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science-fiction - Page 7

  • Torchwood

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    Torchwood est une excellente série de SF britannique, dérivée de Doctor Who ( au passage on remarquera que les deux titres sont des anagrammes.) Une seule saison de treize épisodes produite pour l’instant.

    On y retrouve le capitaine Jack Harkness, personnage récurent de Dr Who, à la tête de l’institut Torchwood qui se résume à une petite équipe constituée de cinq membres, basée à Cardiff dont le but est de surveiller secrètement toute activité liée aux aliens.

    L’ambiance de la série est très différente de celle de Doctor Who. Torchwood est beaucoup plus sombre, gore et violent. L’action se déroule exclusivement à Cardiff ou dans les environs, la capitale Galloise est d’ailleurs souvent mise en évidence, en particulier la Roald Dahl Plass, avec de fréquents plans aériens.

    Si l’on s’en tient à sa présentation rapide, la série pourrait évoquer X-Files, mais ici, pas de conspiration mondiale ou d’enlèvement par les E.T.

    S’il est question de technologies extraterrestres, elles servent ici davantage à dévoiler les failles et les recoins sombres de l’âme humaine. La série se concentre sur les rapports entre les principaux personnages, qui ne sont parfois pas des plus sereins, leurs interrogations sur l’existence et leur orientation sexuelle; l’homosexualité et la bisexualité étant clairement abordés.

    Une série très ouverte ( ce qui est un pléonasme concernant une série de SF :p ), mêlant action et réflexion, dans un cadre, le Pays de Galles, que l’on a pas l’habitude de voir sur le petit écran.

    Aux dernières nouvelles, Torchwood devrait débarquer en France sur NRJ 12, une chaîne de la TNT, à la rentrée.

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    http://www.keep-flyin.com/torchwood/

    http://www.bbc.co.uk/torchwood/index_nonflash.shtml

    http://torchwoodtv.blogspot.com/

  • Doctor Who

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    - If you are an alien, why do you sound like you're from the north?

    - Lots of planets have a north!

     

    Ca faisait un petit moment que je ne m’étais pas autant passionné pour une série télé. ( Jill, tu as été vraiment inspirée de me la faire découvrir ! )

    La série en question, c’est la nouvelle version des aventures spatiotemporelles du Docteur Who ( diffusée en France sur France 4 )

    Véritable phénomène en Grande-Bretagne, cette série britannique est la plus longue dans la catégorie SF. Créée en 1963, elle s’est achevée en 1989 ( année où la France se décide enfin à diffuser quelques épisodes, sur TF1, il s’en allait temps ! Pas étonnant qu’en étant victime du désintérêt - ou du mépris - des chaînes françaises, à l’instar de Star Trek, The Twilight Zone ou d’autres séries de SF, Doctor Who soit méconnu en France, mais ceci est une autre histoire…)

    Après un téléfilm réalisé en 1996, le Docteur reprend du service en 2005, d’abord sous les traits de Christopher Eccleston puis ceux de David Tennant, tous les deux excellents, mention spéciale pour le second qui est THE Doctor !

    Il s’agit des aventures du dernier des Seigneurs du Temps ( Timelords ), un extraterrestre à l’apparence humaine connu simplement sous le nom du Docteur. Il voyage dans l’espace et dans le temps à bord du TARDIS ( Time And Relative Dimensions In Space ), un vaisseau qui a l’apparence d’une « Police Box » une cabine téléphonique bleue réservée aux appels à la police, typiquement britannique. Si le vaisseau à cet aspect insolite, c’est la faute à son système de camouflage qui est resté bloqué ! Autre détail : l’intérieur du vaisseau est nettement plus vaste que son apparence extérieure peut le laisser supposer ; technologie des Seigneurs du Temps oblige ;)

    Le Docteur ne voyage pas seul. Dans les deux premières saisons de cette nouvelle série, il est accompagné par Rose Tyler, une jeune terrienne, vendeuse de son état, incarnée par la très charmante Billie Piper, absolument parfaite comme compagnon du Docteur, remplacée à partir de la saison 3 par Martha Jones, qui se défend bien mais ne parvient pas à faire oublier la complicité qui existait entre le Docteur et Rose.

    Personnage attachant, pouvant paraître parfois légèrement givré, le Docteur est une sorte d’éternel vagabond de l’espace et du temps, et un ardent défenseur de la Terre et de la race humaine qu’il protège des nombreuses espèces d’aliens belliqueux qui, la plupart du temps, n’ont pas des gueules de porte-bonheur ! Comme par exemple les ennemis jurés du Docteur, les fameux Daleks.

    Les scénarios sont particulièrement bien ficelés et malins, exploitant à merveille les paradoxes spatiotemporels, ce qui donne de superbes réussites mêlant action, émotion et surréalisme poétique, sans oublier l’humour so british, omniprésent.

    Visuellement, la série n’a rien à envier aux meilleures productions américaines. On y trouve tout l’attirail pour faire le bonheur des fans de SF.

    C’est bien simple, sur les treize épisodes que compte chacune des trois saisons ( plus deux épisodes spéciaux diffusés à Noël Outre-manche ) aucun n’est d’un niveau moyen. Un vrai bonheur. Vivement la quatrième saison !

     

    - It's raining, Martha. It's raining on the moon.

     

    Sites en français:

    http://www.doctorwho.fr/

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Doctor_Who

    Sites en anglais :

    http://www.bbc.co.uk/doctorwho/

    http://www.drwhoguide.com/who.htm

    http://en.wikipedia.org/wiki/Doctor_who

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  • Sunshine - Bain de soleil dans salle obscure

    Sunshine de Danny Boyle.

    En 2057, le soleil s’éteint doucement, mettant en péril la vie sur Terre. Une équipe de sept astronautes est envoyée à bord d’un gigantesque vaisseau vers l’astre mourant, avec pour mission de relancer son activité en y larguant un engin nucléaire.

     

    Eh bien, voilà un film de SF qu’il est beau !

    Carrément fascinant, avec ses longues séquences contemplatives sur le soleil, sa caméra virevoltante autour du vaisseau, sa musique électronique planante. En cela, il est aussi captivant que Blade Runner, ce qui n’est pas peu dire !

    Il est de plus empreint d’une certaine spiritualité (j’ai pas dit religion ! Danny Boyle ne fait pas de prosélytisme) en abordant entre autres le thème de la renaissance (que ça soit celle de l’étoile mère ou celle de l’humanité)

    Difficile de ne pas penser à 2001, l’odyssée de l’espace.

    En fait, on pense à une ribambelle de films de SF en voyant Sunshine, notamment Alien, mais aussi Solaris, Cube, ou même Silent Running. Mais, et c’est l’une des grandes forces du film, ces références sont parfaitement intégrées et assumées, non sans humour parfois, ce qui fait qu’à aucun moment on a l’impression de « collage » ou de « mauvaise copie ».

    Il n’y a pas que des scènes contemplatives et de la spiritualité dans Sunshine, il y a surtout beaucoup d’action, et elle est rondement menée, et un excellent suspens. Le risque de voir surgir l’ennui est nul ! Rien de neurasthénique non plus, le film offrant un message optimiste et plein d’espoir.

    Sans compter que ça fait plaisir de revoir Hiroyuki Sanada ( ici dans le rôle du commandant Kaneda ) qui jouait Ayato dans la série San Ku Kai !

    Sunshine est l’antithèse d’Armageddon. Bref, un grand film.

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    « Car à présent il n’y avait plus que le Soleil, le Soleil et encore le Soleil. Il remplissait l’horizon de tous les côtés. Il effaçait les minutes, les secondes, les montres, les pendules ; il détruisait le temps et l’éternité. Il brûlait les paupières et le sang sous la peau, les rétines, le cerveau enfoui sous le crâne. Il brûlait le sommeil, le souvenir même du sommeil et des soirées fraîches. »

    Ray Bradbury in « Les fruits d’or du soleil »

     

    http://www.sunshine-lefilm.com/

     

     

  • Je suis une légende - Richard Matheson

    Relire les livres que j’ai aimé est un de mes plus grands plaisirs.

    Actuellement, je suis en en pleine phase de relecture !

    Parmi les livres choisis, figure le grand classique « Je suis une légende » de Richard Matheson.

     

    Robert Neville, le dernier homme « normal », survit au milieu de l’humanité qui ne compte plus que des créatures transformées en vampires suite à une contamination bactériologique.

    Barricadé dans sa maison, il subit chaque nuit les assauts des vampires.

    Avec, comme lot quotidien, la solitude, un climat d’angoisse et de terreur, le dernier survivant de son espèce est-il vraiment le seul à vouloir survivre ?

    Représente-t-il toujours la normalité au milieu de ces êtres différents qu’il considère comme des monstres et qu’il élimine sans regrets ? Fait-il encore partie de l’Humanité ?

     

    Certainement le meilleur roman sur le thème rebattu des vampires, l’un des plus originaux en tout cas.

    Si Matheson cite malicieusement le « Dracula » de Bram Stoker, c’est pour mieux s’éloigner des clichés gothiques du genre, du surnaturel, se moquer des superstitions et amener son récit vers la SF grâce à des explications (pseudo) scientifiques.

    Un vrai tour de force, et ça marche !

    Paru en 1954 ( en 1955 en France dans la prestigieuse collection Présence du Futur ) ce roman est indémodable. Depuis, les tentatives de faire mieux sur le thème du vampire ont été vaines !

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