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Millënium Navis - Page 33

  • Y'a du mou dans les cuspides

    Eh bien ! Me voici Taureau ! Moi qui croyais être Gémeaux… Vous parlez d’une métamorphose ; digne de la mythologie grecque.

    En vérité, l’astrologie, je m’en balance. Ok, elle était facile. Même Elizabeth Teissier aurait pu prédire que je sortirai cette vanne.

    L’info a été (un peu trop) largement relayée par les médias ce weekend (par ici par exemple) : Le zodiaque n’est plus ce qu’il était, presque tout le monde se voit décalé d’un signe ou découvre qu’il est Serpentaire, un 13eme signe. Décidément tout fout le camp !

    Réforme zodiacale, remaniement au sein du ministère des astres ? Les frères Bogdanov à la place d’Elizabeth Teissier ?  De quoi nous faire oublier la fin du monde prévue pour 2012 !

    Et tout ça à cause de la précession des équinoxes. L’affaire est pourtant loin d’être nouvelle, la guéguerre entre adeptes du zodiaque sidéral et partisans du zodiaque tropical non plus.

    Alors pourquoi autant de tapage aujourd’hui ?

    L’astrologie, je ne m’en suis pas toujours balancé pour être honnête. En effet, je me suis naguère (en 1996) quelque peu intéressé au phénomène de l’astrologie. Pour moi qui me passionne depuis toujours pour l’astronomie, l’astrologie n’est rien d’autre qu’un phénomène étrange. Je voulais tenter de comprendre comment ça marchait ce bidule irrationnel. J’avais donc acheté des livres (revendus depuis via le net) afin d’établir les thèmes astraux de mes proches. Je ne me suis pas aventuré dans les prédictions (courageux mais pas téméraire, le gars), loin de là, je me contentais de dresser des portraits astrologiques. Et de l’avis général, j’étais doué ! J’ai peut-être loupé ma vocation.

    Je connaissais bien les personnes dont j’établissais les thèmes, mes bouquins déconseillaient d’ailleurs fortement de faire le thème d’une personne totalement inconnue (tu m’étonnes), il me suffisait de garder ce qui collait le mieux à ce que je connaissais de mes « clients » ou de faire quelques déductions.

    Jouer les astrologues, c’est un peu comme jouer les détectives. Dans ce que sont censés signifier les positions des astres, les aspects qu’ils forment etc.… il faut relever le maximum d’indices, faire des recoupements, écarter ce qui n’est pas confirmé.

    Si une personne ne se reconnaissait pas dans un trait de caractère que je mentionnais (par exemple, tendance à la paresse), peu importait, « l’erreur » était vite oubliée car elle se reconnaissait beaucoup mieux dans une multitude d’autres (générosité, ambition…)

    Cette brève incursion dans le domaine de l’astrologie m’a surtout appris qu’il était tout à fait possible à une personne se prétendant astrologue, douée d’un certain bagout et assez maligne, d’embobiner facilement son monde.

    Et l’astrologie n’a pas son pareil pour coller des étiquettes. Vous êtes de tel signe, on s’attend donc à ce que vous ayez telles dominantes dans votre caractère, que vous vous comportiez d’une certaine façon.

    Et les étiquettes fixées à la glue zodiacale, on peut largement s’en passer.

     

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    Thème à la peinture Astral

     

    L'avenir de Monsieur est devant lui, et il l'aura dans le dos chaque fois qu'il fera demi-tour. Pierre Dac

  • Archéo-technologie

    Des enfants sont mis en présence d'objets à la pointe de la technologie il y a une trentaine d'années. C'est à dire une éternité ! ;-)

    De quoi auront l'air les clés USB et l'Ipad dans trente ans ?^^

     

  • Lilly Wood and The Prick - Invincible Friends

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    Lilly Wood and The Prick : un nom qui m’a intrigué. Lilly Wood évoque un nom de fée, et tout ce qui va avec: les contes, l’enfance… The Prick, qu’on peut traduire par « le petit con », fait nettement contraste !

    Et des contrastes, il y en a dans « Invincible Friends », le premier album de ce groupe. De la folk et de la pop mêlée à de l’électro, un côté naïf, simple et en même temps une maîtrise étonnante dans un premier album, avec des compositions impeccables et une voix superbe, celle de la fée Lilly Wood.

    Bref, un vrai coup de cœur !

    Cachée sous le déguisement de la fée se trouve la jolie Nili, quant à son complice au pseudo on ne peut plus décalé, il se prénomme Benjamin.

     Le duo est français et écrit des textes en anglais qui conviennent sûrement mieux à leur musique, il place la barre très haut avec cet album (nul doute que le second album sera attendu au tournant) et donne envie de courir voir le groupe sur scène, ce que je ferai sans doute…

     

  • The Bastard Fairies - The Jesus Song and Other Stocking Fillers

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    Alléluia ! Inspirés par les fêtes de noël, les Bastard Fairies reviennent avec un nouvel EP en téléchargement.

    Et un noël revisité par le duo, ça ne peut être que succulent !

    The Jesus Song, en chanson vedette, façon country music, est l'antithèse absolue de Il est né le divin enfant. Le second titre, I Find a Vein, est une ballade acoustique. Belle surprise avec le morceau suivant, The Road to Nowhere, reprise très réussie des Talking Heads. Le dernier titre est une version live de A case Against Love, dont la version studio figure sur l’album Memento Mori.

    Un chouette cadeau à glisser sous le sapin à moitié mort décoré de crucifix renversés^^

    Disponible en téléchargement via le site officiel pour moins de 2 euros, je n’ai pas hésité.

    Il est intéressant de noter que la plupart des acheteurs donnent un peu plus que le prix de vente. En effet, selon la newsletter du groupe, alors que le téléchargement est proposé à 2,32 $, les gens achètent cet EP en laissant en moyenne 4,35 $.

    Et il ne s’agit pas d’un « effet noël » puisque cela s’était déjà produit avec des titres en téléchargement gratuit proposés par le duo. Un bon nombre d’acquéreurs avait préféré donner quelque chose.

    Peut-être bien que les majors ogresses, qui n’ont pas sous leur férule les Bastard Fairies, devraient en prendre de la graine plutôt que se lamenter sur l’industrie de la musique et brandir des bâtons en forme de loi Hadopi.