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Millënium Navis - Page 47

  • Charlie Crow - Roger O'Donnell - Erin Lang

     

    Ambiance électro-jazz avec Charlie Crow, projet formé par Roger O’Donnell (ex clavier de The Cure) et la chanteuse canadienne Erin Lang (ici à la trompette).

    Le duo a sorti un maxi disponible via le site officiel de Roger.

     

     

    O’Donnell et Erin Lang collaborent depuis un moment déjà, comme sur le dernier album solo du claviériste, « Songs From the Silver Box », sorti au début de l’année, dont est extrait « Tiny Pieces of You ». Ambiance électronique minimaliste avec le doux murmure de Erin.

     

     

    http://www.myspace.com/rogerodonnell

     

    http://www.myspace.com/erinlang

  • Terry Pratchett & Neil Gaiman - De bons présages

    de-bons-présages-pratchett-gaima.jpgPrésentation de l'éditeur:

    L'Apocalypse aura lieu samedi prochain, après le thé ! Ainsi en ont décidé, d'un commun accord, les forces du Bien et du Mal. L'Antéchrist va fêter ses onze ans. Son éducation a été supervisée par un ange, Aziraphale, et un démon, Rampa, résidents sur Terre depuis l'époque de la première pomme. Mais voilà, suite à un coup du sort, l'enfant a été échangé à la maternité. Le vrai Antéchrist se nomme Adam et vit dans la banlieue londonienne. Et ça, ça change tout ! Une course contre la montre commence alors pour l'ange et le démon qui, finalement, se disent que la race humaine ne mérite pas son sort...


    Jubilatoire : voilà qui résume parfaitement ce livre et le plaisir que j’ai eu à le lire !

    L’apocalypse selon Pratchett et Gaiman, ça ne peut être que réjouissant. Avec comme protagonistes Aziraphale et Rampa, ange et démon copains comme cochon qui ont prit en affection le genre humain, un antéchrist âgé de onze ans qui ignore qui il est et joue avec ses jeunes camarades à refaire le monde, une sorcière nommée Anathème Bidule, héritière par une lointaine aïeule d’un livre de prophéties qui ont la redoutable particularité d’être exactes, des inquisiteurs « modernes » un peu dépassés par les événements, les Quatre Cavaliers, devenus motards pour l’occasion : La Mort (qui rappelle irrésistiblement la Mort du Disque-Monde), la Guerre, la Famine et la Pollution qui a remplacé la Pestilence, et une multitude de personnages secondaires dont des extraterrestres et des démarcheurs par téléphone…

    J’ai davantage retrouvé le style de Terry Pratchett que celui de Neil Gaiman, certainement à cause du côté parodique et parce que j’ai lu plus du premier que du second :) On retrouve aussi les fameuses notes de bas de page, très drôles, chères au créateur du Disque-Monde.

    L’alliance des deux auteurs britanniques est particulièrement efficace pour décrire avec humour les travers du genre humain et faire passer un message écologiste (le livre a été écrit à la fin des années 80 où la préservation de l’environnement ne préoccupait pas autant que maintenant).

    Je me suis particulièrement régalé avec les passages où Adam, notre jeune antéchrist, invente des jeux avec ses trois amis ; savoureux.

    C’était mon quatrième et dernier livre du défi Blog-O-Trésors. Mission accomplie donc ;)

    blog-o-trésors.JPG

  • Eiffel au Café Rex, Toulouse - 25/11/09

    Eiffel-groupe-2009.jpg

    Mardi 25 novembre Eiffel était en concert au Café Rex à Toulouse.

    Excellent show du groupe devant un public relativement sage. Celà dit, l’exigüité de la salle combinée à la densité importante de l’assistance explique aisément le côté quelque peu statique du public (difficile même de lever les mains pour applaudir sans prendre involontairement sous le bras celui de son voisin immédiat :p), auquel il faut ajouter l’absence d’estrade sur la « scène » et la configuration de la salle, plus longue que large, contraignant les derniers arrivants à tenter d’allonger leur cou façon girafe pour y voir quelque chose.

    Tout ça pour dire que le Café Rex, où je mettais les pieds pour la première fois, qui doit certainement être un lieu très sympa pour passer une soirée en discothèque ou boire un verre, n’est pas l’endroit idéal pour assister à un concert de rock, surtout s’il affiche complet.

    Le son était bon cependant, et c’est « ensardiné » dans cette foule toulousaine et ne voyant au mieux que le buste et la tête des quatre musiciens d’Eiffel, que j’ai pu apprécier le concert.

    Car j’ai adoré ! Eiffel est un des meilleurs groupes à l’heure actuelle, c’est une certitude. Chaleureux et généreux sur scène, manifestement heureux de jouer devant un public, d’être là. Ils n’ont pas besoin de dire « on est ravis d’être ici ce soir », ça se voit dès leur entrée en scène.

    Romain Humeau, en plus d’être un musicien complet (il sait jouer de toute une ribambelle d’instruments), un compositeur et un auteur doué, est un interprète époustouflant, il y a du Brel chez lui, c’est indéniable.

    Ce soir là à Toulouse, Romain, sa femme Estelle et les deux Nicolas offraient de superbes interprétations d’une bonne partie des titres du dernier album (mentions spéciales pour « Sous ton aile », « Ma blonde », « Minouche », « Je m’obstine ») sans oublier les précédents, avec notamment « Saoul », « Il pleut des cordes », un énormissime « Bigger than the Biggest » qui vire au psychédélique, « Tu vois loin », « Sombre » , un « Hype » hypnotique pendant le rappel, et pour finir l’adaptation du poème de Boris Vian « Je voudrais pas crever », qui donne des frissons de bonheur et qui justifierait à elle seule la venue à ce concert !

    A la fin, le public avait oublié depuis belle lurette qu’il se trouvait dans le lieu à plus forte concentration humaine et transpirante de la Ville Rose et en redemandait. Mais Eiffel avait tout donné, Romain était vidé, les lumières se sont rallumées.

    Et le Café Rex retrouvait soudainement une densité moins proche de la fusion nucléaire…

    Eiffel repassera très certainement dans le coin. Commencée il y a un mois, ce début de tournée est en fait un « tour de chauffe ». Le groupe a l’intention de tourner jusqu’en 2011 ! Et certainement dans des salles plus importantes. Je les verrai bien au Bikini moi :-))

    En première partie (oui, j’en parle à la fin, pour la mettre en évidence ;)) se produisait Molly, non pas en groupe et en version rock, mais en solo et en acoustique.

    Molly, ou plutôt Laurence toute seule à la guitare, a interprété de sa douce voix ses chansons aux textes toujours empreints de sensualité.

    Exercice difficile que de chanter ainsi toute seule en s’accompagnant simplement à la guitare des chansons que la majorité de l’assistance ne connaît pas. J’ai trouvé que Molly s’en sortait très bien, même si j’avoue que j’aurais préféré la voir jouer en version électrique et plus rock. On a d’ailleurs eu un petit aperçu quand Nikko, le guitariste d’Eiffel, est venu l’accompagner le temps d’une chanson.

    Crédit photo: Richard Dumas

     

  • The Bastard Fairies

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    Cette charmante brune s’appelle Yellow Thunder Woman, il ne s’agit pas d’un pseudo mais de son vrai nom ; la demoiselle est en effet une authentique indienne des Etats-Unis et selon sa bio elle compte parmi ses aïeuls un grand chef de tribu.

    Outre les solides atouts visibles sur la photo, la jeune femme possède des talents de peintre ainsi qu’une jolie voix qu’elle fait entendre dans le duo indie-rock The Bastard Fairies. L’autre partie du duo est Robin Davey, multi instrumentiste, notamment guitariste, et qui joue également dans l’excellent groupe de blues rock The Hoax.

     

    Les Bastard Fairies sont originaux à plus d’un titre. On peut s’en rendre compte en visitant leur MySpace ou leur site, où le premier album du groupe, « Memento Mori » sorti en 2007, est proposé en téléchargement totalement gratuit avec l'artwork qui va avec ! Démarche qui mérite d’être soulignée à l’heure de la loi hadopi en France.

    Il est cependant possible d’acquérir « Memento Mori » en version CD, en échange de quelques brouzoufs. Le CD propose cinq titres de plus que la version téléchargeable, soit 17 en tout.

    Et ces bastard de fairies offrent de la bonne musique –sinon je ne me fatiguerai pas à en parler ici :p- L’univers du duo est joyeusement déjanté, nous plongeant dans un métissage de rock minimaliste, de pop non acidulée, de folk et de bidouillages électroniques, et c’est parfaitement délicieux, comme la ballade acoustique « Guns and Dolls », le rythme reggae de « A Venomous Tale » ou la comptine « Ten Little Indians » aux paroles revisitées.

    Devenez vous aussi un bastard, et téléchargez l’album ^^

     

     

    http://www.myspace.com/thebastardfairies

    http://bastardfairies.ning.com/

    http://www.myspace.com/yellowthunderwoman