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Millënium Navis - Page 80

  • Agua De Annique - Air

     

    "Air", le premier album de Agua de Annique, le nouveau projet d'Anneke Van Giersbergen ( voir ma précédente note la concernant ) est sorti.

    Eh bien, c’est une petite déception.

    L’ambiance générale est très calme, parfois même un brin jazzy ( comme sur le titre « Day after yesterday » un des meilleurs du disque ), avec un son dépouillé et la voix d’Anneke, qui fait toujours des merveilles, n’en est que plus mise en évidence, mais l’album manque de diversité dans les arrangements ce qui fini par provoquer un soupçon de lassitude.

    Seuls trois morceaux sont un peu plus énervés et résonnent comme un écho du Gathering d’antan, notamment l’excellent « Witnesses. »

    A noter le très beau « Come Wander With Me » une chanson écrite à l’origine par Jeff Alexander, le compositeur de la musique de la série Twilight Zone ( La Quatrième Dimension ) pour les besoins d’un épisode de cette fameuse série en 1964.

    Un album à l’ambiance générale mélancolique, aérée, un poil lassant par moment,  pas aussi inventif qu’un bon The Gathering, mais qui mérite qu’on y jette une oreille et même deux, ne serait ce que pour la voix d’Anneke. 

    http://www.myspace.com/aguadeannique

    http://www.aguadeannique.com/


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  • La comète Holmes

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    Une comète visible à l’œil nu, je n’allais pas manquer ça, pensez donc !

    La comète 17P/Holmes, découverte en 1892, est une comète périodique, elle accompli des orbites régulièrement autour du soleil, elle a donc été observée plusieurs fois, mais pour cela il fallait d’habitude de puissants télescopes. Or, depuis le 24 octobre, elle est devenue subitement brillante, au point d’être parfaitement visible à l’œil nu. Ce sursaut de luminosité est peut être dû à une fragmentation du noyau.

    Holmes est visible dans la constellation de Persée, assez haute dans le ciel, vers le nord-est, dès la tombée de la nuit, et observable jusqu’au petit matin.

    A l’œil nu son aspect est tout à fait semblable à celui d’une étoile. Mais si on l’observe attentivement, on remarquera qu’elle ne scintille pas. Aucune queue n’est visible.

    Aux jumelles il est impossible de la confondre avec une étoile. La chevelure ronde apparaît entourant un noyau brillant.

    Au télescope, le spectacle est superbe. La chevelure est très étendue et parfaitement ronde, le noyau présente un point particulièrement brillant. En revanche, il n’y a toujours pas de queue visible.

    Contrairement à la comète McNaught ( voir ma note du mois de janvier ), celle-ci sera visible pendant plusieurs nuits et sa position dans le ciel est plus favorable aux observations.

    A surveiller de près donc, Holmes pourrait nous réserver d’autres surprises. 

    Pour repérer la comète : 

    http://spaceweather.com/images2007/24oct07/skymap_north_holmes.gif

     

    http://www.cidehom.com/apod.php?_date=071026

     

    http://www.cieletespace.fr/Actualites/606_une,comete,actuellement,visible,a,l,oeil,nu.aspx

  • Midnight Oil

    J’ai découvert Midnight Oil en 1985 grâce à l’émission Les Enfants du Rock qui consacrait un numéro au rock australien.

    J’ai accroché immédiatement au titre « Best of Both Worlds » dont le clip fut diffusé. Guitares bien affutées, rythmique percutante, des cuivres qui viennent ajouter à la puissance du morceau et un chanteur qui manifestement a des choses à dire.

    « Best of Both Worlds » est un extrait de « Red Sails in the Sunset », certainement le meilleur album du groupe, sorti en 1984. Un pur chef d’œuvre, indispensable dans la discothèque de tout amateur de rock qui se respecte. Inventif dans les arrangements, avec des cuivres, des cordes, un didgeridoo ou des synthés utilisés a bon escient qui viennent renforcer l’impact des titres et la portée des textes, très engagés ( en faveur de l’écologie, antimilitaristes et anti-nucléaires ; pleins de bon sens en somme :p )

    L’album précédent, « 10,9,8,7,6,5,4,3,2,1 » sorti en 1982 est tout aussi inventif avec notamment le brillant « Power and the Passion ».

    Les trois premiers albums, sortis entre 1978 et 1981, offrent un rock très brut mais ne bénéficient pas de la production qu’ils mériteraient.

    Les Oils, comme on les appelle parfois, connaîtront le succès planétaire en 1987/88 avec le superbe album « Diesel and Dust » entièrement dédié à la cause aborigène, et sur lequel figure le tube "Beds are Burning."

    Leur rock s’adouci quelque peu, devient plus mélodique, peut-être pour faire mieux passer leurs messages, car les textes sont toujours aussi percutants.

    Sur scène, le groupe ne fait pas de concession, comme le prouve leur premier album live en 1992, « Scream in Blue- Live » un concentré d’énergie pure.

    Je garde un souvenir impérissable de la seule fois où j’ai vu le groupe en concert, en 1993 au Zénith de Pau. Avec Peter Garrett, le chanteur, fustigeant le nucléaire qu’il soit civil ou militaire et n’hésitant pas à se moquer ouvertement des déboires de Superphénix en ces termes : « Superphénix, Ha ! Ha ! Ha ! »

    Concis et sans concession !

    En 1998, les Oils sortent « Redneck Wonderland » qui est carrément leur album le plus furieusement rock mais qui hélas ne connaîtra pas un grand succès.

    Fin 2002, le groupe se sépare après le départ de Peter Garrett qui s’engage dans la vie politique de son pays ; il sera élu député.

     

    Il est dommage que Midnight Oil soit quelque peu oublié aujourd’hui, d’autant plus que la défense de l’environnement, un des chevaux de bataille du groupe, est on ne peut plus d’actualité.

    Et musicalement, c’est un délice de rock ! De celui qui remue les tripes. L’antithèse de Tokyo Hotel dirons nous :p

     

  • Il y a 30 ans, dans cette galaxie....

    ...le jeune padawan Jack, alors âgé de huit ans et demi, entre pour la première fois dans une salle de cinéma, accompagné de sa maman et d’une voisine de sept ans et demi répondant au prénom de Valérie.

    Ce que le petit padawan allait voir sur le grand écran, jamais il ne l’oubliera. Et jamais plus il ne retrouvera une telle émotion devant un autre film.

    Il y a d’abord la fanfare de la 20th Century Fox, qui devient aussitôt l’hymne du cinéma pour lui.

    L’inscription Lucasfilm Limited apparaît.

    La fanfare s’arrête, une phrase s’affiche.

    Il y a bien longtemps dans une galaxie lointaine, très lointaine….

    Un fond noir étoilé, une musique symphonique qui explose, LA GUERRE DES ETOILES écrit en grandes lettres jaunes, suivi d’un texte qui défile et se perd au fond de l’écran.

    Ensuite un vaisseau entre dans le champ dans une canonnade de rayons lasers.

    Au fur et à mesure que défile l’extraordinaire histoire sous ses yeux, le jeune padawan découvre le personnage de Yan Solo ( on est dans la VF ) qui est cool, possède un sens de l’humour intersidéral et le plus beau des vaisseaux spatiaux et a un pote copilote très cool lui aussi quoique très poilu.

    Le petit padawan vient de trouver son héros ultime de cinéma.

    Il y a aussi une princesse à sauver. Et elle aime bien Yan Solo, qui est quand même plus malin que cet ahuri de Luke !

    La princesse appartient au sexe féminin, tout comme Valérie, la voisine de sept ans et demi.

    Ce détail n’a pas échappé au jeune padawan.

    Il décide que la princesse et Valérie ne feront qu’un.

    Le padawan découvrira plus tard que les Valérie, ou quels que soient leurs prénoms, ne sont pas à confondre avec les princesses de cinéma.

    Mais ceci est une tout autre histoire…

     

     

    Une petite note pour célébrer aujourd'hui le trentième anniversaire de la sortie française de l'Episode IV de Star Wars. La sortie américaine ayant eue lieu le 25 mai 1977.

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