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Millënium Navis - Page 70

  • Les Machines à Bonheur - Ray Bradbury

     

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    « Les machines à bonheur » est un recueil de 21 nouvelles, paru à l’origine en 1964. 21 petits bonheurs qui se dégustent comme des fruits de début d’automne, par pure gourmandise (littéraire en l’occurrence), entre deux romans. L'automne, Bradbury l'évoque souvent dans ses récits, il y revient régulièrement, autant que sur Mars. Mélancolie oblige? Après tout la saison de rouille et la planète rouge ont des nuances proches ; la saison idéale serait certainement un automne martien...

    Une seule nouvelle se situe sur Mars dans ce recueil, « Celui qui attend ». Le livre permet d’apprécier tout le talent de l’auteur dans différents genres. Outre la SF et le fantastique, on y trouve des nouvelles beaucoup plus proche du conte et d’autres appartenant à une littérature plus générale. Le lecteur est transporté à différentes époques, différents lieux : Amérique, Mexique, Irlande, sur terre, sur mer, dans les airs.

    La mort, l’amour, la mémoire, la nostalgie sont les thèmes qui reviennent le plus souvent, évoqués dans le style si poétique de Bradbury, avec aussi beaucoup d’humour, à ce titre la nouvelle « Les sprinters d’hymne », tendre hommage à la fois au cinéma d’antan et à un certain  Irish spirit, est remarquable.

    Coup de cœur pour la nouvelle « Le meilleur des mondes possibles » qui se démarque par son thème abordé : la séduction. Bradbury offre une délicieuse réflexion sur le sujet…

     

    Présentation de l'éditeur
    Vous voulez visiter l'incroyable ville de Xanadu ? Connaître les secrets les plus intimes de la femme illustrée ? Apprendre à cultiver des champignons magiques ? Ou découvrir le monde débarrassé de toute l'humanité ? Avec Ray Bradbury, vos rêves les plus fous et les plus fantaisistes, comme vos pires cauchemars, deviennent réalité : être séduit chaque jour par une femme qui n'est ni tout à fait la même ni tout à fait une autre, repousser l'attaque d'un terrifiant Tyrannosaurus rex, dialoguer avec un séduisant jeune homme qui s'appelle la Mort...

    En une vingtaine de nouvelles, l'un des plus grands maîtres de l'imaginaire nous entraîne dans son univers magique et poétique... A déguster sans modération !

  • Agua De Annique - Come Wander with me

    Je ne me lasserai jamais de la voix d’Anneke Van Giersbergen, qui est vraiment celle qui me touche le plus.

    Avec Agua de Annique, son groupe actuel, l’ex chanteuse de The Gathering sort un second single extrait le l’album « Air », il s’agit de la ballade acoustique « Come Wander with me » écrite à l’origine en 1964 pour les besoins d’un épisode de la fameuse série « The Twilight Zone » ( La Quatrième Dimension ).

    "La Quatrième Dimension", Anneke: le résultat ne peut être que fantastique.

    Voir aussi : Agua De Annique - Air ; Anneke Van Giersbergen - The Gathering

     

  • The Dark Knight , Wall-E

    Un petit mot sur deux films dont personne n'a parlé, et c'est bien dommage :p Un petit coup de pouce s'imposait ...

     

    « The Dark Knight, le Chevalier Noir »: le terme de chef d’œuvre est souvent employé pour qualifier le film ; je n’irai pas jusque là. Un très bon film, ça oui. Mais en deux temps...

    Après une excellente scène d’ouverture, bien dans l’esprit comics, le film donne davantage dans le polar noir croisé avec du James Bond où gadgets, corruption, détournement de fric, zigouillage entre bandits s’entremêlent, c’est parfois un peu confus. Batman est en retrait au profit des persos secondaires et surtout du Joker, joué par Heath Ledger qui fait oublier sans problème Jack Nicholson dans le Batman de Tim Burton, dont l’interprétation avait le don de me hérisser le poil. Quelques bâillements durant disons la première heure du film.

    Puis l’histoire passe un cap et devient encore plus sombre, tragique, avec des idées génialement machiavéliques, parfaitement dans l’esprit du Joker (la scène des ferry-boats par exemple est remarquable), Batman reprend du poil de la bête (noire) et là, je me suis régalé...

     

     

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    ...mais pas autant qu’avec « Wall-E », petite merveille de film d’animation de chez Pixar et excellent film de Science Fiction. Au-delà de l’histoire de ce petit robot fort attachant car très humain qui accompli sa tâche devenue insensée sur une Terre désertée et rêve solitairement le soir et qui finira par trouver un sens à sa vie, le film pointe du doigt la surconsommation, le danger représenté par le monopole d'une compagnie mondiale et celui de se couper littéralement de ses racines, ce que les humains ont fait en s’exilant dans l’espace et en abandonnant leur planète, se coupant également de leurs semblables en se plaçant d’eux mêmes entièrement sous le contrôle des machines.

     

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    Deux des meilleurs films de cette année, à n'en pas douter.
    En attendant "Star Wars: The Clone Wars" et "Hellboy 2" :)
  • The X-Files : Régénération

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    La série tv qui m’a le plus marqué est sans conteste X-Files. Fan de la première heure (c'est-à-dire vers 19 heures le dimanche soir, lors de la première diffusion de la série sur M6 ;-)) l’annonce d’un deuxième film, six ans après l’arrêt du show m’a grandement réjoui.

    Puis les premières critiques sont tombées. Pas celles des professionnels, je n’en tiens jamais compte, mais celles d’autres X Philes, fans de la première heure comme moi, et elles étaient catastrophiques. Argh!

     

    Finalement, c’est avec pas mal d’appréhension que j’ai vu The X-Files : Régénération. Et dire que je suis déçu du résultat est un euphémisme même pas doux.

    Car ce n’est pas du X-Files que j’ai l’impression d’avoir vu. Il n’est pas question d’E.T. ou de conspiration dans le film, mais ça je le savais, Chris Carter le réalisateur (et créateur de la série) avait annoncé qu’il ne développerait pas une histoire dans ce sens, l’ennui c’est qu’il n’est pas question de paranormal ou de fantastique non plus (ou si peu, avec les visions du prêtre). L’enquête menée par Mulder et Scully, quoique sordide, est finalement très banale. Quand je dis « menée » je suis généreux car ici nos deux ex agents du FBI sont un peu à la rue, découvrant le plus souvent par hasard les éléments faisant avancer l’enquête, les persos secondaires étant plus efficaces.

    L’enquête de nos héros Chris Carter semble s’en tamponner le coquillard ! On a plutôt droit à des dialogues interminables sur la relation entre Mulder et Scully, la foi, la rédemption, sujets déjà abordés dans la série de manière habile, mais ici, ils sont mortellement ennuyeux. De plus on nous inflige une sous intrigue où Scully veut absolument sauver un enfant gravement malade dans l’hôpital où elle travaille désormais, ce qui plombe davantage l’ambiance et le rythme, lequel n’est déjà pas des plus entraînant.

    Le scénario en plus d’être bancale offre quelques incohérences avec les personnages, celle qui m’a le plus choqué est Mulder qui semble encore torturé par la disparition de sa sœur, ce qui est en complète contradiction avec l’évolution du perso et les événements survenus dans le bien nommé double épisode « Délivrance » dans la saison 7.

    Pas de paranormal, rythme plat, scénario pas fini, réalisation sans imagination, il n’y aurait que des points négatifs ? Non. L’interprétation de David Duchovny et Gillian Anderson est très bonne, ils sont impliqués dans leurs rôles, c’est vraiment Mulder et Scully qu’on a à l’écran.

    Le premier quart d’heure du film fait illusion, on est plongé dans une ambiance assez inquiétante, un peu à la « MillenniuM », autre excellente série de Chris Carter, et les retrouvailles de Mulder et Scully sont bien amenées. Mais c’est bien maigre.   

    En fait ce film me rappelle un épisode de la troisième saison, "Hell Money" ( La Règle du Jeu en VF), soporifique à souhait, sans aucun élément surnaturel, avec au final une banale histoire de trafic d’organes, et l’impression de ne pas avoir vu un vrai épisode de X-Files. Bref, un truc à oublier.

    On peut se demander ce qui a poussé Chris Carter à réaliser un film aussi banal et ennuyeux, alors que l’univers qu’il a créé possède toujours un fort potentiel. Les idées de départ du film sont quand même bonnes, mais incroyablement gâchées.

    Est-ce le simple appât du gain ? Le film se plante dans tous les box office et devrait rentrer tout juste dans ses frais avec l’exploitation en dvd. Cette fichue vérité doit encore se trouver ailleurs…