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musique

  • Les Fils de Joie

     

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    J’ai créé ce site consacré au groupe culte new wave et rock Les Fils de Joie après être entré en contact, grâce aux hasards du net, avec leur ancien chanteur et guitariste Olivier. Vive internet ! :-)

    Peut être que vous connaissez leurs chansons « Adieu Paris » ou « Tonton Macoute » sorties dans la première moitié des années 80.

    « Adieu Paris » commence comme un cliché de la capitale : « La Tour Eiffel, la Tour Montparnasse » , mais dès la phrase suivante, on découvre que le narrateur tergiverse sur le meilleur moyen d’en finir avec la vie.

    L’humour noir et décalé était une des caractéristiques du groupe.

    « Tonton Macoute » est un portrait au vitriol des membres de la milice des Duvalier, père et fils, qui semaient la terreur en Haïti à l’époque.

    «  Avec mon couteau de commando, s’il y a des dissidents je torture, il y a des années que ça dure, avec mon couteau c’est facile, facile, facile. »

    Et tout ça sur un rythme guilleret et exotique.

    Les Fils de Joie n’ont jamais explosés commercialement, mais ils sont devenus un vrai groupe culte, connus de quelques initiés suffisamment curieux pour découvrir autre chose que la variété FM, et ils sont découverts par de nouveaux aficionados, grâce au net notamment.

    Désormais, ils ont un site qui leur est entièrement consacrés, avec des infos de première main puisqu’elles viennent de leur ex chanteur :-)

    A consulter également : Le MySpace officiel créé tout récemment par Olivier.

    La page Wikipedia qui leur est consacrée.

     

     

    Tonton Macoute

     

     

    Adieu Paris

  • The Cure - 4:13 Dream

    1 - Le syndrome du fan vieux

    Avec les groupes de rock qui commencent à être anciens, on voit très souvent, à la sortie d’un nouvel album, des fans écrire que le groupe en question est loin de sa gloire passé, qu’il n’apporte plus rien de neuf, que les chansons qui sortent à l’heure actuelle n’ont pas la force des anciennes.

    Bref le groupe a le tort de continuer à exister, son chanteur a la mauvaise idée d’être toujours en vie. Kurt Cobain ou Jim Morrison se ferait cracher dessus (au figuré, quoi que…) par certains de leurs fans s’ils étaient encore de ce monde.

    C’est le syndrome du fan vieux ! Le fan vieux est à différencier du vieux fan qui, lui, reste enthousiaste malgré les ans. Enthousiaste ne veut pas dire oublier tout sens critique ou lucidité. Le vieux fan sait prendre du recul.

    Le fan vieux reproche à ses idoles de jeunesse d’être toujours là, alors que sa jeunesse à lui, elle s’est fait la malle, emportant avec elle les fabuleux moments d’écoute des disques d’alors. L’idole a vieilli, le fan vieux dénigre son physique, alors que lui-même n’est probablement plus aussi séduisant que naguère. Les flamboyants souvenirs sont ternis, c’est insupportable pour le fan vieux qui ne sait plus que cracher sur son idole.

    Le fan vieux tourne au pisse-vinaigre et cherche à dégoûter les autres.

    On reconnaît facilement le fan vieux aux commentaires qu’il laisse sur le net, et qui n'ont rien d'une critique constructive : pleins d’aigreur, de ressentiments, de mépris vis-à-vis de l’artiste, et même implicitement insultants envers les fans qui apprécient toujours et qui de son point de vue sont dans l'erreur.

    Et comme je ne laisserai jamais de tels commentaires remplis de rancœur si un artiste me déçoit, je sais que je ne fais pas partie des fans vieux. Youpi !

    Et j’ose espérer n’en faire jamais partie.

     

    2 - 4:13 Dream : A la bonne heure

    Le fan vieux de The Cure vomit copieusement sur le nouvel album, « 4 :13 Dream ». Evidemment. Puisque ce nouvel opus est vraiment très bon. Pas exceptionnel certes (« Pornography » ou « Disintegration » sont exceptionnels), mais hautement réjouissant !

    On y retrouve les quatre titres sortis précédemment en single, avec un mix sensiblement différent, on perçoit surtout une différence sur « Sleep When I’m Dead » qui sonne encore mieux que la version single.

    « Underneath the stars » qui ouvre l’album est une superbe chanson, la meilleure du disque sûrement, qui prouve que The Cure sait toujours composer de petits bijoux. Affirmer le contraire c’est vraiment partir favori pour décrocher le titre de champion du monde de la mauvaise foi !

    A part ce premier morceau, il n’y a pas vraiment de titres lents sur cet album ; mid tempo pour les moins rapides. On se laisse porter entre les mélodies pop et les morceaux rock furieusement noisy, comme « The Scream » et « It’s Over » qui terminent le disque dans une chaotique beauté.

    Les synthés sont très discrets sur l’album, dominé par les guitares de Porl Thompson et Robert Smith. La basse de Simon Gallup n’est pas en reste (ni la 6 cordes jouée par Robert Smith) et Jason Cooper à la batterie prouve qu’il n’est vraiment pas manchot. Et Robert Smith est vraiment très en voix.

    Sur les 13 titres, il n’y en a qu’ un ou deux à être en dessous du niveau général. « Sirensong » par exemple est assez anecdotique.

    Un bémol également avec la production et un son qui manque d'ampleur, assez ramassé, le principal défaut de ce disque.

    Et il y a tout de même une chose à oublier concernant "4:13 Dream": sa pochette, franchement hideuse :p

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    « 4 :13 Dream » devait être un double album au départ. Finalement, les morceaux restant sortiront sur un disque indépendant d’ici six mois. Ceux-ci sont annoncés plus sombres et mélancoliques encore. Sur un tempo plus lent certainement. Un « dark companion » comme l’a promis Robert Smith. Devrait y figurer le superbe « A Boy I Never Knew » que le groupe jouait déjà lors des derniers concerts.

    Que des raisons de se réjouir :)

     

    Voir aussi: The Cure - Hypnagogic States

  • The Cure - Hypnagogic States

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    En attendant pour le mois prochain le nouvel album (qui a encore été repoussé, d’une quinzaine de jours cette fois^^), voici donc le maxi proposant des remixes des quatre singles précédents de The Cure.

    N’attendant pas grand-chose de ce disque, je suis finalement très agréablement surpris. Je ne suis pas un adepte du remix, et le groupe avait sorti en 1990 une compilation, « Mixed up » dédiée à l’exercice, et le résultat était globalement infect ! Mais que nenni avec « Hypnagogic States » !

    Il y a tout de même les remixes de « Freakshow » et « Sleep When I’m Dead » qui sont relativement ratés, avec notamment un son dance très basique pour le premier, trop éloigné du rock de la version d’origine ; en un mot : beurk !

    Celui de « The Perfect Boy » se laisse écouter avec sa rythmique rajoutée rappelant « Close To Me », plutôt sympa.

    Mais ce cd vaut surtout pour le remix de « The Only One » réalisé par 30 Seconds to Mars, vraiment excellent, et surtout pour le cinquième titre, « Exploding Head Syndrome » d’une durée de 21 minutes et des poussières, en fait un enchaînement de quatre remixes signés 65 days of static. Bien plus qu’un simple megamix, c’est un vrai exercice de style très bien fichu et inventif, qui réussi sur « The Only One » à donner un son trance à The Cure sans que ça ait l’air déplacé ; un vrai tour de force, qui justifie à lui seul l’acquisition du disque!

    De plus, les bénéfices réalisés par la vente de ce maxi seront reversés à la Croix-Rouge Internationale, alors si on peut faire une bonne action sans avoir à déplacer de montagnes et obtenir en même temps un disque de bonne qualité, faut pas se priver :-)

    Voir aussi:

    The Cure - The Perfect Boy

    The Cure - Sleep When I'm Dead

    The Cure - Freakshow

    The Cure - The Only One