
Ca faisait un petit moment que je n’avais plus laissé une note sur un livre que j’ai lu, non pas que je lise moins, mais le temps et l’envie d’écrire un billet me manquaient (comprenez : j’avais la flemme^^).
Mais avec le très gros coup de cœur que j’ai eu pour « Le Voleur de voix » de Jean-Nicholas Vachon, je me suis débrouillé pour les (re)trouver ;)
Très belle découverte que « Le Voleur de voix » donc, qui est une trilogie éditée par Michel Quintin, éditeur québécois tout comme l’auteur.
Il s’agit d’une histoire de vampires, et bien que le thème du buveur de sang ait été traité maintes et maintes fois, j’ai été bluffé par l’originalité du récit. Une histoire de vampire qui sort de l’ordinaire, puisqu’il y est question d’art lyrique.
Maximilien, le personnage central de l’histoire, est un vampire torturé, en lutte permanente avec la noirceur de son côté vampire et son humanité de jadis, et seules les voix des plus grands interprètes d’opéra parviennent à apaiser la part de ténèbres qui est en lui.
Immortel de part son état, il croisera au fil des siècles le chemin de Farinelli, le fameux castrat, puis des célèbres cantatrices Maria Malibran et Maria Callas. Son destin sera aussi lié à des personnalités historiques telles que Louis XIV, Louis XVI et Marie-Antoinette ou encore Louis II de Bavière, entre autres.
Ajoutons à cela son origine de vampire qui est, elle, liée à une pierre précieuse volée à une statue de la déesse Kâli ; pierre précieuse qui deviendra célèbre sous le nom de diamant Hope.

Tout le talent de Jean-Nicholas Vachon fait de ce qui pourrait être à priori quelque chose de farfelu, un récit absolument passionnant, très bien écrit, dans un style concis, adoptant la forme épistolaire la plupart du temps. Un sérieux travail de documentation a manifestement été fait ou bien l’auteur est un érudit en art lyrique et en Histoire...
Nul besoin d’être friand d’opéra ou féru d’Histoire pour apprécier cette trilogie, quelques brèves notes de bas de pages expliquent juste ce qu’il faut savoir, tout s’imbrique parfaitement au récit et on ne peut plus en décrocher.
L’action est rondement menée, le découpage en chapitres courts racontés du point de vue d’un des personnages à chaque fois, à une époque différente, donne un rythme incroyable.
Et, suprême élégance d’un auteur québécois, il n’y a pas un seul anglicisme dans la trilogie. Ainsi, pas de smart phones mais des téléphones intelligents, aucun sms ou texto mais des messages textes, pas même un chewing-gum qui traine, mais une gomme à mâcher.

Le Voleur de voix. Tome 1 : Le castrat et les rois fous. Tome 2 : La diva et le prince romantique. Tome 3 : Les prima donna immortelles.
A lire absolument :))
Le blog consacré aux livres : http://voleurdevoix.com/
Il y a six ans, “The Weirdness”, l’album de la reformation de The Stooges, avait laissé pas mal de monde sur sa faim. En effet à part deux ou trois morceaux, il générait surtout de l’ennui. Mais son successeur est d’un tout autre tonneau. Les dix titres de « Ready to Die » génèrent eux l’enthousiasme et donnent la pèche. C’est du rock pur jus, sans fioriture, mais avec une certaine dérision dans les textes où Iggy joue avec les clichés dans « Sex and Money » ou « Job » (I’m just a guy with a rockstar attitude), ou bien rend hommage aux poitrines généreuses avec « DD’s » (équivalent US de la taille bonnet soutien-gorge E) ; retour aux fondamentaux quoi ;).
Alex Hepburn ressemble un peu à Nolwenn Leroy, c’est vrai ; mais quand on l’entend chanter on ne peut pas faire autrement que de la comparer à Janis Joplin… puis inévitablement à Amy Winehouse.