En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Et comme à chaque fois, on va entendre des « oui mais ils font toujours la même chose depuis 30 ans », « ils ne se renouvellent pas » et autres variantes.
Reprocher à AC/DC de faire la même musique, d’avoir le même son, c’est un peu comme reprocher à un whisky pur malt d’avoir le même goût.
Car AC/DC, c’est comme du whisky pur malt. On sait la saveur caractéristique qu’on va y trouver, on ne s’attend pas à être surpris par le gout, au contraire on aime retrouver cette saveur toute particulière car elle est infiniment excellente, authentique, et ça suffit amplement à notre bonheur.
Il a fallu huit années à la distillerie musicale des frères Young pour nous offrir « Black Ice ». Et le résultat de ce travail est particulièrement savoureux. Du rock fortement imprégné de blues (le titre « Stormy May Day » ou Angus Young joue de la guitare bottleneck est un bijou), une rythmique impressionnante qui met souvent la basse en avant et Brian Johnson très en forme, maîtrisant sa voix, il chante bel et bien et ne hurle pas !
Sur les quinze morceaux, seuls deux, « She likes rock’n’roll » et « Rocking all the way », sont un peu en dessous du niveau global.
Le AC/DC 2008 s’impose d’ores et déjà comme un grand cru.
Tant pis pour ceux qui diront que le whisky pur malt, ça à toujours le même goût :p
Ce week-end se déroulait à Paris la 7eme édition des fameuses Nuits Blanches. Très prisée du public et saluée par la presse, la manifestation de cette année s’est remarquablement illustrée en matière de pollution lumineuse avec notamment la colonne de lumière commise par l’artiste japonais Ryoji Ikeda devant la tour Montparnasse, et visible à quarante kilomètres de la capitale. Lire à ce sujet l’article de Jean-Luc Dauvergne sur le site de Ciel et Espace.
Selon cette dépêche AFP, l’illumination de la tour était sensée faire réfléchir sur le débat actuel concernant les immeubles de grandes hauteurs. "On a mal construit dans les années 70 et au mauvais endroit. Tentons de bien construire au bon endroit pour les années à venir", commentait Christophe Girard (maire adjoint chargé de la Culture.)
Quel dommage que cette illumination ne soit pas sensée faire réfléchir sur un autre débat on ne peut plus actuel : la pollution lumineuse. L’occasion était pourtant belle. « Tentons de bien éclairer au bon endroit pour les années à venir » par exemple. Manifestement c’est le cadet des soucis de la Mairie de Paris (et d’autres malheureusement), et cela montre qu’il y a encore du boulot à faire pour sensibiliser les élus et le grand public sur le sujet.
La nuit noire se fait rare. Dans les zones urbaines, elle a disparu depuis des lustres, où désormais le ciel nocturne a cette infecte couleur d’orangeade.
Un vrai cauchemar pour les astronomes (aussi bien professionnels qu’amateurs) contraints à s’exiler vers des « paradis obscurs », des coins de la planète où la nuit est encore préservée, de plus en plus rares.
Si les astronomes ont été les premiers à s’inquiéter de la pollution lumineuse, ils ne sont plus les seuls maintenant. Des actions commencent à être menées contre cette pollution dont les effets sur l’environnement et même la santé restent méconnus de la plupart des gens.
Une réunion entre astronomes et autres experts s’est tenue récemment à l’observatoire de Paris Meudon afin de discuter des nuisances de la pollution lumineuse et des solutions à apporter (lesquelles ne manquent pas et ne sont pas compliquées à appliquer, encore faut il convaincre les élus).
L’ANPCEN (Association Nationale pour la Protection du Ciel et de l’Environnement Nocturne) qui lutte contre la pollution lumineuse et pour la protection de l’environnement nocturne.