Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Millënium Navis - Page 35

  • Eiffel - Le Bikini, Ramonville, 16/11/2010

    eiffel-2010.jpg

    Un an après le concert au Café Rex (excellent concert mais salle inadaptée), voici Romain Humeau, son âme sœur Estelle et les deux Nicolas de retour du côté de Toulouse.

    Plus précisément au Baïkaïnaï , comme le prononce Romain, à Ramonville juste à côté de la ville rose.

    Et ce fut une nouvelle fois un superbe concert, dans une salle ad hoc cette fois.

    Comme toujours, généreux, plein d’énergie (parfois trop, une corde de la guitare de Nico rend l’âme dès le deuxième morceau joué^^), proche du public (Romain descend dans la fosse et fait s’asseoir tout le monde par terre sur « Hype » pendant le rappel !),  le groupe en grande forme a proposé une set list très proche du concert au Café Rex, un peu plus fournie pendant le rappel.

    S’il n’y a eu aucune baisse de régime du côté du quatuor, le public a par contre eu quelques coups de mou, sur « A tout moment la rue » en particulier. Pourquoi, je ne sais pas,  y’a des jours comme ça ^^, et comme bien sûr je faisais partie du public, je m’auto flagelle donc entre ces lignes (Aieuu !), mais on s’est bien rattrapés en acclamant triomphalement le groupe à la fin du show qui s’est terminé avec le magnifique « Je voudrais pas crever » de Boris Vian.

     

    La première partie m’a permis de découvrir Brune, une charmante chanteuse non blonde et très sympathique, accompagnée de deux musiciens. Pop, rock, un soupçon d’électro, des textes où il est questions des ex, de ruptures et de cheveux blancs. Sympa, mais sans plus.

     

    Eiffel est un groupe à voir absolument sur scène. Si vous ne l’avez jamais vu, n’hésitez pas à aller l’applaudir s’il passe près de chez vous. Le quatuor joue dans des petites salles, dans des coins souvent oubliés par les poids lourds de la musique, ayez l’œil, et les oreilles aux aguets.

    http://www.eiffelnews.com/

  • Hartley, noyau à vif

    Hier, la sonde de la NASA Epoxi (anciennement Deep Impact) s’est approchée à 700 kms de la comète Hartley 2, offrant des images époustouflantes du noyau de l’astre.

    Si mes observations aux jumelles de la comète m’ont laissé sur ma faim, les photos de la sonde américaine ne manquent pas de m’émerveiller. A 700 kms d’un noyau cométaire actif, elle était aux premières loges !

    noyau-comete-hartley-2.jpg

    Des détails sur le site du CNES : http://image-cnes.fr/1-loeil-du-satellite/spectaculaire-survol-de-la-comete-hartley-2/

     

    Ce n’est pas la première fois qu’une rencontre entre une comète et une sonde se produit. Je ne résiste pas à la tentation de faire un petit récapitulatif.

    « A tout seigneur tout honneur » pourrait-on dire, la première comète à recevoir la visite d’émissaires électroniques et mécaniques de la Terre est la plus célèbre d’entre elles, la comète de Halley, lors de son dernier passage près de chez nous en 1986.

    Pas moins de six sondes sont envoyées pour l’étudier de près, deux soviétiques, les jumelles Véga 1 et 2, deux japonaises, Sakigake et Suisei, une américaine, ICE (International Cometary Explorer) et l’européenne Giotto. C’est cette dernière qui fournira les meilleures images du noyau en s’en approchant à 600 kms.

    noyau-comete-halley.gif

     

    Le 21 septembre 2001, la sonde de la NASA Deep Space 1 tire le portrait du noyau de la comète Borrelly à un peu moins de 2000 kms de distance.

     

    noyau-comete-borrelly.jpg

    Le 2 janvier 2004, Stardust s’intéresse de près à Wild 2 (prononcer vild ) et collecte des particules dans la queue de la comète qui sont récupérées sur Terre en 2006.

     

    noyau-comete-wild-2.jpg

    Tempel 1 elle, a droit à la visite « musclée » de Deep Impact qui lui envoie un projectile le jour de la fête nationale américaine en 2005 afin d’éjecter de la matière contenue dans le noyau pour l’étudier.

    C’est cette même sonde, rebaptisée pour sa nouvelle mission, qui a été dirigée vers Hartley 2.

     

    noyau-comete-tempel-1.jpeg

    Prochaine rencontre en 2014, entre la comète Churyumov-Gerasimenko (Chury pour les intimes) et la sonde européenne Rosetta.

    Photos : Wikipédia, Nasa, Esa

  • Buried de Rodrigo Cortes

     

    buried-film.jpg

     

    Mon coup de cœur ciné du moment : « Buried ».

    Un concept assez gonflé avec un huis-clos absolu : un seul personnage, enfermé dans un cercueil enfoui dans le sol, avec un Zippo pour s’éclairer et comme unique moyen de communication un téléphone portable.

    Et tout ça pendant 90 minutes. Rodrigo Cortes, le réalisateur, va jusqu’au bout du concept, aucun plan en extérieur, pas de flashbacks montrant le héros avant qu’il se fasse enfermer. On apprend son histoire uniquement par ses conversations avec ses interlocuteurs qu’il parvient à joindre avec le téléphone.

    Ambiance claustrophobique garantie. Et un suspens de tous les diables. Pas une seule seconde d’ennui. La réalisation et le jeu de Ryan Reynolds créent une vraie empathie pour le héros (Paul Conroy). Héros dans le sens personnage principal du film, car Conroy n’a rien d’un héros a proprement parler, c’est un homme ordinaire, un civil qui accepte un travail dangereux en Irak simplement parce qu’il a besoin d’argent, et qui ne s’imaginait pas se retrouver en pareille situation.

    Le cadre de la guerre en Irak amène le film sur le terrain politique et titille là où ça fait mal.

    Prenant, dur, dérangeant voire démoralisant, « Buried » est un film marquant que je ne suis pas près d’oublier.

     

  • Roger O'Donnell - Piano Formations

    roger-odonnell-piano-formations.jpg

    Il y a les Nuages de Magellan, désormais il y a aussi les nuages de Mr O’Donnell.

    Si les premiers sont constitués de lointaines étoiles, les seconds sont composés de notes de piano ; atmosphériques, comme il se doit.

    Roger O’Donnell nous offre huit compositions pour piano seul (ou pour deux pianos), recueillies dans un disque sobrement élégant,  « Piano Formations » à paraître le 15 novembre.

    Trouvant une analogie entre le lent changement des formations nuageuses qu’il observait depuis son jardin et l’évolution des pièces musicales qu’il composait, il amalgame les deux phénomènes, Piano Exercices – Clouds Formation , en un seul concept. Tant et si bien qu’il associe des vidéos en plan fixe de formations nuageuses avec ses morceaux.

    Les vidéos sont offertes sur un CD bonus aux 150 premiers acquéreurs du disque via le site officiel. http://www.rogerodonnell.com/

     

    O’Donnel en poste également une par jour sur sa chaîne YouTube. http://www.youtube.com/user/RogerODonnellTV

    Ce ne sont pas des nuages d’orage, mais de sages et sereines nuées, délicates, évanescentes. Alors écoutez les beaux nuages de Mr O’Donnell :)

     

     

    J'aime les nuages... les nuages qui passent... là-bas... là-bas... les merveilleux nuages ! (C.B.)

     

    Voir aussi : Roger O'Donnell et Paul Van Dongen , Charlie Crow