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astronomie - Page 4

  • Ciel en fête 2011

    Du 13 au 15 mai, soit le weekend prochain, aura lieu la deuxième édition de Ciel en fête.

    C'est où? : à Toulouse.

    C'est quoi? : des expositions, des conférences, des animations sur l'astronomie ouvertes à tous et complètement gratuites.

    Il y aura même une soirée d'observation en pleine ville, place du Capitole, avec extinction de toutes les lumières !

    Pour tout savoir c'est par là :  http://cielenfete.fr/

    Pour avoir tout le programme au format pdf : http://cielenfete.fr/Programme_CielEnFete_2011.pdf

    ciel-en-fete-2011.jpg

     

  • Nostalgie de la lumière de Patricio Guzman

    nostalgie-de-la-lumiere.jpg

    Synopsis : Au Chili, à trois mille mètres d'altitude, les astronomes venus du monde entier se rassemblent dans le désert d'Atacama pour observer les étoiles. Car la transparence du ciel est telle qu'elle permet de regarder jusqu'aux confins de l'univers. C'est aussi un lieu où la sécheresse du sol conserve intacts les restes humains : ceux des momies, des explorateurs et des mineurs. Mais aussi, les ossements des prisonniers politiques de la dictature. Tandis que les astronomes scrutent les galaxies les plus éloignées en quête d'une probable vie extraterrestre, au pied des observatoires, des femmes remuent les pierres, à la recherche de leurs parents disparus …

    Je suis bien content d’avoir pu voir Nostalgie de la lumière en salle. C’est un documentaire exceptionnel.

    Poétique malgré le sujet terrible qu’il traite. Génial dans son idée de mettre en liaison le travail des astronomes (plus ils regardent loin dans l’univers, plus ils regardent loin dans le passé), celui des archéologues (plus ils creusent, plus ils découvrent des vestiges anciens), et la quête incessante de ces femmes chiliennes qui cherchent les restes de leurs proches dans le désert, contre l’oubli, pour que leur pays regarde enfin son passé en face.

    Et belle réflexion de  Patricio Guzman qui est persuadé que la mémoire a une force de gravité, car elle nous attire irrésistiblement. Ceux qui ont de la mémoire peuvent vivre dans le fragile temps présent, ceux qui n’en ont pas ne vivent nulle part.

    Et de conclure son film avec une vue nocturne de la capitale chilienne noyée dans les lumières artificielles : « Chaque nuit le centre de la Voie lactée passe au dessus de Santiago ».

    Mais combien essaient de regarder le ciel gommé par la lumière électrique ? Alors que dans le désert de l’Atacama, le ciel est si pur que les étoiles projettent des ombres. Une porte de la mémoire, grande ouverte.

     

  • Hartley, noyau à vif

    Hier, la sonde de la NASA Epoxi (anciennement Deep Impact) s’est approchée à 700 kms de la comète Hartley 2, offrant des images époustouflantes du noyau de l’astre.

    Si mes observations aux jumelles de la comète m’ont laissé sur ma faim, les photos de la sonde américaine ne manquent pas de m’émerveiller. A 700 kms d’un noyau cométaire actif, elle était aux premières loges !

    noyau-comete-hartley-2.jpg

    Des détails sur le site du CNES : http://image-cnes.fr/1-loeil-du-satellite/spectaculaire-survol-de-la-comete-hartley-2/

     

    Ce n’est pas la première fois qu’une rencontre entre une comète et une sonde se produit. Je ne résiste pas à la tentation de faire un petit récapitulatif.

    « A tout seigneur tout honneur » pourrait-on dire, la première comète à recevoir la visite d’émissaires électroniques et mécaniques de la Terre est la plus célèbre d’entre elles, la comète de Halley, lors de son dernier passage près de chez nous en 1986.

    Pas moins de six sondes sont envoyées pour l’étudier de près, deux soviétiques, les jumelles Véga 1 et 2, deux japonaises, Sakigake et Suisei, une américaine, ICE (International Cometary Explorer) et l’européenne Giotto. C’est cette dernière qui fournira les meilleures images du noyau en s’en approchant à 600 kms.

    noyau-comete-halley.gif

     

    Le 21 septembre 2001, la sonde de la NASA Deep Space 1 tire le portrait du noyau de la comète Borrelly à un peu moins de 2000 kms de distance.

     

    noyau-comete-borrelly.jpg

    Le 2 janvier 2004, Stardust s’intéresse de près à Wild 2 (prononcer vild ) et collecte des particules dans la queue de la comète qui sont récupérées sur Terre en 2006.

     

    noyau-comete-wild-2.jpg

    Tempel 1 elle, a droit à la visite « musclée » de Deep Impact qui lui envoie un projectile le jour de la fête nationale américaine en 2005 afin d’éjecter de la matière contenue dans le noyau pour l’étudier.

    C’est cette même sonde, rebaptisée pour sa nouvelle mission, qui a été dirigée vers Hartley 2.

     

    noyau-comete-tempel-1.jpeg

    Prochaine rencontre en 2014, entre la comète Churyumov-Gerasimenko (Chury pour les intimes) et la sonde européenne Rosetta.

    Photos : Wikipédia, Nasa, Esa

  • Comète Hartley 2

    Après la comète 2009 R1 McNaught, que je n’avais pu observer qu’un seul soir au mois de juin, voici Hartley 2, une autre visiteuse du ciel nocturne accessible aux instruments d’amateurs, et peut-être même à l’œil nu dans le courant du mois.

    En attendant, pour la voir à l’œil nu, on est loin du compte. En effet, j’ai réussi à localiser aux jumelles la comète, hier soir, dans la constellation de Cassiopée, et le moins qu’on puisse dire est qu’elle est diffuse, presque fantomatique !

    Pour l’instant, rien de bien folichon, mais avec les comètes, on n’est jamais à l’abri d’une surprise.

    Hartley 2 sera observable tout le mois, pendant toute la nuit, ce qui en fait un objet intéressant et facile à suivre.

    Le site de Ciel et Espace offre des détails et une carte avec les positions de l’astre.

    http://www.cieletespace.fr/node/6039