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science-fiction - Page 6

  • H2G2 - Douglas Adams

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    J’ai comblé une lacune qui était impardonnable pour un amateur de SF et d’humour british comme moi : ne jamais avoir lu H2G2, le guide du voyageur galactique, la fameuse « trilogie en cinq volumes » de Douglas Adams.

    Désormais, je peux mourir la conscience tranquille et partir avec sérénité faire du stop dans l’immensité fantastiquement immense du cosmos, quoique peut être pas dans cet ordre là…

     

    Douglas Adams était un virtuose du non sense, de l’absurde, autant dire qu’il était une des personnes les plus sensées pour parler du sens de la vie (et inversement bien sûr). Quelqu’un de génial en somme.

     

    En ouvrant « Le Guide du Voyageur Galactique », on fait la connaissance d’Arthur Dent, lequel découvre par un beau jeudi que non seulement sa maison est sur le point d’être démolie pour faire place à une déviation routière, mais que sa Terre de planète doit subir le même sort pour des raisons similaires mais à l‘échelle cosmique. Qui plus est, son meilleur ami qu’il pensait être tout bonnement un humain comme lui s’avère être un extraterrestre originaire de Bételgeuse. Le fait qu’il s’appelle Ford Prefect n’avait pourtant éveillé chez lui aucun soupçon.

     

    S’embarquer dans la lecture de H2G2 pour suivre les péripéties d’Arthur Dent, c’est emprunter avec délice la déviation de l’improbabilité avec comme véhicule l’imagination XXL de Douglas Adams qui dépasse nettement la vitesse de la lumière. Ca ressemble à un tour sur le grand huit renversé de l’infini, un truc enivrant qui vous met dans tous les sens et par conséquent vous fait voir les choses de plein de points de vue différents, surtout les plus tordus.

     

    L’adaptation sur grand écran du premier tome, sortie en salle en 2005, et qui était un vieux rêve de Douglas Adams, s’en tire plutôt bien. Mais il vaut mieux voir le film au moins deux fois pour pleinement l’apprécier tellement il y a d’idées farfelues. Une abondance qui risque de larguer le spectateur (avec le livre on a davantage le temps d’assimiler) et de dérouter celui qui n’est pas familier avec l’humour intersidéral d’Adams.

     

    H2G2 est en tout cas une expérience à tenter. Et surtout, pas de panique !

     

    Pour en savoir plus sur l’univers de Douglas Adams et H2G2, un excellent site en français :

    http://www.voyageurgalactique.com/index.html

  • Les Machines à Bonheur - Ray Bradbury

     

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    « Les machines à bonheur » est un recueil de 21 nouvelles, paru à l’origine en 1964. 21 petits bonheurs qui se dégustent comme des fruits de début d’automne, par pure gourmandise (littéraire en l’occurrence), entre deux romans. L'automne, Bradbury l'évoque souvent dans ses récits, il y revient régulièrement, autant que sur Mars. Mélancolie oblige? Après tout la saison de rouille et la planète rouge ont des nuances proches ; la saison idéale serait certainement un automne martien...

    Une seule nouvelle se situe sur Mars dans ce recueil, « Celui qui attend ». Le livre permet d’apprécier tout le talent de l’auteur dans différents genres. Outre la SF et le fantastique, on y trouve des nouvelles beaucoup plus proche du conte et d’autres appartenant à une littérature plus générale. Le lecteur est transporté à différentes époques, différents lieux : Amérique, Mexique, Irlande, sur terre, sur mer, dans les airs.

    La mort, l’amour, la mémoire, la nostalgie sont les thèmes qui reviennent le plus souvent, évoqués dans le style si poétique de Bradbury, avec aussi beaucoup d’humour, à ce titre la nouvelle « Les sprinters d’hymne », tendre hommage à la fois au cinéma d’antan et à un certain  Irish spirit, est remarquable.

    Coup de cœur pour la nouvelle « Le meilleur des mondes possibles » qui se démarque par son thème abordé : la séduction. Bradbury offre une délicieuse réflexion sur le sujet…

     

    Présentation de l'éditeur
    Vous voulez visiter l'incroyable ville de Xanadu ? Connaître les secrets les plus intimes de la femme illustrée ? Apprendre à cultiver des champignons magiques ? Ou découvrir le monde débarrassé de toute l'humanité ? Avec Ray Bradbury, vos rêves les plus fous et les plus fantaisistes, comme vos pires cauchemars, deviennent réalité : être séduit chaque jour par une femme qui n'est ni tout à fait la même ni tout à fait une autre, repousser l'attaque d'un terrifiant Tyrannosaurus rex, dialoguer avec un séduisant jeune homme qui s'appelle la Mort...

    En une vingtaine de nouvelles, l'un des plus grands maîtres de l'imaginaire nous entraîne dans son univers magique et poétique... A déguster sans modération !

  • Chroniques Martiennes - Ray Bradbury

     

    La première fois que j’ai lu les « Chroniques Martiennes » je devais avoir 13 ans. Ce fut un émerveillement littéraire, un des livres qui a déclenché chez moi une vraie fringale de lecture ! Avant cet âge, je ne lisais quasiment pas de romans ou de nouvelles, même de Science Fiction, mais exclusivement des BD.

     

    « Il est bon de renouveler les sources d’émerveillement, dit le philosophe. Les voyages intersidéraux ont refait de nous des enfants » cite Bradbury au début du livre. Il faut croire que les « Chroniques Martiennes » ont été pour moi un de ses voyages intersidéraux à cette période, ma fusée interplanétaire ; et elle vole toujours très bien ;)

    Trois ans que je ne l’avais pas relu, autant dire une éternité !

    Publié en 1950 aux USA, et en 1954 en France dans la fameuse collection Présence du Futur dont il est par ailleurs le premier numéro, ce bijou à la particularité de tenir aussi bien du roman que du recueil de nouvelles. L’auteur à rassemblé des nouvelles écrites entre 1946 et 1950 dont l’action se déroule sur Mars, en révisant quelques unes, et écrit des inédites spécialement pour le livre, les classant ensuite chronologiquement. L’ensemble raconte une histoire, comme dans un roman, celle de la colonisation de Mars par les hommes de la Terre. En fait de colonisation, il s’agit d’une vraie invasion, et cette fois les envahisseurs sont les humains. Bradbury inverse le schéma très en vogue à cette époque des Terriens envahit par des extraterrestres belliqueux. Extraterrestres qui ne sont bien souvent que le symbole des soviétiques menaçant le  « monde libre ».

    Les Martiens de Bradbury n’ont rien à voir avec cette image, ils sont les derniers représentants d’une noble civilisation millénaire. Dans plusieurs de ces écrits Bradbury évoque souvent l’Egypte ancienne. Les sables de Mars et ceux d’Egypte sont étroitement liés chez l’auteur.

    L’écriture de Bradbury est évocatrice et poétique, sans termes pseudo scientifiques, ouvrant une nouvelle voie onirique à la Science Fiction. N’oublions pas l’ironie, toujours présente chez Bradbury.

    De plus, on trouve le futur roman «Fahrenheit 451» en germe dans les Chroniques Martiennes :

    « Tous les contes horribles et fantastiques(…) toutes les histoires d’anticipation ont été brûlées. »

    « Ils ont voté une loi (…) Ils ont commencé par censurer les albums satiriques, puis les romans policiers et bien entendu les films », dans la chronique intitulée « Usher II » superbe hommage à Edgar Poe en particulier et à la littérature et au cinéma fantastique en général.

     

    Une œuvre indispensable tout simplement.

     

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  • Il y a 30 ans, dans cette galaxie....

    ...le jeune padawan Jack, alors âgé de huit ans et demi, entre pour la première fois dans une salle de cinéma, accompagné de sa maman et d’une voisine de sept ans et demi répondant au prénom de Valérie.

    Ce que le petit padawan allait voir sur le grand écran, jamais il ne l’oubliera. Et jamais plus il ne retrouvera une telle émotion devant un autre film.

    Il y a d’abord la fanfare de la 20th Century Fox, qui devient aussitôt l’hymne du cinéma pour lui.

    L’inscription Lucasfilm Limited apparaît.

    La fanfare s’arrête, une phrase s’affiche.

    Il y a bien longtemps dans une galaxie lointaine, très lointaine….

    Un fond noir étoilé, une musique symphonique qui explose, LA GUERRE DES ETOILES écrit en grandes lettres jaunes, suivi d’un texte qui défile et se perd au fond de l’écran.

    Ensuite un vaisseau entre dans le champ dans une canonnade de rayons lasers.

    Au fur et à mesure que défile l’extraordinaire histoire sous ses yeux, le jeune padawan découvre le personnage de Yan Solo ( on est dans la VF ) qui est cool, possède un sens de l’humour intersidéral et le plus beau des vaisseaux spatiaux et a un pote copilote très cool lui aussi quoique très poilu.

    Le petit padawan vient de trouver son héros ultime de cinéma.

    Il y a aussi une princesse à sauver. Et elle aime bien Yan Solo, qui est quand même plus malin que cet ahuri de Luke !

    La princesse appartient au sexe féminin, tout comme Valérie, la voisine de sept ans et demi.

    Ce détail n’a pas échappé au jeune padawan.

    Il décide que la princesse et Valérie ne feront qu’un.

    Le padawan découvrira plus tard que les Valérie, ou quels que soient leurs prénoms, ne sont pas à confondre avec les princesses de cinéma.

    Mais ceci est une tout autre histoire…

     

     

    Une petite note pour célébrer aujourd'hui le trentième anniversaire de la sortie française de l'Episode IV de Star Wars. La sortie américaine ayant eue lieu le 25 mai 1977.

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