement, puisque le texte a été revisité, et il s’agit d’une version très dépouillée, voix + guitare acoustique, qui sonne bluesy, en un mot, c’est un must. Mince, c’est pas un mot français, mais la chanson et le groupe ne le sont pas non plus :p

    Le morceau est téléchargeable en suivant ce lien jusqu’au 23 décembre. Profitez-en, tant que The Kills est au pied du sapin.

  • The Cure - Bestival Live 2011

    the-cure-bestival-live-2011.jpgCette année, le Père Noël c’est Robert Smith ! En effet, il nous offre un superbe album live avec ce Bestival Live 2011 enregistré le 10 septembre de cette année lors du fameux Festival de l’ile de Wight.

    32 titres, soit l’intégralité du concert, rappels compris, sur un double CD pour le prix d’un seul, de plus les bénéfices iront à une association de bienfaisance (The Isle of Wight Youth Trust).

    En outre, ce concert marque le retour officiel au sein du groupe de Roger O’Donnell aux claviers, et ça fait du bien ! En effet, les claviers sont indispensables au son des Cure, leur absence sur scène se faisait pas mal sentir sur des morceaux comme Just Like Heaven, Inbetween Days, Play for Today, pour ne citer que ceux là.

    Et Roger O’Donnell est LE claviériste de The Cure, il fait un boulot superbe. La présence d’une nappe de synthé « intersidérale »  inédite sur Killing an Arab (rebaptisé Killing Another puisque Robert Smith en a marre des polémiques liées au titre de la chanson) est une trouvaille géniale qui rehausse encore le morceau.  

    Si le son du live Entreat Plus (proposé dans l’édition Deluxe de Disintegration) avec un mixage effectué par Robert Smith lui-même, n’était pas satisfaisant, ici c’est tout le contraire. Le son est impeccable, très net, la batterie notamment se détache clairement, comme si Smith avait voulu mettre en évidence Jason Cooper qui, malgré ses 16 années de présence dans le groupe, est toujours en mal de reconnaissance auprès de certains fans qui passent leur temps à regretter la frappe de Boris Williams, son prédécesseur. Robert Smith adresserait ainsi un petit pied de nez aux fans trop passéistes du groupe ?^^

    La virtuosité de Simon Gallup à la basse, quant à elle, n’est plus à prouver. Gallup est impressionnant, et on se régale.

    Smith s'occupe désormais seul des parties de guitares, et sa voix ne faillit pas.

    Le seul petit défaut de ce disque, c’est sur Play for Today, où le mixage met totalement en retrait le public qui chante en accompagnant l’air joué par le synthé.

    Un superbe live pour terminer 2011 en beauté, c’est de bon augure en attendant le DVD des concerts Reflections enregistrés à Sydney (et pourquoi pas celui du concert de Bercy en 2008, on peut rêver^^), la réédition de Wish en Deluxe, 20 ans après la parution d’origine, et surtout le successeur de 4 :13 Dream , espérons...    

  • The Sisters of Mercy - Le Bikini, Ramonville-Saint-Agne, 30-11-2011

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    Avant-hier soir, il y avait beaucoup de brouillard au Bikini de Toulouse, beaucoup plus qu’à l’extérieur de la salle. Et de cette brume artificielle ont surgi les trois membres des Sisters of Mercy accompagnés par le tonnerre de Doktor Avalanche, la fidèle boite à rythmes, âme damnée électronique du chanteur Andrew Eldritch.

    Véritable événement que la venue des Sisters à Toulouse, car si j’ai bien compté, ce n’est que la cinquième fois que le groupe se produit en France en 30 ans d’existence. Trois fois à Paris (la première en 2006) et deux concerts en province ; celui-ci, et la veille à Clermont-Ferrand. Une obscure aversion pour la France de la part d’Eldritch soit disant… de l’histoire ancienne en tout cas.

    Après une première partie insignifiante (les Common Diamond), la scène du Bikini disparaît complètement à 21 heures 30  dans le brouillard artificiel copieusement vomi par les machines, complices de Doktor Avalanche à n’en pas douter. En effet, cette brume, alliée à l’éclairage venant de derrière, est un vrai écran de protection pour Eldritch qui n’a qu’à faire quelques pas vers le fond  de la scène pour devenir invisible. Du coup se sont les deux guitaristes, Ben Christo et Chris Catalyst, chacun solidement campé sur son côté de scène, que l’on voit le plus souvent et qui assurent le show. Ils ont d’ailleurs un morceau pour eux tout seuls, l’instrumental Top Nite Out (qui me fait penser à du Joe Satriani, au passage^^)

    C’est Doktor Avalanche qui impose le rythme, et il est implacable. Les morceaux s’enchaînent sans temps mort, en à peine 1 heure 30 le groupe joue une bonne vingtaine de titres, rappels compris.

    Il y a du très bon : les titres inédits sur disques comme Arms ou Summer  et les désormais légendaires chansons Alice et Marian,  mais pas mal de titres de la période 80s sont joués très metal, ce qui les dénature beaucoup, et l’absence d’une vraie basse (elle est jouée électroniquement) se fait cruellement sentir (sur Lucretia my reflection, c’est flagrant). En revanche des morceaux comme More  ou Vision Thing, où les guitares sont très rock à l’origine, passent sans problème.

    Il y a donc eu du moins bon, mais le pire c’est le final avec un Temple of Love méconnaissable ; trop metal les gars !

    Et au milieu de tout ce brouillard digne d’un film d’épouvante où se découpaient les silhouettes des trois sisters*, de ces lumières qui éclairaient davantage le public que les musiciens et de ces guitares qui parfois hachaient menue la new wave originelle de certains titres, il y eut une apparition : Coralie Trinh Thi se frayant un chemin dans le public et qui m’a frôlé. Damned, j’ai eu un contact physique** avec Coralie Trinh Thi lors d’un concert des Sisters ! Ca n'arrive pas tous les jours une expérience pareille... Comment ça, vous ne savez pas qui est Coralie Trinh Thi ?  Ne mentez pas, votre nez va s’allonger ^^

    * je sais bien que les Sisters sont quatre en réalité, mais Doktor Avalanche n’a pas de silhouette  

    ** pendant nettement moins de 17 secondes, hélas

  • Pétition pour la librairie Castéla à Toulouse

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    Afin de tenter de sauver la librairie indépendante Castéla, sise Place du Capitole à Toulouse :

    "Créée en 1917 par Madame Castéla, la librairie phare de la place du Capitole est dirigée depuis quarante-cinq ans par la famille Blanc. Elle devrait fermer en février 2012.

    Le propriétaire des lieux fait simplement valoir son droit d'éviction et va payer une indemnité à Castéla pour récupérer le local. Libre à lui ensuite de relouer les locaux au commerce de son choix. Mais les loyers ayant explosé autour de la place, il est peu probable qu'un commerce indépendant s'installe. Ainsi nous aurons peut etre un enième magasin de téléphones ou d'habits bon marché ...

    La librairie Castéla est une enseigne emblématique de Toulouse. De simple librairie de quartier fondée en 1917 par Madame Castéla, elle est devenue au fil des années, une façade phare de la culture étirée sur 1 800 m2 vouée à la littérature, aux manuels scolaires et universitaires. Sans oublier une boutique dédiée à l'écriture. Une enseigne inscrite dans le peloton de tête des librairies de l'Hexagone et l'une des plus importantes sur la ville. Une trentaine de salariés travaille chez Castéla : « C'est à eux que je pense en ce moment », ajoute Georges Blanc."

    http://www.petitionenligne.fr/petition/contre-la-fermeture-de-castela-a-toulouse/1870