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Millënium Navis - Page 54

  • Galilée - Le Messager des étoiles

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    Je me suis offert « Le Messager des étoiles » de Galileo Galilei, plus simplement connu sous le nom de Galilée. Ce petit livre révolutionnaire va rejoindre dans ma bibliothèque « Les Etoiles » de Camille Flammarion et le « Cosmos » de Carl Sagan, entre autres, parmi mes livres préférés d’astronomie.

    Avec « Le Messager des étoiles », publié pour la première fois en 1610, Galilée met les étoiles plus près des hommes. Il y détaille les observations faites avec « sa » lunette astronomique, merveilleux outil qui permet de voir ce que nul ne pouvait voir à l’œil nu : Détails de la surface de la Lune, une multitude d’étoiles dans la Voie Lactée, et surtout les quatre nouveaux astres qui accompagnent Jupiter et que Galilée appelle Etoiles médicéennes en l’honneur du grand-duc de Toscane, Côme II de Médicis, et qui plus tard seront baptisés Io, Europe, Ganymède et Callisto.

    Ces quatre satellites (mais le mot n’existe pas encore à ce moment là) de Jupiter qui, de doute évidence, tournent autour de la planète, montrent, dans une époque où l’idée du géocentrisme est bien ancrée, que tout ne tourne pas autour de notre Terre qui n’est donc pas le centre de l’univers…

    Un texte passionnant, abordable par tous, présenté et annoté par Fernand Hallyn dans la présente édition (chez Points - Sciences). On trouve également un glossaire à la fin du livre.

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  • Nouveau monde lointain

    Ce n'est pas un mince exploit que vient de réaliser une équipe d'astronomes italiens : repèrer la première exoplanète dans une autre galaxie que la nôtre ! A savoir M 31, la grande galaxie d'Andromède, la plus proche voisine de la Voie Lactée, située à quelques 2,5 millions d'années-lumière.

    Un autre monde à une telle distance, c'est vertigineux. Ca signifie qu'en voyageant à la vitesse de la lumière (300 000 kms/seconde) il faudrait 2,5 millions d'annèes pour atteindre ce "nouveau monde" ; c'est pas la porte à côté!

    Lire l'article détaillé concernant le découverte :

    http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/astronomie/d/la-premiere-exoplanete-extragalactique_19562/#connexe

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  • Placebo - Battle for the Sun

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    Trois ans après l’inégal et pour tout dire décevant « Meds », Placebo revient avec « Battle for the Sun ». Le titre annonce une bataille pour le soleil, pour la lumière. Exit les ténèbres et les textes torturés de Brian Molko ? Pas vraiment, le soleil de Placebo a encore de nombreuses taches sombres à sa surface, or le soleil n’est jamais aussi agité que quand il présente une multitude de taches ;)

    « I need a change of skin » chante Brian dans « Kitty Litter » le premier titre de l’album. Du changement dans l’air donc. Du changement il y a eu en effet : un nouveau label, et surtout un nouveau batteur en la personne de Steve Forrest, pour remplacer le précédent Steve (Hewitt) dont les relations avec les deux autres étaient parties en sucette, pour ne pas dire en live, même en studio (ça me fait penser qu’il faut que j’arrête les jeux de mots à la noix, moi).

    Steve Forrest nous vient de Californie, et il a tout du bon vieux cliché du surfer de cette région. Blond, musclé, tatoué. Tiens la Californie, du soleil en renfort pour gagner la bataille ? En tout cas, il apporte du sang neuf, avec sa frappe…musclée, et pour l’avoir vu sur scène, il est manifestement très content d’être dans Placebo.

    « Battle for the Sun » est résolument pop rock, beaucoup de fans de la première heure vont trouver ça trop mainstream, c’est inévitable, mais on est très loin d’une pop lisse, sans aspérité, à des années-lumière même. Comme je l’ai dit plus haut, le soleil Placebo reste très agité. Le son de Placebo est toujours là, mais plus mûr, les influences musicales sont maintenant parfaitement digérées.

    La vérité c’est que « Battle for the Sun » est un putain de bon album, très énergique avec de bons arrangements ! Pour moi, la bataille est gagnée:)

    Gros coup de cœur pour les titres « Devil in the Details » et « Happy you’re Gone » que Molko dédie sur scène « à personne en particulier » (ou à Steve Hewitt, peut-être ?)

    A signaler que « Battle for the Sun » sort sous plusieurs formats: CD simple, vinyle, édition digipack avec un dvd bonus de 40 minutes du making of de l’album et un livret de photos et enfin un coffret collector (2 cd + 2 dvd + 2 vinyles + 2 livres). Dans cinq de ces coffrets le groupe a joué les Willy Wonka, puisque cinq golden pass y sont dissimulés (un par continent apparemment). Le golden ticket de Willy Wonka donnait droit à une visite de sa fameuse chocolaterie, le golden pass de Placebo ne donne pas droit à une visite de Brian Molko, mais les heureux possesseurs pourront tout de même assister à un concert de leur choix, tout frais payés, voir le groupe backstage et même diner avec lui. Avec un accompagnateur quand même, on sait jamais ;)

     

    Un très bon site spécialisé dans la traduction des paroles du groupe en français

     

     

    Note également publiée z'ici:

    http://www.plugged2.com/leblog/

  • Simple Minds - Graffiti Soul

    simpleminds.jpgAu sommet durant les années 1980 avec de superbes albums ( je pense surtout à « New Gold Dream » et » Sparkle in the Rain » ) puis boudés par le public et les médias à partir des années 1990, avec il est vrai la sortie de quelques albums assez peu convaincants ( « Real Life », « Neapolis » ), les Simple Minds sont cette fois bel et bien de retour au sommet de leur art. « Black & White 050505 » le précédent album sorti en 2005 était déjà prometteur et semblait annoncer un renouveau créatif. Gagné ! « Graffiti Soul » est tout simplement superbe. Inspiré, aérien, avec des titres au tempo moyen en majorité, les quatre écossais offrent une musique élégante, en rien nostalgique.

    Sur les neuf titres de l’album, il n’y en a pas un seul de moyen ! Petite préférence pour « Moscow Underground » la première chanson qui est un vrai bijou, avec sa basse qui régale et ses nappes de synthés cristallines.

    L’âme indiquée dans le titre de l’album est bel et bien présente dans ce disque.

    On peut dire qu’on tient là un des meilleurs disques de Simple Minds, et je le préfère d’ores et déjà à des classiques du groupe comme « Once upon a Time » en 1985, au son un peu trop épais, ou « Street Fighting Years » en 1989 qui apparaît en comparaison avec le dernier opus carrément surfait !

    L’édition Deluxe, forcément limitée, propose un deuxième CD composé de reprises, et c’est là aussi de l’excellent boulot. Avec entre autres, « Rockin’ in the free World » de Neil Young, un régal, ou « Sloop John B. » chanté à l’origine par les Beach Boys.

    Le line-up s’est désormais stabilisé à Jim Kerr, le chanteur, Charlie Burchill, guitares et synthés, qui composent le noyau fondateur du groupe, Mel Gaynor LE batteur de Simple Minds et Eddie Duffy à la basse.

     

     

    http://www.simpleminds.com/

     

    http://www.myspace.com/simplemindscom

     

     

    Note également publiée sur plugged2

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