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Millënium Navis - Page 32

  • Challenge Stephen King

     

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    Le Bouquinovore a la bonne idée d'organiser un challenge de lecture jusqu'au 1er février 2012 consacré à Stephen King, un de mes auteurs favoris, youpi !

    Copié-collé du blog:

    Le Challenge comporte 4 niveaux de difficultés différents, selon votre envie et votre temps bien entendu.
    Niveau 1 : Catégorie Recueil de nouvelles, il faut dans l’année lire au moins un recueil de nouvelles de Stephen King
    Niveau 2 : Catégorie Richard Bachman, soit lire au moins un livre écrit sous le pseudonyme de Richard Bachman
    Niveau 3 : Catégorie décennie, ici les choses commence a se compliquer, il faut livre un livre par décennie de l’auteur. C'est-à-dire lire un livre qui à écrit dans les années 70’s, 80’s, 90’s et 2000’s. Bien entendu il est possible de choisir le livre de notre choix, soit roman, recueil ou livre écrit sous le pseudo de Bachman.
    Niveau 4 : Catégorie Stephen King, la catégorie ultime, ou il faut lire un recueil (Niveau 1), un Richard Bachman (niveau 2) et 4 livres selon les décennies (niveau 4) soit un minimum de 6 livres dans l’année.


    la catégorie roman des années 70’s 

    • Carrie (1974)
    • Salem (1975)
    • Shinnig (1977)
    • Le Fléau (1978)
    • Dead Zone (1979)

    La catégorie roman des années 80’s

    • Charlie (1980)
    • Cujo (1981)
    • Le Pistolero (1982) 
    • Christine (1983)
    • L’année du Loup-garou (1983)
    • Simetierre (1983)
    • Les Yeux du dragon (1984)
    • Le talisman (1984)
    • Ça (1986)
    • Les Trois Cartes (1987)

    La catégorie roman années 90’s 

    • Bazaar (1991)
    •   Terres Perdues (1991)
    • Jessie (1992)
    • Dolores Claiborne (1993)
    • Insommnie (1994)
    • Rose Mader (1995)
    • La ligne verte (1996)
    • Désolation (1996)
    • Magie et Cristal (1997)
    • Sac d’os (1998)
    • La petite fille qui aimait Tom Gordon (1999)
    • Cœurs perdue en Atlantide (1999)

    La catégorie roman années 2000’s

    • Dreamcatcher (2001)
    • Territoires (2001)
    • Roadmaster (2002)
    • Les Loups de la Calla (2003)
    • Le Chant de Susannah (2004)
    • La Tour sombre (2004)
    • Colorado Kid (2005)
    • Cellulaire (2006)
    • Histoire de Lisey (2006)
    • Duma Key (2008)
    • Dôme ( (2009)

    La catégorie recueil de nouvelles des années 70’s

    • Danse macabre (1978)

    La catégorie recueil de nouvelles des années 80’s

    • Différentes Saisons (1982)
    • Brume (1985)

    La catégorie recueil de nouvelles des années 90’s

    •  Minuit 2 (1990)
    • Minuit 4 (1990)
    • Rêves et Cauchemars (1993)

    La catégorie recueil de nouvelles des années 2000’s

    • Tout est fatal (2002)
    • Juste avant le crépuscule (2008)

    Catégorie Richard Bachman

    • Rage (1977)
    • Marche ou crève (1979)
    • Chantier (1981)
    • Running Man (1982)
    • La Peau sur les os (1984)
    • Les Régulateurs (1996)
    • Blaze (2007)
    (cette liste bien entendu n'est pas exhaustive, :))

    Pour la validation de votre inscription au Challenge, je vous demanderais un petit billet indiquant votre participation et un petit lien. Vous avez a disposition le logo du challenge. Bien entendu pour ma part je listerai tout les participants.


    Ca fait une éternité que je n'ai plus écrit de notes sur les livres que je lis, alors que je lis beaucoup en ce moment, admirez le paradoxe (Oh! le beau pardoxe !).
    La raison principale est que je cède à l'appel délicieux des sirènes de la flemme^^ 
    Ce challenge tombe à point ! Il marquera le retour de mes indispensables notes de lecture.

    J'opte pour la catégorie ultime, et voici mes choix, pour la plupart des (re)relectures:

    - Danse Macabre, pour le recueil de nouvelles

    - Les Régulateurs, pour le Bachman

    - Dead Zone, pour les 70's

    - L'année du loup-garou, pour les 80's

    - La petite fille qui aimait Tom Gordon, pour les 90's

    - Dreamcatcher, pour les années 2000

    N'hésitez pas à rejoindre le challenge, avec la bibliographie de Stephen King, il n'y a que l'embarras du choix!
  • Indochine au Bikini, Ramonville-Saint-Agne - 31/01/2011

    indochine-meteor-club-tour.jpg

    Chaude ambiance hier soir au Bikini de Ramonville-Saint-Agne-près-de-Toulouse ! Indochine y donnait le dernier concert du  Meteor Club Tour. Comme un contrepied au show du Stade de France du 26 juin et dont le DVD et le CD live viennent tout juste de sortir, cette mini tournée de six dates dans de petites salles est un parfait épilogue intimiste de la tournée débutée en 2009.

    Nicola et sa bande indochinoise aiment la région apparemment. C’est la troisième fois qu’ils jouent à Toulouse en un peu plus d’un an. Le 18 octobre 2009 au Zénith (j’y étais), le 30 mars 2010 au même endroit (j’y étais pas) et hier au Bikini, la jolie petite salle deux pièces avec du monde au balcon et un bas rempli comme il faut, les indoboyz ne pouvaient que succomber !

    Indochine nous a gâtés avec une setlist de 26 morceaux qui s’ouvre par un Electrastar en version acoustique. Une entame en douceur, suivie par une invitation à la Dancetaria puis le groupe propose déjà un Gang Bang bien senti. Aucun doute, la jolie petite toulousaine en Bikini à eu de l’effet sur le sextet. On arrive à peine au quatrième morceau que par l’entremise de la chanson d’Eli et Jacno, Nicola déclare Je t’aime tant. C’est chaud !

    On continue avec Junior Song, Little Dolls, Un ange à ma table, Le Lac, quatre titres vitaminés de la République des Meteors, des météores, Indochine ? Non, une véritable constellation !

    Un détour par Le Manoir avant de monter Sur les toits du monde et Nico nous raconte Un jour dans notre vie, une des plus belles chansons d’Indochine, en version piano-voix ; l’heure est aux confidences.

    Suivent L World, Alice et June, Popstitute et le medley Club Meteor.

    Premier rappel : Insatiable, le groupe réclame un Baiser puis Trois nuits par semaine, mais à la fin du morceau c’est la salle qui n’en a pas assez et continue de chanter les paroles, elle est bouillante la toulousaine en Bikini, du coup le groupe remet le couvert avec un bout de la même chanson !

    Et si on discutait un peu, histoire de faire davantage connaissance ? Ambiance acoustique, et engagée : Mexicane Syndicate, « C’est cette chanson que les Enfoirés auraient dû choisir » dixit Nicola, du coup il la joue un poil trop vite^^.

    Et si on évoquait de bons vieux souvenirs ? Monte Cristo.

    Et si on se souvenait ? She Night.

    Toujours en acoustique, le groupe chante Bye Bye Valentine, ah bon, bye bye ? Ca va se finir comme ça ? Mais non, Nicolas interprète ensuite, seul à la guitare, Juste toi et moi. Ah, voilà ! Il voulait se garder la jolie toulousaine pour lui tout seul, le bougre !

    Second rappel : le groupe nous offre l’incontournable L’Aventurier, dans une version à rallonge, que la salle fera reprendre au combo, comme Trois nuits par semaine, puis c’est Le Dernier jour qui arrive et  Pink Water. Une histoire à l’eau de rose tout ça ? Hmm, j’en doute…

    Dernier rappel : Dunkerque, belle surprise. Et c’est avec ce Dunkerque toulousain qu’Indochine termine le concert, rassemblant définitivement Nord et Sud dans sa république des meteors. Nicola président ! Haut et bas sens-dessus-dessous, la jolie toulousaine est comblée. Putain, c’était bien !   

  • Retour à l'envoyeur des pubs avec enveloppes T

    Si, comme moi, vous en avez marre de recevoir de la pub pour certains organismes qui vous joignent une enveloppe pré-affranchie, voici une petite suggestion soufflée par le site Cyberacteurs.org :

    Avec vos factures d'électricité et de téléphone vous recevez de la PUBLICITÉ ! Ne la jetez pas ! JOIGNEZ-LA avec votre paiement. Laissez-leur le soin de s'en débarrasser !
    Vous recevez des courriers pour des prêts, des cartes de crédits… ou des « affaires », souvent accompagnés D'ENVELOPPES pré-affranchies «  T  » …
    Débarrassez-vous de tous ces courriers inutiles en les mettant dans les petites enveloppes « T » et postez-les ! 
    Pensez à vérifier que vos coordonnées ne figurent pas sur un document retourné ! 
    Vous pouvez aussi… renvoyer  l'enveloppe pré-affranchie vide, au pire ! ! !
    Si nous nous y mettons tous …les banques, sociétés de crédits et 
    autres vont recevoir, en retour, toutes les pubs qu'elles nous ont envoyées. Laissons-les apprécier ! Elles en paieront  elles-mêmes les frais, et ceci deux fois :  l'envoi et le retour !

    T.gif


     

     

  • Vague nippone

    En voyant comment les mangas se sont imposés dans le paysage de la BD en France, ainsi que les animes (les films de Miyazaki étant désormais aussi attendus que ceux des studios Disney), je me faisais la réflexion que j’avais assisté, avec ceux de ma génération, à la naissance de cette vague nippone.

    Je me souviens, au début des 70’s, du Roi Léo et de Prince Saphir, adaptations en dessins animés d’œuvres du pape du manga, Osamu Tezuka.

    le-roi-leo.jpg

    Mais c’est surtout Goldorak, bien sûr, qui a cassé la baraque en 1978, devenant un vrai phénomène de société (Il a fait la une de Paris Match !) et générant entre adultes des débats dont l’enfant que j’étais se fichait éperdument. Goldorak était le héros de mes neuf ans, et là était l’essentiel !

    Le Roi Léo avait égratigné la porte ouvrant sur l’imaginaire peuplé de héros de dessins animés occidentaux, Goldorak l’a enfoncée à coup de fulguropoings. D’autres héros venus du pays du Soleil levant se sont engouffrés par la brèche : Candy, Albator (mon préféré), Capitaine Flam, Ulysse 31, une collaboration entre Japonais et Français au même titre que les Mystérieuses cités d’or, etc…

    goldorak-paris-match.jpg

    A ce moment là (dans les années 80), on n’entendait pas parler d’anime ou de manga, à moins d’avoir une connaissance pointue de la culture japonaise. La première fois que j’ai entendu le terme de manga, c’était dans les années 90, et encore utilisé de manière impropre, puisqu’on parlait de mangas pour désigner les animes. Et dans l’esprit de pas mal de gens, manga signifiait produit de seconde zone, et japoniaiseries est un terme qui revenait un peu trop souvent. Je me souviens de lecteurs de revues de ciné (comme Mad Movies) reprochant dans leur courrier une trop grande importance accordée aux animes, alors que les journalistes commençaient à parler des œuvres de Miyazaki.

    La donne a bien changée, animes et mangas ont acquis leurs lettres de noblesse. Mais le chemin a été long.

    Grâce à l’engouement de la jeunesse pour ces BDs d’Extrême Orient, ceux de ma génération peuvent désormais découvrir en langue française les mangas d’origine des héros de dessins animés de naguère (je pense notamment à ceux de Leiji Matsumoto : Albator, Galaxy Express 999, Queen Emeraldas…), les séries font l’objet de rééditions en VOST intégrales et collectors en DVD, ce qui permet de les découvrir sous un nouveau jour. Bref, la boucle est bouclée.    

    Ce n’est pas uniquement un sentiment de nostalgie qui me pousse à regarder de nouveau ces animes. Le fait qu’il soit possible de les voir en VOST permet donc de les redécouvrir, littéralement, en se rendant compte de ce qui a été édulcoré ou tout simplement censuré.

    Par exemple, Albator, dont les trois derniers épisodes de la première série furent totalement censurés par chez nous en 1980, pour cause de scènes jugées trop violentes, nous privant de la fin de l’histoire. Il faudra attendre le début des années 2000 pour la connaître, en vidéo. Il était temps ! Et franchement, il n’y avait pas de quoi fouetter un chat.

    Il est amusant de se dire que ce qui a été censuré à l’époque ne le serait plus aujourd’hui, mais que peut-être d’autres choses ne passeraient pas. 

    L’alcool par exemple. Très présent dans l’anime et le manga. On voit souvent Albator boire du vin (eh oui, c’est bien connu, Albator aime faire une halte au bar^^). L’alcool est la nourriture de base d’un des personnages, Clio, et le médecin du bord, le Dr Zero, est un pochtron notoire !

    Dieu merci, cela n’a pas titillé les censeurs à l’époque, mais aujourd’hui ? On nous ferait peut-être croire que le capitaine aime siroter du jus de framboise, pour cadrer avec la couleur du liquide.

    Quant à l’épisode où seuls Clio et le Dr Zero échappent à une contamination car ils sont immunisés par l’alcool et guérissent leurs compagnons d’équipage en leur en administrant, je crois qu’il passerait carrément à la trappe ! 

    albator.jpg

    La censure qui fut encore à l’œuvre sur L’Atlantis de ma jeunesse, le film qui sert de prélude à la seconde série, Albator 84. La fin est incomplète, l’ancêtre d’Albator pendant la seconde guerre mondiale n’est plus allemand mais français, les dialogues sont édulcorés sans parler des métaphores poétiques typiquement japonaises qui sont éliminées.

    Grâce aux dernières éditions DVD qui permettent de voir l’œuvre dans sa version originale, on réalise combien on avait eu droit jusqu’alors à une version Canada Dry du pirate de l’espace.

    Le mot corsaire est par ailleurs préféré à pirate, plus soft certainement.

    Quant à l'origine du nom donné dans la VF au héros principal, elle permet à elle seule d’apprécier les travestissements parfois assez ridicules utilisés par les "traducteurs" d’alors, et de se rendre compte du choc culturel Europe/Japon.

    Le capitaine Albator s’appelle dans la VO Captain Harlock. La légende veut que ça soit l’inénarrable Eric Charden (qui chante le générique français de la première série) qui ait trouvé le nom d’Albator car il trouvait que capitaine Harlock ça ressemblait trop à capitaine Haddock. Des fois qu’on confonde…

    Il a donc mis dans un shaker à noms un albatros (symbole de liberté d’après lui) et un ami à lui joueur de rugby nommé Balator (quel rapport entre un pirate de l’espace et un rugbyman ? Je l’ignore), et  il a secoué bien fort. On remarque qu’Albator et tout simplement l’anagramme de Balator.

    Un rugbyman, la crainte d’une confusion avec un célèbre personnage de BD belge, un symbole de liberté qui renvoie à un poème de Baudelaire. Pas grand-chose à voir avec le personnage créé par un japonais et la culture de son pays. Celle-ci a été plus ou moins gommée par des références très occidentales dans le doublage. Et ce fut le cas pour tous les animes de cette époque, ce qui à mon avis a quelque peu biaisé la perception de la japanimation en général pendant un bon bout de temps.