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Livres - Page 9

  • Nouvelles inquiètes - Dino Buzzati

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    Ce recueil regroupe pas moins de trente-neuf nouvelles jusque là inédite en français, publiées en 2006 à l’occasion du centenaire de la naissance de l’auteur (disparu en 1972).

    Il s’agit de textes courts parus dans des journaux italiens, principalement Il Corriere della Sera auquel Buzzati collabora pendant de nombreuses années ; ces nouvelles publiées dans les colonnes des quotidiens étaient appelées en Italie des elzeviri, nom dérivé du caractère d’imprimerie, l’elzévir, utilisé couramment.

    Nouvelles fantastiques, insolites, mystérieuses, un régal absolu tout au long de la lecture de ce livre où Buzzati prouve une fois encore qu’il est bel et bien cet enchanteur transalpin, comme on le surnomme souvent, qu’il sait parfaitement raconter des histoires avec un style inimitable, concis.

    Ces « Nouvelles inquiètes » sont à savourer au même titre que celles du formidable recueil « Le K » et bien sûr le génial et célèbre roman « Le Désert des Tartares ».

    Présentation de l'éditeur:

    Dans un fort reculé, une sentinelle reçoit la visite d'une mystérieuse ombre qui vient chercher un général célèbre, désormais vieux et malade. Le démon, lassé de voir les hommes lutter contre lui, entreprend de faire la grève du Mal. Un écrivain se réveille un matin avec une idée de roman fabuleuse qu'un de ses rivaux lui a donnée en rêve. Ainsi débutent quelques-unes des quarante-neuf "Nouvelles inquiètes", réunies ici. Chacune d'elles ouvre les portes d'un monde étrange dans lequel rien n'est ce qu'il paraît, où passé et présent se confondent. Sous le signe de l'intranquilité, ce recueil d'histoires troublantes met en scène les grands thèmes chers à l'enchanteur transalpin.

     

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Dino_Buzzati
  • Blog-O-Trésors - suite

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    Suite du Blog-O-Trésors initié par Grominou.

    Voir ma note du 10 décembre pour savoir de quoi il s’agit.

    La méga liste a été établie, et comme il y a eu beaucoup de participants, la liste est impressionnante : 785 titres ! Ce qui est très intéressant c’est la diversité des livres proposés.

    Comme je n’en ai lu que 53 parmi les titres cités, autant dire que j’ai largement le choix :p

    Et voici les quatre livres que j’ai choisis :

     

    -Bazaar de Stephen King : Un de mes auteurs préférés, et comme sa bibliographie est au moins aussi impressionnante que la liste de ce Blog-O-Trésor, je suis loin d’avoir tout lu de lui. Bazaar est dans ma bibliothèque depuis des lustres, c’est un bon gros pavé, je me disais qu’un de ces quatre, il faudrait que je m’y plonge. Ben voilà, plouf !

     

    -L’Atlantide de Pierre Benoît : ça fait des années que je veux le lire, mais allez savoir pourquoi, à chaque fois que j’entre dans une librairie, il fait partie des livres auxquels j’oublie de penser. Y a-t-il des études sur ce phénomène étrange ?

     

    -De bons présages de Neil Gaiman et Terry Pratchett : celui là aussi est sur ma liste depuis un bon bout de temps. L’association de ces deux auteurs à de quoi donner l’eau à la bouche comme qui dirait.

     

    -Le Jeune homme, la mort et le temps de Richard Matheson : encore un qui manque inexplicablement à ma collection, alors que j’adule l’auteur de « Je suis une légende ». Le Blog-O-Trésor va me permettre de réparer ce manque !

     

    Que du fantastique donc ;)

    Je publierai une note quand je les aurais lus et donnerais éventuellement un lien vers le billet d’un lecteur qui aurait fait le même choix que moi.

    To be continued…

  • Démons et merveilles - H.P. Lovecraft

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    En ce moment je me suis replongé dans l’intégrale de Howard Phillips Lovecraft. C’est l’occasion d’évoquer l’un de ses livres les plus marquants : Démons et merveilles.

    A l’instar des Chroniques martiennes de Ray Bradbury, il s’agit d’un recueil de nouvelles qui peut se lire comme un roman.

    L’ouvrage regroupe quatre textes écrits entre 1919 et 1933 mettant en scène le personnage de Randolph Carter : « Le témoignage de Randolph Carter », « La clé d’argent », « A travers les portes de la clé d’argent » et « A la recherche de Kadath ».

    Il est à noter que cette dernière nouvelle doit plutôt se lire en deuxième. D’ailleurs dans l’intégrale de Lovecraft chez Robert Laffont, dans la collection Bouquins, c’est cette place qu’elle occupe fort logiquement. « A la recherche de Kadath » est aussi le plus long texte du recueil. En 1996, cette longue nouvelle sera éditée seule sous le titre « La quête onirique de Kadath l’inconnue » chez J’ai Lu en bénéficiant au passage d’une traduction révisée.

    La particularité de « Démons et merveilles » est qu’il n’a pas d’équivalent aux Etats-Unis, le pays d’origine de Lovecraft, ni même en Grande Bretagne. Ce recueil regroupant les aventures de Randolph Carter est exclusif à la langue française.

    Le livre parait à l’origine en 1955 dans la collection  Lumière interdite des éditions aujourd’hui disparues  Deux Rives,  soit un an après les recueils de nouvelles « Dans l’abime du temps » et « La couleur tombée du ciel » dans la collection  Présence du Futur chez Denoël. C’est à ce moment là que Lovecraft se fait connaître, aussi bien en France qu’ailleurs dans le monde, presque vingt ans après sa mort.

    Le titre, « Démons et merveilles » est emprunté à la chanson écrite par Jacques Prévert que l’on entend dans le magnifique film de Marcel Carné « Les visiteurs du soir ».

    Un titre qui va parfaitement à l’ambiance du livre où il est aussi bien question d’abominations avec des créatures qui ont fait la réputation de l’auteur, que de choses féériques comme la description de cités fantastiques.

    Dans la première nouvelle, « Le témoignage de Randolph Carter », le narrateur raconte comment, après une visite dans un vieux cimetière avec un ami, Harley Warren, ce dernier disparut mystérieusement.

    « A la recherche de Kadath » nous plonge dans une quête onirique. Dans le monde du rêve, Carter part à la recherche d’une cité magnifique dont il n’a eu qu’une brève vision. Il traverse des contrées et des villes fabuleuses peuplées de créatures tantôt bienveillantes, tantôt maléfiques et parfaitement hideuses. Un vrai récit de fantasy influencé par l’un des modèles de Lovecraft, Lord Dunsany, où l’on retrouve quelques lieux et personnages que le lecteur aura croisés dans d’autres nouvelles de l’auteur, comme Atal ou le peintre Pickman, les cités d’Ulthar ou de Céléphais, et bien sûr Azathoth, Nyarlathotep et autres Grands Anciens.

    Dans « La clé d’argent » Carter a perdu le chemin qui mène au monde du rêve. Mais il découvre une étrange clé d’argent qui lui fait retrouver le monde de son enfance.

    Dans « A travers les portes de la clé d’argent » il voyage dans le temps et les dimensions, un voyage qui n’est pas sans péril…

    Une pièce majeure dans l’œuvre d’un des grands maîtres du fantastique.

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    couverture de l'édition J'ai Lu, avec une illustration de Druillet.

     

    Site francophone sur Lovecraft: http://www.hplovecraft-fr.com/doku.php

  • Les Annales du Disque-Monde - Terry Pratchett

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    Ca faisait un petit moment que je voulais parler du cycle de Fantasy le plus passionnant qui soit : Le seigneur des anneaux Les Annales du Disque-Monde de Terry Pratchett, bien sûr !

    Et suite à plusieurs discussions récentes à droite et à gauche à ce sujet, je me suis dit que c’était le moment ou jamais :p

    Un peu plus de trente tomes sont parus à ce jour, traduits au fur et à mesure en français. Il convient d’ailleurs de souligner le travail manifestement monumental du traducteur Patrick Couton, par ailleurs récompensé par le Grand Prix de l’Imaginaire en 1998.

    Avec le Disque-Monde, Pratchett à insufflé une bonne dose d’humour à la Fantasy, genre très sérieux en général. Il s’est servi de ce genre pour tourner le monde en dérision, et en tournant dans le grand huit infini de l’imagination de Pratchett, le monde a subi de drôle de métamorphoses.

    Le Disque-Monde, où se déroulent toutes les aventures est, comme tout disque qui se respecte, plat -« aussi rond et plat qu’une pizza géologique, moins les anchois »- il repose sur le dos de quatre éléphants de dimension planétaire qui se tiennent debout sur la carapace de l’immense tortue A’Tuin qui se meut dans le cosmos. Un petit soleil et une petite lune gravitent autour de l’ensemble.

    Voilà pour le décor.

    Les nombreux personnages tiennent plus de l’antihéros que du héros classique des récits de Fantasy et sont truffés de défauts, ce qui les rend d’autant plus humains, y compris les Trolls, les Nains, et même la Mort…

    On a souvent tendance à associer le terme de parodie à un manque d’imagination et surtout de finesse, mais c’est tout le contraire avec Pratchett ; on est à des années lumière de la parodie lourdingue façon Cauet ! :p

    Car derrière cet humour il y a surtout beaucoup d’humanisme.

    Chaque tome des Annales du Disque-Monde peut être lu de manière indépendante, exceptés les deux premiers, « La huitième couleur » et « Le huitième sortilège » qui forment une histoire en deux parties, on peut donc aborder cet univers par n’importe quel livre. Je conseille cependant de suivre l’ordre chronologique de parution, ne serait ce que pour bien suivre l’évolution des principaux personnages.

    En effet dans le cycle des Annales du Disque-Monde, il y a plusieurs personnages, ou groupes de personnages, qui ont leurs propres cycles. Ainsi Rincevent, le mage calamiteux, qui a l’honneur d’être le « héros » des deux premiers tomes, mais que l’on ne retrouve ensuite que dans le tome 5 « Sourcellerie », accompagné du Bagage ). La sorcière Mémé Ciredutemps et ses collègues qui apparaissent pour la première fois dans le tome 3. La Mort (mon perso préféré) et ses proches. Le Guet, un groupe de gens d’armes s’efforçant d’assurer la sécurité de leur ville, Ankh-Morpork.

    Certains livres sont centrés sur un personnage non récurrent, où les héros principaux peuvent faire une brève apparition, notamment la Mort qui revient fréquemment !

    Ajoutons enfin une multitude de personnages secondaires que l’on croise régulièrement, comme les mages de l’Université de l’Invisible, parmi eux l’archichancelier Mustrum Ridculle, ou le bibliothécaire qui a été transformé en orang-outan suite à un accident de magie, Planteur « Je-m'tranche-la-gorge » le camelot qui vend de tout et n’importe quoi du moment qu’il y a de la moutarde, le patricien de la cité, Vétérini

    La liste serait trop longue en les énumérant tous.

    Si vous aimez les univers fantastiques, les vraies histoires (avec intrigue, personnages et tout le toutim), l’humour décalé, tentez l’aventure. Vous serez vite fixé. Ou on est happé par l’univers de Pratchett et on devient accro, ou on se fait éjecter illico.

    Le 20eme tome, « Le père porcher » , qui au passage est mon préféré jusqu’à maintenant, a été brillamment adapté sous forme d’un téléfilm en deux parties pour la chaîne britannique Sky One et diffusé l’an dernier pour les fêtes de Noel sur M6 , sous le titre « Les contes du Disque-Monde ».

    Un second téléfilm « The Color of Magic », adaptant les deux premiers tomes, a été produit cette année, nettement moins bien réussi malheureusement, même si visuellement le résultat est convaincant.

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