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Millënium Navis - Page 93

  • Pirates des Caraïbes 2

    'tention, spoilers ! 

     

    Certainement le film le plus poilant de l'année !

    A la fois plus sombre et plus burlesque que le premier, il donne à fond dans la démesure. Avec un Johnny Depp toujours aussi cool dans le rôle du capitaine pirate aux airs de Keith Richards ( et qui cours comme une gonzesse :-p ), des créatures tentaculaires et dégoulinantes qu'un Lovecraft ayant abusé de rhum aurait pu imaginer, un Hollandais Volant, une robe volante, des cannibales également frugivores, des poursuites dans des cages d'os sphériques (assez casse gueule), des duels en équilibre sur la roue d'un moulin à eau qui met les voiles en traversant une forêt... tout ça parmi d'autres scènes bien barrées !

    Et aussi plein de scènes qui m'ont irrésistiblement rappelé la trilogie Star Wars ! Comme Jack Sparrow qui va servir de diner aux cannibales et qui tente d'éteindre le feu en soufflant dessus ( voir Han Solo dans Le Retour du Jedi ), ce même Jack Sparrow qui a une dette envers un vilain pas beau et qui tente de se défiler ( comme Han Solo envers Jabba ), le triangle amoureux Jack-Elizabeth-Will rappelle énormément celui formé par Han-Leia-Luke, Will qui voudrait bien sauver l'âme damnée de son père, Will qui combat à un moment donnée avec une épée enflammée ( l'ancêtre du sabre laser? ) etc... Un léger piratage de scénario ? ;-)

    Le plus beau, c'est que ça fonctionne. Et on attend la suite des aventures de Jacques Moineau avec impatience, puisque le film se termine par un cliffhanger forcément haletant ! :-p

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  • Chasseur de poussières

    Ma dernière activité: faire la chasse à la poussière ! Mais pas n'importe quelle poussière: la poussière interstellaire.

    Et pas besoin de balai cosmique!

    Au début de l'année, la sonde de la Nasa, Stardust, a capturé dans un aérogel spécial des particules d'une comète (Wild 2). Parmi ces poussières cométaires il y a quelques rares poussières interstellaires, libérées par des étoiles en fin de vie, et très précieuses pour les scientifiques.

    Comme il faudrait des années pour les repérer, des internautes volontaires sont appelés à la rescousse. Il suffit de scruter patiemment des scans des photos de l'aérogel prises au microscope. Un petit test est demandé au préalable afin de savoir si on est apte à distiguer les poussières interstellaires des autres, mais rien de bien sorcier ;)

    Un vrai jeu de patience ! Encore meilleur que le sudoku ou encore le solitaire sur internet ! En plus, c'est pour la science ! Pour chasser la poussière, rendez-vous ici.

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  • Oh ! Un Totoro !

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    On l'a vu dans les jardins du vaisseau !
    Maintenant tous les farfadets d'équipage ont quitté leurs postes et sont accrochés à son pelage !
     
    Petit clin d'oeil au bijou de Miyazaki, à l'occasion de sa sortie en dvd, Mon voisin Totoro, véritable ode à la Nature et à l'enfance. Un film plein de poésie qui respire la sérénité.
     

  • La femme chocolat

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    Il y a une chose qu’il faut oublier chez Olivia Ruiz : sa participation sur tf1 à l’émission-qui-ne-doit-pas-être-nommée (pour éviter d’être repéré par un moteur de recherche :p) Sinon on a quelques a priori et on passe à côté d’une artiste qui vaut d’être écoutée.

    Olivia est à des années lumière de la variétoche de base des lauréates de l’émission-en-question. C’est ce qu’on découvre en écoutant son dernier album « La femme chocolat ».

    Déjà, la demoiselle sait très bien s’entourer. En effet, le chanteur de Dionysos, Mathias Malzieu, lui taille sur mesure trois excellents morceaux (dont la succulente chanson-titre qui rappelle un peu « La métamorphose de mister chat » de Dionysos avec son ukulélé et sa scie musicale), Christian Olivier des Têtes Raides lui offre un duo savoureux dans une ambiance quelque peu rumba, tandis que la toujours inspirée Juliette signe « la petite voleuse ».

    Mais Olivia ne se contente pas de chansons apportées par d’autres artistes, elle met aussi la main à la pâte avec notamment « Thérapie de groupe » où elle dresse un portrait de famille dont on ne se lasse pas dans une ambiance charleston, ou encore « J’traîne des pieds » un titre à la nostalgie bien dosée. Et la chanteuse nous rappelle qu’elle a des origines espagnoles, avec deux titres dans la langue de Cervantès, et qu'elle possède un "fichu caractère" comme elle le chante dans « La fille du vent » !

    De la chanson réaliste, du rock, une Espagne qui « pousse un peu sa corne », des arrangements variés, des ambiances et un univers très personnels, ça donne au final un très bon disque.

    Mordez dedans, it is good !