Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Aluminum Babe (2)

    Aluminum Babe, groupe de rock indépendant à tendance électro que j’avais découvert il y a deux ans via le net , sort un nouvel album, Illegal, dores et déjà disponible en téléchargement. Sortie physique prévue fin octobre.

    Aluminum Babe est formé à New York en 2001 par Anna Lidberg, d’origine suédoise, au chant et à la guitare, et le bassiste Jorge Musa. C’est le noyau du groupe autour duquel le line-up changera régulièrement.

    En 2003 sort le premier disque, un EP énergique de cinq morceaux punk rock réjouissants. Deux ans plus tard arrive l’album Vitrified qui reste le meilleur à mon goût, où le groupe évolue nettement vers un pop rock mâtiné de rythmes disco, cap qu’il maintient à l’heure actuelle. On y trouve même une reprise  de Ca plane pour moi, en français dans le texte donc. Par ailleurs, une autre chanson de l’album, Upside Down, est aux trois-quarts interprétée en français. Manifestement, c’est la façon dont sonnent les mots, plus que le sens, qui a séduit Anna. Elle renouvellera l’expérience par la suite.

    En 2007, paraît le second album, Smoke in Chinatown, qui contient notamment l’excellent Infatuation, ainsi qu’une reprise pas dégueu du Psycho Killer des collègues new-yorkais de Talking Heads (avec son fameux qu’est ce que c’est, en français dans le texte, là aussi). On y trouve également un titre en live, Slip Slide, et trois des morceaux du premier EP (en remplissage ?) ce qui nuit un peu à l’homogénéité de l’album.

    En 2009, le troisième album, 17,  quoique bien rempli (16 morceaux) déçoit quelque peu. D’une part on y retrouve tels quels quatre titres du précédent disque, dont Infatuation qui, d'autre part, se voit décliner en trois remixes largement dispensables. Il n’y a donc que 9 nouveaux titres qui font souvent la part belle aux bidouillages électroniques et tout ça part un peu dans tout les sens.

    Heureusement, cette année le nouvel album, Illegal, redresse la barre. Plus homogène que les deux précédents, il contient de fort jolies réussites comme C.U.N.T., Let’s Go, Tonite, Oh Yeah ainsi qu'une intrigante ballade acoustique chantée dans un étrange français, intitulée Quaquers, qui clôt le disque.   

    Aluminum Babe tourne pas mal en concert, y compris en Europe, notamment en Espagne et en Allemagne où le groupe a des fans fidèles.

    aluminum-babe.jpgAluminum Babe (EP) - 2003

     

     

     

     

    vitrified.JPGVitrified - 2005

     

     

     

     

    smoke-in-chinatown.jpgSmoke in Chinatown - 2007

     

     

     

     

    17.jpg17 - 2009

     

     

     

     

    illegal.jpgIllegal - 2011

     

     

     

     

    http://www.aluminumbabe.com/

  • Titan - Stephen Baxter

    stephen-baxter-titan.jpg

    Titan de Stephen Baxter est une superbe œuvre de Science-fiction dure, de la hard science comme ils disent de l’autre côté de la Manche (puisque Baxter est britannique), c'est-à-dire de la SF très réaliste solidement basée sur les connaissances scientifiques de l’époque*.

    Il y a donc pas mal de termes techniques et scientifiques dans Titan, mais ce n’est pas -ou si peu- rébarbatif. Car Stephen Baxter n’oublie pas de nous raconter une histoire extraordinaire. Et Baxter sait conter une histoire et dépeindre des personnages.

    L’histoire est celle de la première expédition habitée vers Titan, le plus gros satellite de Saturne.

    Le livre, publié en 1997, commence par la destruction de la navette Columbia lors de son atterrissage. La réalité a dépassé la fiction malheureusement, puisque cette même Columbia a bien été détruite lors de son entrée dans l’atmosphère en février 2003. Dans le roman de Baxter l’accident se produit en 2004 et met fin au programme spatial de la NASA, ce qui fait le bonheur de l’US Air Force qui rêvait depuis belles lurettes de récupérer les structures de l’agence spatiale.

    Cependant un groupe d’irréductibles scientifiques et astronautes réussit à mener à bien le projet fou d’une expédition vers Titan, en récupérant les vieux lanceurs de la NASA et les navettes restantes.

    Et l’aventure commence, avec les embûches dignes de ce projet fou. Car c’est bien un roman d’aventures, rigoureusement scientifiques certes, où l’on ne s’ennuie pas.

    Le roman est plutôt sombre et dramatique dans l’ensemble, sa fin ne manqueras pas, certainement, de surprendre (dans le bon sens :))   

    * Existe-t-il, par opposition, de la SF molle, comme les montres de Dali, et qui aurait du coup un côté plus surréaliste ? Pas à ma connaissance, la SF n’a tout de même rien à voir avec le caramel^^.

  • The Ward de John Carpenter

    the-ward-john-carpenter.jpg

    Pour ceux qui, comme moi, sont lassés que la sortie française en salles de The Ward soit encore renvoyée aux calendes grecques, heureusement qu’il y a internet :p

    J’ai donc pu voir The Ward, le nouveau Big John Carpenter, qui revient derrière la caméra au cinéma 10 ans après Ghost of Mars.

    L’histoire se déroule en 1966. Une jeune femme, Kristen, se retrouve dans un hôpital psychiatrique après avoir volontairement incendié une maison.

    Elle est enfermée dans une aile à part du bâtiment, « le service », où se trouvent déjà trois autres jeunes femmes. La précédente occupante de la cellule où elle dort a connu une mort violente, et dès la première nuit, un phénomène étrange s’y produit…

    Après une décennie de diète Carpentienne on aurait pu espérer un retour prodigieux par le grand portail rouillé qui grince un maximum quand on l’ouvre (sous l’orage déchaîné et en pleine nuit),  Big John se contente de la petite porte qui craque à peine.

    Alors, déçu par The Ward ? Eh bien non, même pas ! Car The Ward est un bon film. Classique mais extrêmement plaisant. Carpenter n’a pas écrit le scénario, ni composé la musique, il se contente de la mise en scène et, en quelque sorte, il récite ses gammes, sans chercher à improviser un nouvel air. Et quand c'est un maestro qui pianote, c'est rarement désagréable.

    Et il y a Amber Heard dans le rôle principal, qui en plus d’être magnifique, joue très bien. C'est l'atout principal du film, indubitablement^^

    Et, bien qu’étant un film d’horreur de facture classique, je n’ai pas vu venir le twist final, comme quoi…

    Comme quoi, eh bien, un Carpenter mineur vaut tout de même le coup d’œil. Ca serait bien que des distributeurs français s’en rendent compte. Plus qu’à attendre la sortie en DVD…

  • Nirvana - Smells Like Teen Spirit

    Madeleine vidéo - Chapitre VI

     

    Il y a vingt ans, c'est avec la vidéo de Smells Like Teen Spirit que je découvre ce groupe de rock, un trio avec un chanteur blond, comme Police naguère, d'ailleurs je trouve au chanteur de faux airs de Sting.

    Mais le chanteur est manifestement hyper énervé ! Les cheveux dans la figure, il crie "Here we are now, entertain us", baignant dans un éclairage jaune pisseux et entouré de Pom Pom Girls qui se tremoussent en arborant le symbole de l'anarchie en rouge sur la poitrine.

    Je trouve ça jouissif comme un pavé lancé dans le tube cathodique :)